༆ N̶e̶ tirez p̶a̶s̶ sur l'oiseau moqueur ༆
Les femmes...
Dans la vengeance, comme dans le pardon, elles n'avaient pas d'égal. Des vraies clichées à elles toutes seules. Elles étaient sensibles, et aussi des viles manipulatrices.
Mais surtout, elles pleuraient... pour amadouer l'idiot du village suffisamment crédule pour ne pas voir clair dans leur jeu.
Et cette fois, l'idiot en question, ce fut moi.
Depuis môme, j'avais déjà cette étrange manie de me défoncer à l'imagination, pour pallier la laideur de tout ce qui m'entourait. Je résidai donc toujours quelque part entre deux réalités. Au croisement de l'indifférence et l'hystérie douce.
Il me fallait toujours maintenir une dose de folie dans ma vie pour rester sain.Je n'avais jamais appris à contrôler mes pulsions. Je ne l'avais jamais voulu. Détruire tout ce que je touchais était inhérent à ma nature. C'était tout ce que je connaissais, tout ce que je suis.
Mais cette fille...
Anylla
Anylla
AnyllaC'était foutu dès l'instant où elle était devenue mon tourment favori.
Il n'y avait pas de vacances à la douleur. On ne finissait jamais vraiment de souffrir, alors il en allait de même avec elle.
Ces idées délirantes ; mes rêves débridés avaient toujours été ma bouée de sauvetage. C'était comme si mes pensées obscures constituaient le remède paradoxal à la frénésie qui régissait mon existence.
Tout ça auraient suffi à une époque pour créer des cauchemars à ma mère, elle, qui avait toujours espéré me voir grandir dans un monde paisible, loin de toutes ces turbulences qui déchiraient notre univers.Facile à dire quand on n'était jamais là.
Car la quiétude n'était pas un mot de ce monde.
Il n'y avait rien de pire que l'illusion d'une présence. La présence de l'absence. On entassait alors le vide jusqu'à devenir nous-même un désert de néant, chargé de malentendus au point de nous rendre malentendants.
Sa pire crainte était que je devienne à mon tour comme tous ces gosses que la vie forçait à grandir trop vite.
Devenu adulte avant même d'avoir été un enfant.
Mais maman, si tu savais... ton fils est aujourd'hui le pire criminel de la Californie.
Mais au fond, quelle importance ? On ne refaisait pas le monde avec des « si ». C'était avant qu'elle aurait dû être là ; quand j'étais incapable de fermer l'œil de la nuit.
Était-il permis que des vies entières dépendent à ce point d'une tragédie ?
Il pleuvait tellement le jour de sa mort. J'avais l'impression de pouvoir encore toucher de la main ce moment où mon père m'avait appelé pour m'annoncer la nouvelle.
VOUS LISEZ
TRY TO LOVE | Rédemption| Tome 2
Teen Fiction« 𝘼𝙞𝙢𝙚𝙧 𝙨𝙤𝙣 𝙧𝙖𝙫𝙞𝙨𝙨𝙚𝙪𝙧 𝙣'𝙚𝙨𝙩 𝙥𝙖𝙨 𝙪𝙣𝙚 𝙢𝙞𝙨𝙚 𝙖̀ 𝙢𝙤𝙧𝙩, 𝙘̧𝙖 𝙡𝙚 𝙙𝙚𝙫𝙞𝙚𝙣𝙩 𝙪𝙣𝙞𝙦𝙪𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙨'𝙞𝙡 𝙩'𝙖𝙞𝙢𝙚 𝙚𝙣 𝙧𝙚𝙩𝙤𝙪𝙧 » Il y a quelque chose de tragique dans deux interdits aux couleurs de la roma...