Il est environs six heures du matin et je ne suis pas capable de me rendormir. Je jette un coup d'œil à mes côtés pour voir le fameux Rémy, ce n'est pas le Rémy que j'ai l'habitude de voir, il est encore endormi et rien n'a changé, mais, je le trouve différent. Les traits de son visage sont joliment détendu et ses magnifiques cheveux brun clair, sont encore en bataille, il reste tout de même ravissant
Comment fait-il pour ne pas voir ce que je vois quand je pose mon regard sur lui ?
C'est sur ces tristes pensées que je m’extirpe délicatement de l’emprise de mon coloc. Je me dirige le plus silencieusement possible, vers le placard, essayant de ne pas réveille le brun.
J’enfile un pull gris puis un t-shirt blanc (par-dessus le sweat), je termine m'a tenu du jour avec un jean noir et je me coiffe rapidement, de toute manière, je n’ai pas besoin de passer trente minutes devant le miroir, je suis beau et ça naturellement. Parfois, je me surprends à penser des trucs assez tordus.
Je m'apprête à sortir de la pièce quand soudainement, je sens un petit être humain se coller à mon dos. Je caresse ses avant-bras, qui sont serrés contre mon ventre et Rémy murmure :
-On représente quoi l’un pour l’autre ?
Rémy vient vraiment de dire ce que j’ai entendu ?
-Je ne sais pas…
-Est-ce que tu as des sentiments pour moi ?
-Et toi ?
-Je crois que la réponse est oui... et depuis un moment déjà...
Nous nous retrouvons face à face. Les joues de mon coloc sont aussi rouge que deux tomates, le rendant irrésistible. Malheureusement pour moi, aucun mot ne veut sortir de ma bouche, mais je ne me décourage pas et laisse mon corps guider mes actions et peux être ma relation avec Rémy.
J'ai le choix entre l'embrasser ou le gifler donc, seule mes lèvres contre les siennes vont être réponse à ses questions… et non ma main sur son visage.
🎺🎺🎺
Je monte les escaliers menant à la cuisine, dans laquelle ma petite sœur et Alix mange les derniers pains aux chocolatines que nous avons (Autrice : pain au chocolat + chocolatine = pain aux chocolatines, comme ça plus aucun débat débile, je suis trop intelligente.)
Quand Alycia remarque ma présence dans la pièce, elle me dévisage fortement, puis s’exclame sur ton autoritaire qui me fait un peu peur sur le coup :
-Toi, tête de gland, tu me suis !
Je n'ai même pas la possibilité de montré tout mon désaccord, car elle agrippe avec fermeté mon bras pour me trainer dans sa chambre. Une fois dans cette pièce, je réalise par quel parti du corps, elle m’a appelé :
-Je ne suis pas un gland, ok ?!
-Oui, tu es un bout de tuyau pour homme, mais ce n'est pas pour ça que tu es là, pourquoi tu souris comme ça, on dirait un singe.
Elle réfléchit pendant quelques secondes avant de dire grâce à une étrange illumination :
-Ha, je sais, tu as astiqué la baguette magique de Rémy ?
-Non, je n’ai pas fait de magie avec Rémy…
Ma sœur se met à me détailler avec jugement, incertaine de mon affirmation. Alycia ne dit plus rien, pour se mettre à fouiller dans la table de chevet, appartenant à Alix. Finalement, elle en sort un carnet et un stylo.
-Il s’est passer quoi avec Rémy hier soir ? dit-elle en écrivant des notes dans son calepin.
-Nous avons simplement dormi ensemble… soupirais-je en roulant des yeux.
🎺🎺🎺
Je rentre dans le lycée, ma musique à fond dans mes écouteurs. Je marche d'un pas lent en direction de mon casier, déjà épuiser de ma journée, il est seulement neuf heures du matin, c'est pour tout vous dire.
Je vais rejoindre mon meilleur ami, Alex, en trainant un peu du pied. J'arrive enfin à sa hauteur, sans même me dire un petit salut, il me demande, intrigué, mais surtout amusé de la tête que j’ai :
-C'est moi ou tu as l'air d'un pénis séché au bord d'une plage ?
Pourquoi on me compare toujours a un sexe masculin aujourd’hui ?
-Bof, c'est juste que ma sœur à jouer les détectives avant de partir et tu connais Alycia.
-Toi et Rémy, vous avez encore baisé, c’est ça ? dit-il en évitant ma réponse qui ne parlait pas du tout de mon cher coloc prénommé Rémy.
Je lui donne une petite tape derrière le crane pour lui faire comprendre de se la fermer, mais cela le fait plus rire que l'empêcher de faire des sous-entendus sexuels.
-Je suis sûr et certain que c’est toi qui insert l’engin dans son trou !
Je me retiens de rigoler face à sa tirade, car il le dit avec une assurance assez cocasse, mais a la place de céder, j'enchaine immédiatement :
-La ferme Alex, nous avons juste dormi ensemble, pas besoin de toujours s'astiquer le poireau dans la vie !
-C’est ça, vous avez ''dormit'' !
Cette fois, on craque tous les deux. Nous partons dans un fou-rire incontrôlable. C'est uniquement au bout de quelques minutes que nous reprenons notre souffle, mais mon meilleur ami ne s'arrête pas là. Il se met à caresser sensuellement son torse de manière exagéré, tout en gémissant :
-Ho, oui, mon petit Antoine, suce-moi la saucisse !
-Tu me fatigues Alex Durand !
(Autrice : La maturité n’est pas en moi et j’en suis fière !)
(904 mots)
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Vertige-Histoire gay
RomanceS'accepter, s'affirmer et s'aimer Réussir à obtenir c'est trois bases de la vie peut paraitre énorme pour un simple adolescent quand, pendant une grande partie de leurs vie, nous lui avons collé une étiquette totalement fausse. Ça va se révéler enc...