Trente-neuf

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AURORE

Nos baisers devinrent de plus en plus affamés, se rapprochant de ceux que l'ont avait échangés à la bibliothèque il y a quelques minutes.

Sa bouche dériva, abandonna la mienne pour découvrir le goût de mon cou. Je crispai mes doigts dans ses cheveux, le souffle coupé par la puissance de ce qui se déclenchait en moi.

Ma tête se pencha d'elle-même sur le côté pour lui laisser la voie libre. Il suçota la peau sensible dans la courbe de mon épaule, m'arrachant un gémissement.

Je me retrouvais pressée entre un mur et le corps parfait de Bucky. Mon cœur tambourinait comme un dément, seul preuve que j'étais vivante.

Comment était-ce possible d'être encore en vie lorsqu'on était sujette à autant de sensations à la fois?

James me souleva de nouveau. Je nouai mes jambes autour de sa taille, rapprochant nos bassins, si c'était seulement possible. Chaque millimètre de mon corps semblait appuyé sur lui.

Il s'écarta de mon cou, haletant. Il me transporta jusqu'à mon lit et m'y laissa tomber. Son poids recouvrit le mien. Mon organisme s'enflamma.

Je n'étais qu'un tourbillon de passion, de désir : chaque centimètre carré de ma peau criait pour son contact. J'avais envie de sentir ses mains, ses lèvres, partout sur moi.

Partout.

Mais surtout, j'avais envie de le toucher lui, de sentir son épiderme frémir sous mes doigts et son cœur battre plus vite, entendre son rythme cardiaque s'emballer et son esprit perdre la raison.

Comme s'il avait lu dans mes pensées, Bucky retira son t-shirt, exposant son torse parfait. Je retins mon souffle et laissai mes doigts découvrir leur relief.

Je le touchais enfin.

Il grogna et fut parcouru d'un frisson.

«Elle me touche. Bordel.»

Je posai mes paumes sur ses muscles et son souffle se coupa. J'explorai son torse avec mes doigts plus qu'avec mes yeux et son esprit devint agité, ses pensées illisibles. Il attrapa le bas de mon t-shirt et le remonta, exposant mon ventre.

Ma respiration se coupa, l'angoisse me frappa. Je l'arrêtai en attrapant son poignet.

- Tire les rideaux, soufflai-je.

Il ne posa pas de question. Il respectait ça et ne chercha pas à comprendre, même si son hypothèse était exacte. Je ne voulais pas qu'il me voit. J'étais trop complexée. J'avais trop peur qu'il change sa façon de me regarder après m'avoir vue.

La pièce fut plongée dans le noir. Il revint et se repositionna au-dessus de moi. Son corps retrouva le mien, notre désir pulsa davantage dans la pièce tandis qu'il me retirait mon haut.

Ma peau étant maintenant à découvert, je me sentais mise à nue. Je rougis dans le noir. Je ne voyais qu'une silhouette penchée au-dessus de moi, il était donc impossible que Bucky me voit.

Ses mains glissèrent sur mon cou, où ses plaques militaires pendaient, puis sur mon ventre. Un gémissement traversa mes lèvres. Mon homme frémit et déposa des baisers fiévreux le long de mon cou. Je n'avais jamais été touchée, pas comme ça. C'était absolument envoûtant.

OUR STORM OF PAIN || Bucky FanfictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant