🌟Rémy🌟 (14)

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Ma petite sœur, Alice (Alix), à énormément insister pour organiser une sorte de soirée entre frère et sœur. Les deux lits simples sont collés ensemble pour former un lit double, aux milieux de sa chambre, son ordinateur portable est au bout des matelas. Je ne sais pas encore ce qu’elle a préparé pour le reste de la veiller, mais je sens que ma petite sœur va vouloir jouer les détectives avec moi. Petite parenthèse, Alycia à gentiment accepter la requête de sa meilleure amie et elle va dormir dans le salon pour nous laisser tranquille.
-Tu vas faire quoi pour repayer ton skate ? demande Alice une fois que nous sommes enroulés dans les couvertures encore à l'image d'une princesse Disney. (Quand je vous dis qu'elle est accro)
Je soupire en roulant des yeux me trouvant stupide d'être triste juste pour une planche à roulette cassé…
-Maman va payer une partie des frais avec moi, elle se sent coupable, je pense.
-Pierre a peur d’elle, j'en suis sûr !
Nous rions de sa remarque, car si ça se trouve, cette affirmation est vraie. Une fois calmé, nous choisissons un film à écouter, malheureusement, ma sœur ne m'écoute pas et lance Alice aux pays des merveilles.
On écoute une trentaine de minute du long métrage, c'est un enfer, j'avoue, puis ma sœur appuis sur la touche pause, tout cela sur un coup de tête.
-Pourquoi tu arrêtes le film ? m'exclamais-je plus qu'étonner, car nous n'avons jamais le droit de mettre pause quand on écoute un Disney, habituellement.
Elle bondit hors du lit pour aller chercher un stylo et un carnet qui se trouve dans sa table de chevets. Elle mordille le bout de son crayon un court instant, puis lève les yeux vers moi :
-Nous devons parler d’Antoine, c'est obligatoire, frère.
Je reste silencieux tandis qu’elle me regarde avec insistance. Elle tire son carnet et son stylo sur mes jambes, pour tresser deux nattes assez négligé. Ma sœur attaches, finalement, ses tresses, reprenant sont matériels(son stylo et son carnet).
-Tu es amoureux de lui ?
-Je ne crois pas…
Elle note deux-trois phrases dans son livre, ne m'adressant plus la parole jusqu'à :
-Je sais que vous vous êtes embrassé, pendant le repas de famille. Tu as aimé ?
-Qui te l'a dit ?!
-Secret professionnel, mais ses Alycia. Antoine lui a dit et là, je te le dis. Tu as aimé ou non ?
-Oui, j’ai aimé, soupirais-je sans vraiment assumer mes propos.
-Alors dis lui ! C'est simple, non ?!
🌟🌟🌟
Je rentre dans ma chambre le lendemain matin, je retrouve Antoine encore assis a notre bureau. Il fait les travaux qu'il n'a pas pu finir en classe, mon coloc travaille en cours, mais n'a jamais le temps de terminé les exercises, car il ne comprend rien, même avec l'aide des profs.
-Antoine ? disais-je anxieux.
Il tourne la chaise de bureau vers moi. Directement, j’aperçois d’énorme cerne sous ses yeux dû à sa récente insomnie, il me fait de la peine à toujours avoir le nez fourré dans ses livres.
-On doit parler de notre… baiser. Nous évitons le sujet depuis une semaine maintenant. Ça ne peut pas continuer comme ça...
-J’ai des devoirs à faire Rémy, je n'ai pas le temps.
-Mais… J’ai aimé qu'ont s'embrasse...
Il semble choqué par l'information sauf que nous ne pouvons pas continuer notre conversation parce qu’elle est interrompue, encore une fois, par la sonnette de la porte d’entrée. Ma mère et Pierre son parti pour la fin de semaine et avec l'autorisation des adultes, moi et Antoine avons invité deux amis pour passer la soirée.
Je vais ouvrir, un peu déçue. Je n'ai pas le temps de voir qui a cogné que je me fais attaquer par Myranda me sautant dans les bras, heureuse de me voir. Ça fait environs deux semaines que nous ne sommes pas vus parce qu'elle était partie en vacances.
Derrière ma meilleure amie, il y a une fille du même âge. Je suppose que c'est la fameuse amie d'Antoine, elle a une longue chevelure et des yeux d’un bleu perçant. Je ne la sens pas cette nana. Mon coloc va saluer la fameuse fille et lui fait un câlin rapide. J'apprends par la même occasion qu'elle se prénomme, Axmina.
Nous sommes réunis dans le salon. Les autres discutent tranquillement, tandis que je dévisage Axmina. L’amie de mon coloc est allongée sur le canapé, sa tête posée sur la cuisse du blond.
C’est moi qui devrais être à la place d'Axmina.
Je croise le regard d'Antoine et un sourire moqueur apparait sur ses lèvres. Je ne comprends pas directement la raison de ce sourire, puis il joue dans les cheveux de son amie.
Il fait ça pour rire de ma jalousie.
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