9 | Nagi

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« On ne se console pas des chagrins, on s'en distrait »

BIP BIP BIP

J'éteignis mon réveil, il est déjà 7h30 bordel, je suis fatigué ça m'énerve.

Je me rallongea brutalement, posant ma tête sur mon oreiller, et mon bras sur mes yeux.

Mais ce qui m'énerve le plus...

— Pourquoi je pense à toi alors que je viens d'ouvrir les yeux sale sorcière...

Ces derniers jours, Hirata était souvent souriante, enfin avec moi en tout cas, avec les autres, elle a pas changé.

Elle a plus mal au bras, je suis content.

On se déteste toujours on s'insulte encore à longueur de journée bien sur.

Et puis hier, on était jeudi, on avait sport.

JEUDI
Synthétique, Lycée

— Hirata était là ce matin, elle est où bande de merdeux ? Nous questionna le prof au vu de l'absence d'Hirata.

— J'y vais. Dis-je à Reo.

— Hein ? Sérieux tu vas pas re commencer Nagi...

Je l'ignora et me leva, le prof me demanda où j'allais, je lui dis que j'allais pisser.

J'entra dans le couloir où se trouvait les vestiaires et j'y trouva celle que je cherchais, elle galérait à mettre son bandage.

— Besoin d'aide la star des sorcières ?

— Certainement pas. Dit-elle en me tendant son bras et le bandage.

Ne cherchez pas à comprendre.

J'appliqua la crème sur ses cicatrices, cette fois-ci, ses plaies étaient fermés, elles avaient bien cicatrisé mais étaient encore assez voyante.

— Tu l'as dis à ton père ?

— Hm, non.

Je savais que c'était son oncle qui lui avait fait ces entailles, pourtant, on en a jamais parlé.

Jamais.

Mais je le savais.

— Ne reste plus seul avec lui. Dis-je en bandant son bras.

— C'est pas comme si j'avais le choix.

— Dans la vie on a toujours le choix.

— Vraiment pas. Quand mon père part, je me retrouve avec lui alors quand t-.

— Tais-toi et appelle moi quand c'est comme ça, tu veux ?

Elle se crispa, pas de peur mais surtout de surprise, elle ne s'attendait pas à ce que je dise ça.

Pourquoi j'ai dis ça ?

Parce que je le pense, et quand je suis avec elle, je dis tout ce que je pense sans rien craindre.

— T'as encore mal ? Demandais-je.

𝐅𝐋𝐄𝐌𝐌𝐀𝐑𝐃Où les histoires vivent. Découvrez maintenant