𝐅𝐋𝐄𝐌𝐌𝐀𝐑𝐃

6 | Nagi

« Soirée ? »

Quelques semaines étaient passés depuis ce qu'il s'était passé dans le bus avec Hirata, nous avions fait comme si de rien était et continué comme si de rien était.

Je suis le gars qu'elle déteste, et elle est la fille que je déteste.

Nous venions de sortir de cours pour allez en pause, j'étais avec Reo, nous nous arrêtions toute les deux minutes parce qu'il tchekait la moitié du lycée, j'en avais marre, alors je lui fis la remarque.

— Tellement tu tchek des gens on a plus de récré frère.

— Abuse, il nous reste 10 minutes.

— Ouais bah à quand on va encore s'arrêter pour que monsieur Mikage tchek ses « amis ».

— T'es un hater Nagi, tu le sais ça ?

— Moi ?

— Ou-.

— Eh Reo ! S'écria une voix au loin.

C'était un mec de je sais pas quelle classe, il était avec son groupe de pote et fit signe à Reo de le rejoindre, Reo me lança un regard comme pour avoir mon affirmation, je ne suis pas un tyran non plus, je souffla et nous allons rejoindre ses copains. Je me mettais à l'écart, en jouant à un nouveau jeu sur mon téléphone.

Je ne prêtais pas attention à leurs conversations qui tournaient clairement autour des meufs, ça m'intéressait vraiment mais vraiment pas.

— Tu peux parler Kento ! Il est complètement amoureux d'Hirata-.

— Putain Noa ! Tu sais pas garder un secret !

Là ça m'intéresse.

C'était donc lui le mec qui kiffait Hirata ?

Je le scruta sur regard, je savais même pas c'était qui, et je pense sincèrement pas que ça soit le style d'Hirata.

Au vu des discussions que j'ai pu entendre et auquel ce cher Kento a participé, je peux dire qu'il a exactement 0,01% de chance qu'Hirata s'intéresse à lui.

C'est le mec qui ramène tout à lui, trop parfait... on souffle.

— Comment tu fais pour lui trouver quelque chose? Questionna un mec du groupe.

— Elle est belle.

— Peut-être être, mais elle est tellement chiante et méchante. Déclara Reo.

— Ouais mais faut avouer qu'elle est sacrément bo-.

— Ouais mais non, elle elle en a rien à foutre de toi, et puis ne parle pas comme ça d'elle, tu veux ? Dis-je sans lever le regard de mon téléphone.

Je voulais à tout prix qu'il l'a ferme, je n'aime pas ce genre de discussion, et encore moins y participer ou encore faire acte de présence, j'aimerai pas qu'on parle de ma sœur comme ça, c'est tout.

Après ça, il eut un blanc, mais je n'y prêta pas attention, qu'ils aillent se faire foutre ces vieux mecs.

— Depuis quand il sait parler ton pote, Reo ?