Violin and Piano

Chapitre 17

Je soufflais dans le sifflet pour produire le bruit strident qu'il produit en générale.

Les Bears se rassemblèrent autour de moi et du coach Dixon.

- Bravo pour vos tours, maintenant faîte un match quinze contre quinze, et allé mettre vos chasubles de couleurs différentes.

Les garçons partirent et Caleb arriva plus loin.

Il me rejoignait et nous discuta jusqu'à qu'il me lâche :

Oui, et tu viens vendredi à la fête pour Halloween ?

- II y sera ? Demandais-je.

- Oui, mais-...

- Non, je ne viens pas, le coupais-je.

Il souffla et m'observa avant de dire :

Ça fait presque trois semaines que tu ne lui as pas parlé, tu abuses. Et ce n'est pas parce que je t'ai dis que-...

- Qu'il s'attachait trop et qu'il ne voulait pas que de la baise avec moi ? Non c'est mort, je le hais et je ne sais même pas comment j'ai fait pour coucher avec lui, ah si je sais, pour qu'il me laisse tranquille, et c'est ce qu'il fait alors tant mieux. Je n'ai plus à le supporter nuit et jour, et c'est parfait, il ne m'entraine plus, Dieu merci !

J'avais débitée ma phrase en agitant mes bras et ignorant les regards noirs de Caleb.

- C'est pour ça que tu m'évites ? Questionnait sa voix dans mon dos.

Je me retournais subitement et lui ordonnais de partir travailler mais il ne m'écouta pas et se tourna vers moi.

- T'es sérieuse ?

- Es-tu sourd ? Va travailler !

Il se tourna vers Caleb et lui cria :

C'est à cause de toi !

- Quoi ? Mais non !

- Tu lui as dit quoi, encore ?

- La vérité ! Se défendait Caleb en s'avançant vers Damon.

- La vérité ? Quoi que je veuille sortir avec Lyra ? Oui elle me plaît, mais c'est pas t'es putain d'affaire !

- Si, parce qu'elle lui ressemble ! Si elle lui ressembler pas tu ne l'aurais pas voulu ! Je la protège !

Me protéger ?

Ils se criaient dessus lâchant des vérités que je ne connaissais pas.

- STOP ! Hurlais-je, vous allez m'expliquez ce qu'il se passe ?

- Bah vas-y Damon explique lui, toi !

Damon lui lança un regard noir, lourd de sens.

- On peut aller parle plus loin ? Demandait-il en me montrant les gradins plus loin.

La question tourmenta mon esprit, mais je repris mon masque de glace et lui crachais froidement :

Après peut être. Va faire tes matchs Moreira.

Il souffla et leva des yeux puis se retourna et bouscula Caleb en partant vers ses coéquipiers.

Il se mit à trottiné et fis son match sans broncher.

- Il est insupportable ! Il est tête de mule quand il le veut !

- Vous me cachez quoi, encore ? Disais-je froidement.