Chapitre 6: ISIS

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ISIS IVANOV

Leur femme. Ils me prenaient pour leur putain de femme. Je les rencontre se matin, enfin si on est toujours la même journée. Bref, je passe les premières heures de cours avec trois d'entre eux, je rencontre les deux autres ensuite, ils m'invitent à sortir, ils se retrouvent chez moi. Mon père appelle, je m'évanouie et je me retrouve en Italie.

J'ai fuit un fou pour me retrouver avec des ... je n'ai même pas les mots. Putain, je ne peux pas être leur femme ... à tout les cinq.

Je les regardais à tour de rôle, mais aucun ne réagissait.

- Votre femme? Répétais-je pour être sur que j'avais bien entendue.

Mais encore une fois, aucune réponse. Tous fixèrent le sol à l'exception d'Éros. Il tournait les talons avent de se diriger vers le bar pour prendre une bouteille de whisky.

- Éros tu as deux options ... tu dépose la bouteille ou je te l'enfonce dans la gorge jusqu'à ce qu'elle ressorte par ton cul

Je pu voir son corps se crispé et il déposa tranquillement la bouteille avent de poser ses mains sur le bar, s'en même m'adresser un regard.

- Est-ce que l'un d'entre vous va me répondre?

Toujours rien.

- D'accord ... dans se cas, je vais continuer à parler ... votre femme, a vous cinq ... un d'accord, deux sa peux passer, mais cinq ses une blague ... vous attendez quoi de moi, que je me déshabille et que je me couche totalement nu sur la table pour que vous passiez sur mon corps un après l'autre

Automatiquement, les cinq me regardèrent avec de la colère dans les yeux.

- Ça va se passer comment ... un après l'autre? Séparément? Tous en même temps ... il faut dire que j'ai un vagin, un cul, une bouche et deux mains ... oh mais attendez ... ça fait cinq ... non de Zeus, je peux vous prendre les cinq en même temps ... comme une PUTAIN DE SALOPE ... depuis ma naissance ses exactement se que je suis alors cinq fois de plus sa ne devrais rien changer dans ma vie de merde

Le bruit de verre brisé me fit sursauter et mon regard se posait directement sur Arès. J'ancrai alors mon regard dans le siens. De la colère, de la tristesse et du ... désir. Ses yeux me perturbais, comment peut-ont avoir autant de sentiment contradictoire dans le regard. Je pouvais voir son torse monté et descendre de façon saccadé, ses poings serrés comme si il allait frapper.

Rapidement, Arès marchait jusqu'à moi et levait la main. Mon corps réagis de lui-même et je me protégeais la tête avec mes bras.

Toujours se foutu réflexe.

Je relevais la tête tranquillement en laissent retomber mes bras le long de mon corps et je remarquais la main d'Arès rester dans les airs. A la hauteur de ... mes cheveux. Lorsque j'ancrai de nouveau mes yeux dans les siens, je vis encore de la tristesse, mais aussi de la peur.

- Ma chérie ... tu ... tu croyais que j'allais te ... frapper?

- Tu ... tu es arrivé tellement vite ... tu avais les poings fermer et ... tu as levé le bras ... je ... ses un réflexe ... je suis désoler ... désoler Arès, je suis désoler, je ne voulais pas

Les larmes coulaient de nouveau et je me mis à sangloter violemment en répétant des excuses envers Arès. Je tombais alors a genoux au sol, hurlant ma douleur et ma peine depuis ces quinze dernière années, je pleurais ma mère qui n'avait jamais été présente, je pleurais la perte de mon innocence, je pleurais pour ceux que j'avais considéré comme ma famille, je pleurais la perte d'Osiris qui me détruisais encore aujourd'hui.

L'obsession des dieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant