👂🏼PARLE MOI✍🏽✍🏽👂🏼ÉPISODES :13👂🏼

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Tout le long de la route, Christopher ne cessait de tendre son doigt sous le nez d'Alexandra pour vérifier si elle respirait toujours, et à chaque fois il en éprouvait un réel soulagement. Émotion qu'il ne pouvait d'ailleurs pas expliquer.

Au vu de ses blessures, elle aurait besoin d'un médecin se décida t'il en lançant un coup de fil sur le kit mains-libres de sa voiture. Les multiples bip prolongés de l'appel, raisonnaient dans l'habitacle en cuir noir de la voiture pendant quelques secondes avant que la voix du médecin ne les remplacent.

- Bonsoir docteur Barnes, désolé de vous réveiller mais j'aurais besoin de vous dans les plus brefs délais entama t-il sans préambule.

- Bonsoir Monsieur Walstein, qu'est ce qui se passe? Vous allez bien? Demanda le médecin inquiet.

Pas la peine de se perdre en explications, il comprendra de lui-même quand il viendra.

- Je ne peux pas tout vous expliquer au téléphone.

- J'arrive immédiatement conclut alors le médecin.

- Je vous envoie l'hélicoptère sur le toit de votre immeuble pour vous récupérer. Soyez prêt dans 20 minutes. Rajouta Christopher avant de raccrocher.

À la suite du docteur, je composai le numéro de mon pilote pour lui demander d'aller immédiatement chercher mon médecin pour le conduire sur mon domaine.

Après m'être éloigné du lieu où j'avais trouvé la jeune femme, j'avais roulé comme un fou pour atteindre au plus vite mon manoir. Ainsi, au bout de plus d'une quinzaine de minutes de route, j'arrivai devant mon immense portail en fer forgé noir, marqué de la grosse lettre W en son milieu. J'entrai donc mon code d'accès, et le portail s'ouvrit grandement pour me laisser passer. 

Il s'agissait d'une ancienne ferme de 10 hectares que Christopher avait racheté il y'avait à peu près 7 ans de cela. Il avait fait tout raser pour y construire une immense maison de 4 étages tous aussi surdimensionnés les uns des autres, et reliés entre eux par un ascenseur.

Le manoir était entre autres doté de plus d'une trentaine de pièces dont une vingtaine d'entre elles étaient des chambres avec salles de bains individuelles. Ce bijoux de l'immobilier comportait également trois dépendances, une piscine externe et interne qui s'étendait chacune sur environ une dizaine de mètres, toutes deux chauffantes, un cours de tennis, un terrain de basket, une écuries, une petite forêt et même d'un lac privé.

L'intérieur quant-à lui était munie de tout ceux dont il avait besoin pour ne pas avoir à sortir. Cela allait du mini hôpital privé suréquipée géré par le docteur Barnes jusqu'au sauna. Il avait toujours voulu posséder une maison aussi vaste, mais le fait d'avoir un mini hôpital chez lui ne faisait pas partie du plan initial.

Seulement, quand son frère tomba gravement malade, cette idée germa dans son esprit, car il fallait bien avoir de quoi le soigner. C'est ainsi que pour lui, avoir un hôpital privé chez lui, était aussi banale que d'avoir une salle de bain.

En plus de toutes ces commodités, le manoir de plus de cinq mille mètres carrés, comportait en son sein une grande salle de balles, qui avait déjà servi quatre fois. Il ne manquait plus qu'un centre commercial pour qu'on se croit dans une ville à part entière.

Même son meilleur ami John lui avait reproché cette construction, en jugeant que c'était trop grand pour une seule personne. Mais Christopher était ainsi fait, il adorait avoir beaucoup d'espace, et la perpétuelle solitude qui l'accompagnait, elle aussi avait besoin de beaucoup d'espace.

Ainsi quand il en n'a eu les moyens, il se fit plaisir avec ce chef d'œuvre architectural.

Il n'avait pas besoin de la plupart de toutes ces choses qu'il avait installé, mais c'est souvent le genre de dépenses inconsidérées qui se créent quand on a tellement d'argent que l'on ne sait pas quoi en faire.

Roulant aussi vite que je pouvais, je traversai la grande allée bordée de grands arbres jusqu'à arriver à la grande fontaine qui en marquait la fin, puis j'en fit le tour pour me garer directement sous le porche du manoir.

Après avoir coupé le moteur, je fis le tour du véhicule presqu'en courant afin de récupérer ma passagère.

Avec Alexandra dans les bras, j'ouvris la porte d'entrée, puis je traversai le vaste hall d'un blanc maculé au pas de course et pris cette fois-ci l'ascenseur plutôt que les escaliers.

Arrivé dans l'unique chambre voisine à la mienne, je la déposai avec une douceur qui me surpris moi même, avant de me redresser pour la regarder.

Je retournai ensuite dans le bureau attenant à ma chambre, pour aller y chercher une paire de ciseaux ainsi qu'un de mes t shirts, plus un de mes pantalons de jogging .

- Il ne faut pas que je la laisse dans ses vêtements mouillés dit-il, avant d'entreprendre à découper le peu d'habits qui lui restaient.

Ma tache finie, je continuai dans la salle de bain et ramenai une serviette chaude, que je passai sur tout son corps afin d'en nettoyer les tâches de sang. Je l'entendais gémir de douleur a certains endroits, sans pour autant qu'elle se réveil. Arrivé sur son visage, j'enlevai le trop plein de maquillage qui avait coulé ainsi que son rouge à lèvres que je trouvais excessif, pour enfin entrevoir ses belles lèvres que je ne pu m'empêcher de fixer.

C'est comme si le rose naturel de cette bouche m'appelait. 

Je secouai la tête pour me ressaisir et me redressai pour l'habiller, quand je remarquai à quel point les courbes plantureuses de son corps étaient parfaites. Sa peau maintenant nettoyée était laiteuse, et même marquée, elle était d'une beauté sans pareil. Les traits de son visage étaient doux et captivants. Je ne pu me retenir de passer mes doigts sur sa joue douce et se contact me fît frissonner.

Ce n'est pas le moment de jouer au voyeur se reprit Christopher.

Je pris alors le pantalon pour le lui enfiler, quand je tremblai une fois de plus au contact de sa peau.

Soulevant doucement sa tête, le lui passais le t shirt, puis je déroulai la tresse qui était enroulée autour de son cou pour la permettre de mieux respirer. Je retirai les choses qu'elle avait dans les cheveux tout en les séchant avec une serviette sans pour autant défaire la tresse.

- Il faut que je songe à payer un sèche cheveux dit-il à haute voix pour lui même.

Tu parles comme si elle allait habiter avec toi.

- Après les avoir séchés à la serviette, je constatais agréablement qu'elle avait les cheveux les plus longs et les plus doux que je n'avais jamais vu.

Je voyais et avait touché beaucoup de femmes, mais avec elle, tout me semblait inconnus... Comme plus beau.
Toutes ces taches achevées, je la recouvris et je jetai tout ce que j'avais retirer d'elle dans la poubelle de la chambre.

Je tirai une chaise, puis m'assieds en face d'elle pour l'observer, quand au bout d'un certain temps que je ne saurai quantifier, un de mes employés m'informa de l'arrivée du médecin.

À suivre...

👂Parle moi...😢🤐Où les histoires vivent. Découvrez maintenant