Je retire mon haut, me préparant pour aller dormir dans peu de temps, sauf que mon coloc doit me distraire en fessant son entrée dans la pièce. Je ne sais pas si c'est prévu pour me mettre mal à l'aise, mais le seul tissu qui peine à cacher son intimité est une serviette de bain rose pastelle.
C'est cheveux d'un blond dorés sont encore humides et son buste est parsemé de gouttes d'eau, traçant ses abdos bien développée. Il doit être fier de lui, car je mate l'entièreté de son torse. Pour ma défense, je ne fais pas exprès, c'est plus fort que moi.
-J'ai oublié mes vêtements en allant à la douche, dit-il avec un sourire en coin.
Je bafouille deux-trois phrases incompréhensibles, remarquant que mon jean est devenu légèrement serré au niveau de mon entre-jambe.
Le blond s'avance innocemment dans la pièce, pour prendre ses fameux habits qu'il a supposément oubliés, se retrouvant as seulement quelques centimètres de mon bras dénudé de tout type de t-shirt, ce qui ne m'aide pas à reprendre une certaine contenance face à son arrogance.
C'est vêtements dans les mains, il me regarde, les joues rougies par la chaleur que propage nos deux êtres. Mes yeux louches doucement sur ses lèvres pulpeuses. À peine ai-je analysé la situation et les conséquences causées par mes futurs actes que je le plaque au mur pour l'embrasser. Ce qui tenait dans ses mains tombe au sol dans un léger bruit que nous ignorons, concentrer par nos échanges et nos envies grandissantes.
Comprenant que nous allons avoir plus que de simple caresse, je réduis la distance qui nous séparait, bouillant d'envie pour la personne face à moi. Ses doigts fins se réfugient dans ma tignasse pour approfondir notre baiser qui devient de plus en plus enflammer. Très vite, je sens l'érection d'Antoine, se frotter contre le haut de ma cuisse, dans le peu de vêtement qu'il porte.
(Autrice : Ils baisent, voilà, je l'ai dit)
🌤🌤🌤
Une main, d'une étonnante douceur, vient caresser ma joue du bout des doigts, me sortant par là même occasion de mon sommeil. J'ouvre difficilement les yeux pour voir qui est l'heureux propriétaire de cette main. C'est sans grande surprise que j'aperçois Antoine, les cheveux drôlement décoiffer.
-Bon matin petit ours... murmure mon coloc de sa voix du matin.
Il dépose un bisou sur mon front, tentant de m'attendrir pas ses gestes mignon, car il sait très bien que le matin, je suis plus que désagréable avec quiconque croisant mon chemin.
Sa tentative est loin de fonctionner, puisque je grogne de mécontentement, pour ensuite enfuir mon visage contre son torse. Je découvre en fessant ce mouvement que j'ai un petit mal de dos, sûrement causer par la nuit agitée que j'ai eue avec le type qui partage mon lit.
-C'est l'heure de se bouger le cul, ajoute-t-il, toujours aussi amuser de ma mauvaise humeur.
-On est samedi, alors, laisse-moi dormir, imbécile.
-Oui, peut-être, mais tu m'as promis d'aller au skate park aujourd'hui.
Le blond dégage l'entièreté de la couverture au sol et sur le coup de la surprise, je m'écris, tandis que ce salaud rit ouvertement de ma gueule :
-Redonne-moi la couette ou je te fais bouffer ta merde salle courgette !
Il fait mine d'être offensé, mais je m'en fiche clairement, tout ce que je veux, c'est un truc pour me couvrir, alors le voyant pas bougé d'un millimètre, je m'exclame :
-J'ai froid !
-Hier soir, ma courgette, tu l'aimais bien pourtant, dit-il sur un ton rempli de sous-entendu.
Énerver de ses plaisanteries, je suis aigri, je suis au courant, je le frappe avec le premier oreiller que je peux apercevoir, mais mon coloc réussit à esquiver mon coup en se roulant sur le coter. Pour m'empêcher de le frapper réellement, il se tord dans tous les sens pour se positionner à cheval sur moi.
Nous nous chamaillons pendant quelques minutes, Antoine toujours sur mes cuisses. Au bout d'un moment, nous partons dans un fou-rire incontrôlé. Lorsque nous nous calmons enfin, le blond se penche vers moi pour m'embrasser.
Soudainement, après s'être rapidement embrassé, il bondit hors du lit, en dandinant de manière exagérer son postérieur, comparé à ma personne, il est seulement vêtu d'un caleçon blanc qui lui fait un de ses culs.
Pour éviter de trop le mater, je me lève à mon tour, non-sans me plaindre auprès du cher Antoine. Je cours à toute vitesse vers notre armoire pour me trouver des vêtements, car je suis encore gelé.
-Comment fais-tu pour avoir autant froid avec un pyjama comme ça ?! Je crève de chaud alors que je suis presque nue ! s'exclame Antoine, dépasser par ma température corporelle.
En vue de mes multiples talents pour me défendre dans de t-elle confrontations, je lui tire la langue. Je retire mon pyjama, encore une fois, a motifs de princesse Disney. Alice (Alix) m'en donne beaucoup trop. Je fais abstraction du fait qu'Antoine est juste derrière moi et qu'il doit probablement me regarder.
-Tu n'es plus complexé ? bafouille mon coloc, sous le choque.
Je réfléchis à ma réponse en prenant le temps d'enfiler mon pull Demon Slayer préférer, et un jean blanc que j'ai pris a la vas vite, puis je dis de manière détacher et subtile au blond qui attend mes paroles avec impatience :
-Oui, je suis toujours complexé par mon corps, mais de toute façon, tu m'as déjà vue à poil deux fois maintenant et nous sommes en couple, pas vrai ?
Je me tourne pour me retrouver face à lui, car je veux voir sa réaction. Je remarque qu'un sourire timide a fait son apparition sur son visage, cela ne l'empêche pas de bégayer et de perdre ses moyens, devant moi. Pour être totalement honnête, j'adore faire cet effet à mon cher coloc, il est trop mignon.
-O-oui, nous sommes en couple... finit-il par affirmer.
Je suis officiellement en couple avec Antoine Dubois, un mec que je pensais homophobe il y a peine trois mois.
(1009 mots)
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Vertige-Histoire gay
RomanceS'accepter, s'affirmer et s'aimer Réussir à obtenir c'est trois bases de la vie peut paraitre énorme pour un simple adolescent quand, pendant une grande partie de leurs vie, nous lui avons collé une étiquette totalement fausse. Ça va se révéler enc...