OUR STORM OF PAIN || Bucky Fanfiction

Soixante-et-un

AURORE

OH MON DIEU.

J'ÉTAIS FIANCÉE À BUCKY.

DEPUIS HIER.

ET MAMAN ÉTAIT GUÉRIE.

Lovée contre mon fiancé (PUTAIN DE BORDEL DE MERDE), j'écoutais les paisibles battements de son cœur tandis qu'il dormait sous moi.

J'avais une main posée sur son torse nu et l'autre dans ses cheveux. Je déposai un baiser sur sa joue avant de me lever pour aller boire de l'eau.

J'enfilai un t-shirt oversize (qui était en fait totalement le sien) et me rendis à la cuisine. J'aurais pu boire à même le robinet de la salle de bain, mais j'avais besoin de me délier les jambes. Je n'arrivais pas à dormir.

Je pris une longue gorgée d'eau froide et soupirai d'aise. Levant ma main droite devant mes yeux, je contemplai pour la millième fois ma bague. J'avais tellement hâte qu'elle soit à gauche!

Les pensées de Bucky m'interrompirent. Je tournai la tête vers celui-ci, qui n'était vêtu que de simple joggings gris, et déposai mon verre pour l'enlacer.

- Coucou, fiancé, murmurai-je.

- Coucou, fiancée, souffla-t-il en retour.

Il m'embrassa et je me retrouvai au paradis.

- Ton côté du lit va être froid, susurra-t-il en tirant sur ma main.

Je le suivis en riant. Il referma la porte derrière nous et se débarrassa de ses joggings. Je le reluquai sans aucune retenue et il sourit, moqueur. Cet homme était parfait de tous les points de vue.

Surtout de derrière.

Ma propre pensée m'arracha un rire.

Je m'assis sur le lit et croisai les jambes par réflexe, puisque voir James en tenue d'Adam réveillait toujours quelque chose à la jonction de mes cuisses. James en général avait cet effet. Il n'avait qu'à sourire, rire, s'étirer, me tenir la main, replacer ses cheveux, attacher ses cheveux, lécher ses lèvres ou littéralement juste me regarder pour que je devienne mouillée.

Bucky regarda mes jambes croisées, un rictus rieur sur la bouche. Il s'approcha et me domina de sa hauteur, le visage baissé vers moi. Ses yeux enflammés brûlaient mon épiderme.

- Est-ce que je t'excite, Aurore? murmura-t-il près de mon visage.

Sa main de métal remonta le long de ma jambe, effleurant ma peau d'un geste qui n'aidait en rien les choses. Je me mordis la lèvre en lui rendant son regard, le cœur battant la chamade.

- Un peu? le narguai-je.

Il s'assit devant moi et leva ma jambe droite. Il y déposa une série de baisers sans détacher nos yeux, déclenchant une envolée de papillons dans mon ventre.

Sa bouche remonta plus loin, sur mon genou, puis ma cuisse. Je gémis et serrai le drap entre mes doigts, peinant de plus en plus à soutenir son regard fiévreux.

Il sourit, amusé. Ses mains me redressèrent et il releva mon t-shirt, exposant le reste du bas de mon corps. Sa bouche disparu entre mes cuisses et je gémis pour de bon, mes doigts tirant sur ses cheveux.

Sa langue commença un travail d'expert. Je nouai mes pieds derrière sa tête et me cambrai sous lui, parcourue de frissons d'extase. La chaleur familière grandit dans ma poitrine et le bas de mon ventre alors qu'il s'affairait à me faire plaisir.