Cela faisait quelques minute qu'Alexandra était assise dans cette grande pièce munie d'un miroir qui recouvrait tout le mur à côté d'elle. Elle laissa voyager son regard dans la chambre qu'elle trouvait malgré tout très jolie. Le sol était en marbre mauve et il était froid sous ses pieds nus. Il y'avait des vases un peu partout plus une porte entre ouverte qui menait sans doute à la salle de bain.
Ça n'a rien avoir avec le minuscule espace dans lequel j'ai vécue toute ces années. Et peut-être que si j'avais eu une chambre comme celle-ci, mon calvaire aurait en un certain sens été légèrement plus doux.
La chambre dans laquelle elle se trouvait était grande. Il y'avait en plus de l'énorme miroir, un grand lit qui avait été repoussé contre le mur du fond. Et en dessous de la fenêtre de verre qui faisait face à la porte se trouvait un beau et grand canapé de couleur beige garni de petits coussins de la même couleur.
Assise sur une chaise, Alexandra se croyait espionnée et avait donc peur de bouger. Au bout de quelques temps, n'entendant aucun bruit, elle se risqua à se lever. La première chose qu'elle fit, s'était de se regarder dans la glace.
Quand je pense que ça fait 9 ans que je ne me suis pas vu. C'est donc à ça que je ressemble depuis le temps. J'ai gardé le nez de maman constata-t-elle avec joie.
Relevant lentement sa robe elle regarda sa peau marquée afin de voir l'étendue des dégâts. Idée qu'elle abandonna très vite au vu du tableau.
Après avoir écourté son inspection, elle s'avança doucement vers la porte en priant pour qu'il ait oublier de la verrouiller.
Zut ! Rouspéta-t-elle intérieurement.
Elle se dirigea alors vers la porte entre-ouverte du fond pour y découvrir comme elle le soupçonnait une salle de bain de la même couleur que le sol de la chambre. Ne voyant aucun intérêt à la visiter, elle se retourna vers les grandes fenêtres et après être montée sur le canapé pour atteindre la poignée, elle constata qu'elles aussi étaient verrouiller. Elle remarqua qu'elle était au premier étage.
La distance n'est pas si grande que ça. En faisant attention je pourrais sauter sans pour autant me casser un membre calcula Alexandra. Mais pas tout de suite en tout cas, je n'aurai pas de seconde chance. Il serait donc vraiment con que je rate ma seule opportunité de m'en sortir à cause de ma précipitation. D'ailleurs même si je le voulais je ne pourrais pas vu qu'elles sont verrouillées. À moins que je les brises.
Elle s'installa sur le canapé qu'elle trouvait très doux et se remis à regarder le jardin en déduisant que c'était le printemps au vu de la taille des plantes et des arbres qui le peuplait.
Il est immense ce jardin, il serait idéal pour jouer à cache-cache en cas de fuite. Il y'avait cependant des hommes postés un peu partout. Je ne vois même pas clairement le portail d'ici. Comment je vais faire pour l'atteindre si jamais je réussis à sortir de la maison. La meilleure solution c'est de couper à travers le jardin pour essayer de passer par-dessus le mur. Mais même dans ce cas comment je vais pouvoir l'escalader ?
Enfant j'ai jamais été doué en sport, donc escalader un mur ne serait pas de tout repos surtout après toutes ces années d'inactivité.
Alexandra était en train de calculer les probabilités de réussite de ses différentes alternatives lorsque du bruit devant la porte lui signala l'arrivée de quelqu'un. Se levant immédiatement et à grands pas elle retourna se rassoir sur son siège avant que la porte ne s'ouvre sur deux femmes qui ne faisaient pas attention à elle. L'une d'entre elle tirait deux chariots où pendaient plusieurs housses à vêtements, tandis que la deuxième trainait deux grandes valises qui avaient plus l'air de contenir du matériel qu'autre chose.
Les femmes à qui elle donnait la trentaine portaient chacune une blouse bleue nuit. Juste après elles, s'en suivi un homme qu'elle trouvait efféminé, qui quanta lui avait les cheveux en chignon et était moulé dans un pantalon en jean et aucuns d'entre eux n'avait le visage gai.
Je sens que ça ne va pas être une partie de plaisir.
Je les regardais discrètement et les vis faire sortir leurs affaires. Des choses que je n'avais jamais vus.
Faut avouer que je n'ai pas eu le temps de voir beaucoup de choses avant d'arriver dans cette maison.
Pendant qu'ils s'affairaient, la grande porte devant moi s'ouvrit une fois de plus pour laisser passer un autre homme qui poussait une sorte de lit comme celui des hôpitaux en plus fin. Et sur ce lit se trouvait un casque à cheveux.
Mais qu'est qu'ils comptent me faire à la fin ?
Après ce monsieur au lit d'hôpital, Félix fit à son tour son entrée.
Il me lança un bref coup d'œil avant de se retourner vers les personnes dans la pièce.
- C'est elle. Vous lui ferez un travail complet, de la pointe des cheveux jusqu'au bout des orteils. En ce qui concerne l'épilation vous enlèverai tout. Pour ces cheveux, rendez les plus beaux mais ne les lui coupez pas tant qu'elle ne vous le demandera pas. Enfin si elle vous adresse la parole bien-sûr. La robe quanta elle doit être sexy, et ce n'est pas important qu'elle ressemble à celle d'une pute ou pas. Je la veux blanche et légère, car après tout, il s'agit d'un mariage. Et une dernière chose, si elle se montre récalcitrante faite appelle à Max pour la calmer, il est juste derrière la porte.
- Quanta vous mademoiselle Smith, restez aussi sage qu'une image si vous ne voulez pas que je m'emporte siffla-t-il avant de refermer la porte derrière lui.
- Mademoiselle ? Entendis-je au loin.
Mademoiselle, venez avec nous s'il vous plaît me demanda l'une des deux femmes.
Alexandra se leva de sa chaise pour suivre les deux femmes qui se dirigeaient dans la salle de bain.
- Déshabillez-vous maintenant et allez dans la baignoire. Nous allons vous donner votre bain.
L'idée de montrer mon corps à des inconnues me fit frémir. Mais après tout c'était des femmes qui avaient en générale les mêmes attribuent féminins que moi. Et si je ne le fais pas volontairement, Max pourrait venir me déshabiller de force et se serait encore pire. Cette idée me convainquit et je fis ce qu'elles me demandaient et j'entrais dans la baignoire. L'eau était très chaude et moussait abondamment.
On peut dire que ça change de mes rares douches vites fait de d'habitude.
Il y'avait de très bonnes senteurs qui emmenaient de l'eau dont l'odeur prédominante était celle de la vanille. Je fermais inconsciemment les yeux afin de profiter de ce moment, quand je sentis des mouvements dans mon cuire chevelure.
Elles étaient en train de défaire mes tresses. J'avais mis beaucoup de temps pour les faire.
Je retirai violement mes cheveux de leurs doigts.
- Ne vous en faites pas on ne va pas les couper. On veut juste les rendre encore plus beaux. Faites-nous confiance.
Confiance ? Vous pouvez bien parler vous. Ce n'est pas vous qui avez dû subir tous les mauvais traitements de Félix.
Après un soupir de résignation, je lâchai la prise que j'entretenais sur mes tresses, afin de laisser les deux femmes continuer.
A suivre...
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👂Parle moi...😢🤐
ActionAu bout de plusieurs minutes j'ouvris enfin les yeux pour me rendre compte que tout était vrai, réel. J'étais belle et bien dans cette pièce sombre qui sentait le renfermé et mes parents avaient eux aussi été belle et bien tués, j'avais été kidnappé...