Chapitre 13

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Une douce main vint caresser mon visage. Mon cerveau reprenait le contrôle, et je me réveillai tranquillement.

- Svegliati moi angelo, chuchotait la voix douce de ma mère. (Réveille toi mon ange)

Je m'étirai et ouvris mes yeux prise de panique en me levant pour observai mon lit.

Putain, il n'est pas là.

- Aïe, dit ma mère en se tenant le nez.

- Oh perdonami, disais-je en la serrant dans mes bras. (Oh pardonne-moi)

- C'est rien, habille toi, dit-elle en se levant un léger sourire aux lèvres.

Elle sortit de ma chambre et je me levai pour partir me préparer.

°°°°

Quelques heures plus tard...


Assise sur ses sièges en velours, j'observe l'homme caressé les touches du piano qui raisonné dans tout le théâtre.

J'effleurais mes genoux de mes fins doigts, jouant la mélodie de Calls of the Bells.

La musique tournait dans ma tête, et la douce mélodie qui bourdonnait me faisait sourire.

Je sentais un frisson me tenir le corps, et les souvenirs m'envahirent.

Une larme s'écrasait sur ma joue, je souriais en me souvenant de tous ses bons souvenirs avec elle sur cette musique.

Ma mère pausa sa main sur mon dos et le caressa d'une manière si douce, je sentais la chaleur de son corps, enveloppai mon cœur si intensément.

Je frissonnais en écoutant la dernière note de la musique, puis un tonnerre d'applaudissements retentit, et je suffoquais.

Je levais mon corps comme tout le monde, j'applaudissais jusqu'à faire rougir ma peau, me brulaient.

Ma gorge nouait, nous sortions du théâtre, dehors, le froid nous fouettait avec vigueur.

Je remettais mon long manteau sur mes épaules, et essuyai une dernière larme, avant d'observer les grattes ciel qui surplombé Manhattan.

Deux bras vinrent serrés mes épaules et je déposais ma tête sur l'épaule de ma mère caller derrière moi.

Ses cheveux blonds me chatouillaient les narines, et j'ingérer son parfum comme une drogue.

Nous nous pausâmes dans un bar, et prit un verre.

- Mama ? L'appelais-je.

- Oui, répondit-elle en buvant une gorgée de son vin blanc.

- Irais-je au lycée lundi ? Lui demandais-je en serrant mon verre dans ma paume.

Avant de répondre, elle souffla et détourna son regard du mien.

- Veux-tu y aller ? Me demandait-elle en replongeant ses yeux bleus dans les miens.

- J'aimerais, mes amis doivent s'inquiéter.

- Eh bien tu iras. Tu es toujours sous l'aile de...Damon, au football ?

A peine avait-elle prononcé son prénom, mon corps frissonner.

Je mis la faute sur le vent glacial qui tournait sur nos têtes.

Hier soir, après m'avoir lâché cette bombe, il était descendue et nous avions dormis l'un à côté de l'autre comme si de rien était.

J'avais mal dormis, me posant des questions plus incompréhensibles les unes que les autres.

Violin and PianoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant