Chapitre 23: ISIS

505 19 9
                                    

ISIS IVANOV

De la musique country que je reconnaissais se faisait entendre et mon corps bougeait doucement collé contre un torse. Entendre la chanson Your Man de Josh Turner relaxait instantanément mes muscles ankylosés. Doucement, j'ouvrais les yeux et je remarquais que j'étais dans une voiture, contre le torse d'Hermès alors que Seth était au volant. J'entendais légèrement les voix des jumeaux, Apollon et Miguel derrière, se qui me rassurait. Ils sont tous présent. Mon regard descendait sur mes mains et je me redressais rapidement, gardant mon regard sur celle-ci, pleine de sang.

- Miguel ... combien?

- Isis, tu ...

- Combien? Le coupais-je.

- Douze. Dit-il en soupirant.

- Pourquoi? Dis-je en tournant mon regard vers mon frère de cœur.

- Ils voulaient vous livrez a Alexeï et ils voulaient me tué

Je hochais tranquillement la tête avant de porter mon regard sur la fenêtre à côté de Seth. Je regardais le paysage, s'en vraiment le regarder.

Encore une fois, mon géniteur a essayé de me baiser. Je me demande si un jour je vais pouvoir avoir une vie normal et ne plus avoir besoin de me cacher de qui que se sois. En tout cas, la normalité que peut m'offrir la vie de femme de mafieux.

Mais aujourd'hui, Miguel aurait pu mourir. Si Alexeï était arrivé, les Lombardi aurait été torturé jusqu'à se que mort s'en suivre.

- Je fais juste apporter des problèmes ... l'un d'entre vous risque de un jour de mourir par ma faute

A l'exception de la radio, plus un son ne se faisait entendre dans la voiture et je pouvais sentir leur regard sur moi. Encore une fois, je les ignorais.

Après se qui me parut une éternité, ont arrivait enfin a la villa des Lombardi. Toujours dans un silence de plomb, je sortais de la voiture et j'entrais dans la villa. Je savais que Miguel me suivrait jusqu'à dans ma chambre et la salle de bain. Il sait mieux que personne que je suis sur le point d'exploser.

J'ouvrais l'eau et je me débarrassais rapidement de mes vêtements souillés de sang et j'entrais dans la douche. L'eau chaude voir bouillante tombais sur ma peau, avant d'être absorber pas le siphon. Je ne pouvais m'empêcher de fixer l'eau rougeâtre disparaitre s'en laisser de trace.

Miguel aurait pu mourir.

Mes maris auraient pu être tués aussi.

Par ma faute.

Tout ceci est de ma faute.

Le simple fait que j'existe risque de coûté la vie a des personnes que j'aime. Osiris est mort pour que je reste en vie. Si ont était resté en Russie Osiris et moi, mon jumeau serais toujours en vie, les Lombardi ainsi que Miguel continueraient à vivre leur vie de mafieux. Personne ne serais mort, personne ne serais en danger. J'ai voulu fuir la Bratva, j'ai voulu quitté la Russie, j'ai voulu vivre cacher.

Tout est de ma faute.

Des larmes coulaient sur mes joues, une boule se créait dans ma gorge et mes jambes tremblaient. L'image du corps inerte d'Osiris hantait encore mes pensées derrière mes paupières closes.

Tout est de ma faute.

La porte vitrée de la douche s'ouvrait rapidement et deux bras s'enroulaient autour de moi alors que je me laissais tomber. Je sentais le carrelage froid de la salle de bain sous mes fesses et les bras de Miguel qui me serrait fort contre lui. S'en était trop.

Tout est de ma faute.

Mes larmes doublait et je hurlais a en déchiré mes corde vocal. Je hurlais encore la mort de mon jumeau. Je hurlais pour le malheur que j'apportais aux Italien. Je hurlais au point que ma gorge me brûle.

Mon frère de cœur gardait ces bras autour de moi, me laissant agripper son chandail de toutes mes forces. J'avais l'impression que ma tête allait exploser, mes poumons voulaient sortir de mon corps et plus aucuns sons ne sortaient de ma bouche. Je hurlais maintenant en silence.

Tout est de ma faute.

Je ne sais pas combien de temps nous sommes resté ainsi, mais mon corps me faisait souffrir. Ma peau et mes cheveux était sec, mes mains était figer toujours accrocher au chandail de Miguel. Ma respiration était calme et mon cœur battait au même rythme que celui de mon frère. Je ne savais pas si les Lombardi étaient toujours présent, mais pour l'instant, cela m'importait peux.

- J'aurais du mourir avec Osiris

Le corps de Miguel se crispait. Je savais que mes mots étaient durs, mais c'était la réalité. Ma réalité.

- Tout est de ma faute

Toujours les yeux fermer, je me laissais tomber dans les bras de morphée, qui ignorait mon appelle pour me laisser entre les bras du roi des enfers.

Lorsque mes yeux s'ouvrirent de nouveau, je fis face à la noirceur de la nuit et à la douceur de mon lit. Même dans le noir, je savais que le corps chaud a mes côté était Miguel. D'autre respiration se firent entendre et je compris que mes maris étaient aussi présents.

- Pourquoi? Fut la seule chose que je réussi à chuchoter.

- Seuls les dieux ont la réponse Stella. Me dit-il dans un soupire.

Maintenant front contre front, nos jambes entre croisé, une main sur sa nuque, une sur ma hanche, je profitais du moment de réconfort qu'il m'offrait.

- Hécate ma embrasser. Continuait-il dans un murmure.

- Quoi ... devant mes maris?

- Ouep. Dit-il dans un léger rire.

- Je ne sais pas pourquoi elle a fait ça ... mais j'ai répondu à son baiser

Hécate putain, pourquoi tu as fait ça. Sa complique les choses maintenant. Je ne peux pas voir Miguel autrement que comme un frère. Je ne veux pas le voir autrement. Mon frère de cœur continuait a murmuré.

- Ne t'inquiète pas Mia Stella ... je ne vais pas te sauté dessus parce-que j'ai répondu a son baiser ... pour elle, je suis comme sont mentor, son model et j'étais menacé de mort

- Alors ... elle ne veut pas ...

- Non Stella ... Hécate ne veut pas détruire ton hexagone amoureux

Je le regarde ennuyer de c'est jeu de mot, pendant que ce con riait comme si il avait dit la meilleur blague du siècle. Mais je savais se qu'il faisait. Miguel est très intelligent et réfléchit rapidement. Il essaie de me changer les idées et de me faire rire.

Je souris et je le serre dans mes bras, aussi fort qu'il m'en est possible, nichant mon visage dans son cou. C'est bras s'enroulèrent autour de moi et son menton se posait sur le dessus de ma tête.

- Je sais ce que tu es entrain de faire Miguel ... Ti amo, piccolo bastardo

Je t'aime petit con.

Je pouvais entendre son petit rire dans mon oreille alors qu'il me serrait un peux plus fort dans ses bras.

- Ti amo, sorellina

Je t'aime petite sœur.

Je fermais les yeux de nouveau, bercé par les battements réguliers du cœur de mon petit con préféré. Les bras de morphée m'accueillir et cette fois, pour de vrai.    

L'obsession des dieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant