10 | Hirata

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ᵀᵂ - ᴴᴬᴿᶜᴱ̀ᴸᴱᴹᴱᴺᵀ

« Je me demande si un jour je regretterai mes silences »

J'ai cours ce matin, je suis actuellement en train de préparer mon bento, je ne mange jamais le matin.

— Tu fais trop la folle en ce moment. Intervient la voix de mon oncle.

Déjà ?

À l'entente de cette voix, je me figea sur place, mon père dort, mais il est là.

— Tu sais très bien que ton père va encore se casser et t'abandonner comme il le fait à chaque fois. Dans 1 mois max tout ça c'est fini ma belle, et là on verra si tu feras la maligne comme tu l'as fais vendredi.

— Tu ne t'es même pas laver les dents que tu viens déjà me menacer. Dis-je en faisant glisser mes mains sur le torchon qui pendait sur l'évier. Quelle triste vie. Repris-je.

Je me tourna vers lui et lui adressa mon plus beau sourire, les bras croisés sous ma poitrine.

Que je lui réponde ou non il me frappera, alors autant avoir de la dignité.

— Continue. Ton père part mais pas moi. N'oublie pas qu'avant d'être une Prince, t'es une Hirata comme moi. On sera toujours lié, je me donne donc le droit de t'utiliser comme bon me semble. Profite de tes derniers instants en paix, chère nièce.

— Tu as tout faux. Tu n'as aucun droit sur moi, si pour toi me frapper jusqu'à que tu sois épuisé est un droit, soit, fais toi plaisir. Mais je n'appelle pas ça un droit mais un abus. Ce qui prouve que t'es tombé bien bas... Cher oncle.

Je mis mon bento dans mon sac, rajoutant une bouteille d'eau.

— Oh et, avant d'être une Hirata je suis une Prince. J'ai simplement mis ce nom de malheur en premier parce que j'habite au Japon. Et je ne veux pas être directement assimilé à mon cher père, mais obtenir ce que je veux par mes propres moyens. Ce qui n'est visiblement pas ton cas puisque tu profites de sa notoriété comme si t'étais son 9 mois, mon pauvre va te chercher un taffe tu fais peine à voir.

J'aime tellement le remettre à sa place, je me sens supérieur à lui au moins une fois.

Mes mots le touchèrent, je le sais parce qu'il avait les poings serrés, les sourcils froncés et surtout, surtout... cette veine de malheur sur son front qui ressortait à chaque fois qu'il était en colère.

Je la déteste tellement.

— Tu parles beaucoup pour quelqu'un qui a le corps meurtris par mes propres coups. Déclare-t-il.

— Et toi tu parles beaucoup pour quelqu'un qui vit grâce à l'argent qui me sera hérité... allez au revoir trou du cul.

— Eh reviens ici ! Je te jure tu vas pas t'en sortir comme ça sale s-.

Je claqua la porte et m'en alla.

Je le déteste, je le déteste, je le déteste !

LUNDI
Lycée hakuhou, 14h40.

// Nda : j'ai enfin le nom de leur lycée MDMDR //

𝐅𝐋𝐄𝐌𝐌𝐀𝐑𝐃Où les histoires vivent. Découvrez maintenant