OUR STORM OF PAIN || Bucky Fanfiction

Cinquante-deux

AURORE

Allongée sur le dos, les mains dans les cheveux de Bucky, je fixais le plafond en souriant. J'étais réveillée depuis quelques minutes et James ne tarderait pas à faire de même. En ce moment, il dormait encore, la tête sur mes seins nus.

Je lui avais montré mon corps cette nuit.

Et il m'avait trouvé parfaite.

Parfaite.

Mon sourire s'élargit. Une chaleur familière s'installa sous mes joues et je fermai les paupières pour me souvenir dans les moindres détails de nos ébats de la nuit.

Ça avait été magique, encore plus que d'habitude. Je m'étais sentie encore plus intimement liée à lui. Non seulement ses mains me touchaient, mais ses yeux également. J'avais ressenti la caresse de son regard sur mon corps.

Je frissonnai à ce souvenir. Ça avait été le meilleur moment de ma vie, la meilleure nuit de ma vie, les meilleures sensations de ma vie.

Un faible grognement monta de ma poitrine. Je sentis les doigts de Bucky bouger contre mes côtes et ses paupières papillonner contre ma peau nue. Il leva lentement la tête et son regard endormi croisa le mien.

- Bonjour, toi, ricanai-je.

- Bonjour, murmura-t-il.

Il reposa sa tête sur mes seins et soupira lourdement, les yeux fermés. Il appréciait la caresse de ma poitrine sur sa joue et refusait de bouger de là.

Je laissai mes doigts dans ses cheveux un instant, puis je les retirai pour suivre la courbe de ses traits avec mon index. Un sourire titilla ses lèvres, que je caressai avec mon pouce.

- Tes mains sont douces, susurra-t-il.

Je souris d'avantage.

- Tes seins aussi, blagua-t-il.

Je ricanai en rougissant tandis qu'il enfouissait son visage contre ma poitrine. Il entoura ma taille et me serra contre lui un peu plus fort.

- Bordel que t'es parfaite, résonna sa voix étouffée par mes seins.

Mes pommettes devaient être aussi rouges que la couverture de Good Girl, Bad Blood en ce moment. Je sentais le feu s'affoler sous ma peau.

- Pas autant que toi, répondis-je tout bas.

Il releva la tête pour planter son regard dans le mien. Celui-ci dériva le long de mon cou, de mon buste exposé, de mon ventre et remonta pour retrouver mes yeux. Sa façon fascinée de me contempler suffisait à faire naître des papillons dans mon ventre.

- Nah. Tu es parfaite, argumenta-t-il.

Je piquai un énième fard et il sourit fièrement, ravi par ma réaction.

Nous restâmes enlacés dans cette position pendant plusieurs minutes encore. J'étais à ma place entre ses bras. Il était ma safe place. Il était ma maison.

Je pouvais affirmer, grâce à son esprit plutôt bruyant, que c'était semblable de son côté.

Le soleil se leva lentement, atteignant un haut point dans le ciel. Il était près de 11h00 et nos estomacs se plaignaient pour être nourris. Nous nous levâmes donc pour cuisiner quelque chose.