OUR STORM OF PAIN || Bucky Fanfiction

Vingt-six

AURORE

Une fois dans ma chambre, je me permis de respirer, ce que je n'avais pas fait depuis que je m'étais approchée de Ross.

J'avais renversé intentionnellement une coupe remplie de vin rouge sur le costume gris de 10 000$ à Thaddeus, et il allait devoir débourser une fortune pour lui redonner son aspect initial.

Je revis la tache grandir et le visage du secrétaire devenir aussi écarlate que le liquide qui maculait dorénavant son habit, et je ne pus pas résister au fou rire qui grandissait dans ma gorge.

J'éclatai de rire et dû m'asseoir sur la chaise de mon bureau pour ne pas m'écrouler au sol. Oh mon Dieu, je paierais des millions pour revoir la scène.

Un toquement à ma porte me fit sursauter. Rosse qui venait se venger? Non, il ne pouvait rien faire, je n'étais pas encore majeure, et de toute façon, s'il voulait m'adopter, son dossier à mon encontre devait être blanc comme neige.

S'il voulait m'adopter.

Je secouai la tête pour écarter cette pensée de mon esprit et me levai pour ouvrir à la personne qui avait toqué.

C'était Bucky.

Il me fixa sans rien dire, mais son sourire en coin en disait long.

Je m'effaçai pour le laisser entrer et refermai derrière lui. Il se plaça derrière moi et lorsque je me retournai, il souriait toujours autant. Ça lui allait bien.

- Je ne sais pas si dire que je suis fier de toi serait une bonne chose, étant donné que tu viens de ruiner l'habit de quelqu'un... commença-t-il d'un ton moqueur.

- Ouais, mais ce quelqu'un est Thaddeus Ross, rétorquai-je en souriant.

- Alors je suis très fier de toi, rigola-t-il en tendant sa main de chair pour la poser sur ma joue.

Il plongea son regard dans le mien et mon sourire s'élargit. Il loucha vers mon rictus et je compris très rapidement le message, sans avoir à lire dans ses pensées.

Je me hissai sur la pointe des pieds et déposai mes lèvres sur les siennes pour la quatrième fois de la journée.

Je passai mes bras autour de son cou et il me rendit mon baiser. Sa main de métal se déposa au bas de mon dos et il pressa mon corps contre le sien.

Oh merde, c'était tellement bon.

J'avais tellement désiré ce contact que maintenant que je l'avais, je ne me pensais pas capable de m'en passer. Était-il possible d'embrasser quelqu'un à mort?

Je glissai mes doigts dans ses cheveux et pressai son visage contre le mien un peu plus. Il poussa un léger grognement et sa main de chair quitta ma joue pour s'enrouler autour de ma gorge délicatement.

- Tu vas me rendre fou, murmura-t-il contre mes lèvres.

BOOK BOYFRIEND ALERT!!!

Ouais, totalement.

Je recommençai à l'embrasser, avide. Il l'était autant que moi, et la peau de mon cou picotait sous ses doigts.

Mon téléphone vibra dans ma poche, interrompant notre baiser. Je repris mon souffle et il fit de même, tout en relâchant ma gorge. Je pris mon portable pour répondre à l'appel de mon père.