𝐅𝐋𝐄𝐌𝐌𝐀𝐑𝐃

12 | Nagi

« Mes yeux ne voient qu'elle »

— Oh. S'exclame-t-elle.

Je sais pas ce qu'elle a sérieux, elle a arrêter de fonctionner on dirait ? Elle semble... Choquée ?

J'ai dis quelque chose qu'il fallait pas ?

— Bah... Joyeux anniversaire, Nagi.

Je me surpris moi même à afficher un petit sourire, j'arrivais pas à ne pas le faire apparaître.

— Merci, ma sorcière.

Elle me jeta une serviette en papier qu'elle avait tout crabouillé en boule, j'ai juste bougé mon bras pour l'attraper, sans trop d'effort.

J'avais commandé des frites et un hamburger, et Hirata avait commandé des pâtes au je sais pas quoi là j'ai oubliée.

On mangeait et on parlait, là je lui parlais de mon entraînement...

— Et après t'étais pas trop fatiguée ? Comment tu te sentais ? Me questionna-t-elle.

— Ouais fin on s'en fou. Parle moi plutôt de toi ? Comment tu te sens ?

— Comment ça ? Je vais bien m-.

— Tu peux mentir à qui tu veux mais pas à moi.

Elle baissa sa tête et joua avec sa fourchette en la faisant tourner sur son assiette.

Je ne sais pas pourquoi et comment, mais je remarque directement quand quelque chose ne va pas chez Hirata.

Depuis quand d'ailleurs ? Avant je la détestais de loin.

Mais maintenant... Je la déteste plus.

— Avant que tu viennes, une dispute à éclaté entre mon père et mon oncle... Je suis partis en plein milieu.

Elle m'expliqua en détail ce qui s'était passé plus tôt, je m'en voulais de ne pas avoir été la plus tôt, si j'étais allez la chercher plutôt, peut être que ça ne se serait pas passé comme ça et qu'elle n'aurait pas eu à assister à cette scène.

Mais je suis quelque peu content, que son oncle dégage parce qu'il commençait vraiment à me casser les couilles.

Et si son père apprend ce que Kaito lui fait... Ça partira encore plus loin.

— On y va ? Dit-elle lorsque nous avions fini de manger.

— Ouais j'arrive.

Après que j'ai payée l'addition - non sans les contestations d'Hirata - on sortit du restaurant, il y avait plein de boutique ouvertes dans les quartiers animés, la lumière et les néons de ces derniers nous ont attirés.

Hirata avait ma main dans la sienne, me traînant là où elle voulait.

Me demandez pas comment mais on fini par manger, encore une fois.

— Laisse moi gouter ! Dit-elle en pointant du doigt mon milshake à la vanille.

Je lui tendis, elle aspira une gorgée et elle se mit à tousser.