C'est aujourd'hui le premier jour de cours depuis la fin des vacances de Noël. Je suis déjà conscient que cette journée va être d'une extrême lenteur. Les personnes de ma classe vont n'avoir que le mot vacance en bouche et bien sûr, ils vont porter aucune attention à la matière enseignée par les profs. Les enseignants, de leur coter, vont nous faire des discours sur le programme des prochains mois que tous vont oublier au bout de deux heures d'algèbre.
Au fait, moi, c'est Rémy. J'ai seize et je suis un ado des plus banals avec très peu d'ami. J'ai une sœur de quinze ans qui porte le joli nom d'Alix. J'ai toujours préféré l'appeler Alice en l'honneur de son Disney préférer Alice au pays des merveilles. Même du haut de ses quinze années d'existence, elle aime continuellement la petite blondinette, car pour elle, nous ne devons jamais oublier notre âme d'enfant. Je suis d'accord avec elle sauf que je n'apprécie pas tout particulièrement, c'est multiple histoire à l'eau de rose où la princesse doit toujours trouver un prince charmant pour avoir une vie rempli de bonheur avec beaucoup d'enfant. Bizarrement, même enfant, je n'ai jamais accepté d'écouter c'est long métrage. (Autrice : Ne me détestez pas perso, j'aime bien Disney T-T)
C'est donc avec une tête sortant tout droit d'un film de zombie que je pose enfin le pied hors du lit. Sans grande surprise, j'entends déjà la magnifique voix de ma sœur chanter, crier, serais un mot plus adapter, la chanson Mi casa su casa d'Omar Rudberg, un chanteur suédois, je crois. Je sursaute légèrement lorsqu'elle me hurle bon matin tête de nœuds, mais je décide de garder mon sang froid pour le moment. Je me dirige, par la suite, vers mon placard puis j'enfile un pull noir où règne dans le dos, un dessin de l'animé One piece. Je clos ma tenue avec un jean troué aux niveaux des genoux, c'est simple, mais cela reste efficace.
Alice termine son carnage par les derniers couplets de la chanson, et je me permets de cogner à la porte des toilettes. À la seconde où mes légers coups retentissent, Alice m'ouvre, un grand sourire aux lèvres :
-Bien le bonjour mon grand frère préféré !
Je soupire en roulant des yeux, cette fille est beaucoup de joyeuse pour moi, et ça dès le matin en plus ! Je me mets à détailler sa tenue, car c'est une de mes sources de divertissement. Aujourd'hui, elle a opté pour un crop top à carreaux multicolores étrangement agencer à un pantalon cargo rose. Spécial, mais c'est Alice dans toute sa splendeur. Elle met ses priorités à la bonne place, si on peut dire ça comme ça :
-J'ai une très bonne question pour toi, Alice, comment fais-tu pour resté enfermé pendant une heure dans cette pièce, nommé la salle de bain, sans être prête pour aller en cours ? Lui demandais-je le plus sereinement possible.
Comme je l'avais prévu, elle évite délibérément ma question, pour retourner devant le miroir se trouvant en haut du lavabo. Je fais de même que ma sœur adorée pour essayer de me rendre le plus présentable possible, je me pose bien sûr cette fameuse question qui est : est-elle adoptée? Je sais, je suis trop gentil.
Une fois ma mission achevée, je me dirige au rez de chausser, où je remarque ma mère, installée à la table de la cuisine, autours d'elle se trouve tellement de paperasse que je ne saurais dire le nombre exact. Je n'ose pas demander quelle est la source de tous ces papiers, car je sais que je vais recevoir aucune réponse de sa part :
-Rémy, je sais que c'est rare, mais nous devons avoir une discussion assez importante, toi et moi, dit-elle tout en levant le nez de ces dit-papiers.
-Hum... D'accord... répondais-je, un peu sur les gardes.
Elle pousse un long soupire, et je vois bien qu'elle cherche ses mots. Au bout d'un moment, elle s'exprime enfin :
-Que dirais-tu si mon nouveau petit copain aménage ici avec ses deux enfants... vous partagerez vos chambres et tout ?
-Ce n'est pas un si je te disais, c'est ce qui va se passer, non!?
Ma mère ouvre la bouche pour tenter de me rassurer sauf que je m'élance vers l'entrée pour prendre mon sac de cours.
Je sors à l'extérieur pour aller à l'arrêt de bus. Ce que je n'avais pas encore anticipé est ma chère sœur qui accourt dans ma direction. C'est cheveu bouclé sont maintenant attachés en deux nattes qui comme d'habitude ne sont pas faites proprement, mais ça fait partie de son style :
-Rémy Cardier, tu vas écouter mes moindres paroles, très attentivement. Est-ce bien compris ? S'exclame-t-elle en prenant un ton autoritaire, qui est loin de lui aller, maman ne veut pas te stresser avec le d'emménagement et, tu le sais, mais je crois qu'elle veut juste oublier papa, tu comprends ?
-Je sais très bien Alix.
Il y a un moment de silence, entre nous deux, où Alice ne dit rien, car je ne l'appelle jamais par son véritable prénom, Alix, sauf que je n'y prête pas la moindre attention :
-Tu sais l'identité des enfants du type ?
-Ma meilleure amie, Alycia, et son frère, Antoine.
-Jevaisdécéderdansd'atrocesouffrance.
Elle lâche un petit rire et vient se caler dans mes bras pour me faire un câlin, étrangement, j'accepte, pour cette fois en tout cas.
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Vertige-Histoire gay
RomanceS'accepter, s'affirmer et s'aimer Réussir à obtenir c'est trois bases de la vie peut paraitre énorme pour un simple adolescent quand, pendant une grande partie de leurs vie, nous lui avons collé une étiquette totalement fausse. Ça va se révéler enc...