4 | Nagi

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« I've got my eyes on you »

Alors qu'on avait bientôt achevé notre devoir, le téléphone fixe des Hirata sonna, elle se leva et partit décrocher, je l'entendais au téléphone, elle en avait pour au moins 5 minutes je pense...

Je fixai ma feuille, lorsque le téléphone d'Hirata vibra et afficha un message, je le lu par réflexe, rien à foutre que ça se fasse ou pas...

Kaito
T'es morte, comment tu parles à ton oncle ? Et tu te prends pour qui pour me faire une morale alors que tu es toi même une pute, t'es la pute de ton lycée et t'oses parler ma baise alors que tu te fais sauter chaque jours ? Attend seulement que je rentre, que ton camarade soit là ou pas rien à foutre, je te tuerai sous ses yeux si il faut.

Merde.

J'aurai jamais du lire ce message, je ferai mieux de me remettre au travail pour pas que ça soit suspect.

Quel genre de vie mènes-tu, Liraz ?

Et c'est faux, Liraz a beau être une peste, ça n'est pas une pute.

En parlant du loup.

Elle arriva et s'installa à sa place, je faisais crari d'écrire quelque chose sur la feuille, pour paraître déconnecté, elle prit son téléphone et lu le message, elle se stoppa pendant quelques secondes mais je ne pris pas attention.

Je continuais à « écrire ».

— Nagi. Dit elle sèchement.

J'entendais sa voix qui tremblait, de panique.

— Hm ? Dis-je en relevant le regard.

— T'as lu.

Je pris un air qui voulait dire « de quoi tu parles, je ne comprend pas » mais Liraz n'est pas conne, ah ça non, elle ne l'est pas.

— Le message de mon oncle, tu l'as lu, pas vrai ? Reprit-elle.

Je leva les mains en signe d'innocence et elle eut le réflexe de se protéger avec ses mains, et de fermer ses yeux d'un coup.

Ok, je ne verrai plus jamais Hirata de la même façon.

Elle se redressa et ouvrit les yeux, je l'a regardais comme je l'a regarde d'habitude puis elle se remit au travail.

Je sentais qu'elle était gênée, et elle tremblait. J'aimerai bien lui poser des questions mais ce n'est pas le moment, elle ne répondra jamais et sera sur la défensive.

De plus, on se déteste, elle ne me fait pas confiance et elle ne se livrera jamais à moi.

Je t'aiderai en temps et en heure, quand j'en serai capable, patiente Liraz, et je te promet que plus personne ne te fera du mal.

Une vingtaine de minutes plus tard, nous avions terminés le devoir, dans le silence, pas un bruit, elle m'a dit qu'elle donnerait les feuilles parce qu'elle avait peur que je les perdes, et elle a bien raison d'avoir peur.

— Allez à jamais. Dit-elle devant la porte.

— À lund-. Elle me claqua la porte au nez.

𝐅𝐋𝐄𝐌𝐌𝐀𝐑𝐃Où les histoires vivent. Découvrez maintenant