Bonus : L'histoire d'Amaris Brandt ⅓

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Je m'appelle Amaris Clarice Brandt et j'ai actuellement vingt huit ans. Ma mère se nommait Clarice et mon père, John. J'ai un frère de deux ans de plus que moi : William John Brandt. J'ai décidé de voir la vérité en face et de dévoiler mon passé une bonne fois pour toute. 

I : Enfance et rue :

Mes parents n'arrêtaient pas de se disputer, pour tout et rien.  Ça pouvait être à cause de la nourriture, d'un film, jardinage, vêtements,... N'importe quoi pouvait les mettre en conflit.  
Un jour, John a détruit un vase en verre offert par sa mère à Clarice... C'est là que tout à changer... Nos parents se disputaient dans les escaliers alors que Willy et moi jouions ensemble dans la salle de jeu. J'étais sortie pour aller boire de l'eau mais John m'a pris le bras, trainé devant ma mère alors que je me débattais et hurlais. Oui... J'avais une peur bleue de mes parents et le fait que John m'ait attrapé le bras lors d'une de leur dispute n'arrangeait pas la donne. Bref.... Willy était sorti pour l'arrêter, mais, il m'a poussé dans les escaliers. J'ai dévalé les escaliers en roulant sur moi même pour atterrir sur les morceaux de verre du vase.
A partir de là, je ne sais plus trop ce qui c'est passé... Je me suis réveillée à l'hôtel avec la gorge touchée : je ne pouvais plus parler. Au début à cause de la blessure puis par choix...

J'avais cinq ans....

J'avais dix fois plus peur de mes parents et Willy ne pouvait rien faire.
A la suite de cet "accident" comme le disait John, ils ont décidé de se séparer. Avec Willy, on pensait que c'était le mieux et qu'au moins, on pourrait se revoir... Grosse erreur. Ils ne voulaient pas faire de la garde en alternance. Pour John, je ressemblais trop à Clarice, ce qui était faux puisque je lui ressemblais. Pour Clarice, Willy ressemblait trop à son père. Mais comme moi, il lui ressemblait.
J'ai donc perdu mon "père" et mon frère l'année suivante.

J'avais six ans....

Je ne les ai plus vus.... Que dalle, aucune nouvelle. Ils n'existaient plus. On était parti en Angleterre alors qu'eux étaient partis à Madagascar.
Elle s'est mise à boire. Environ dix à quinze bouteilles en un jour. Ou plus. Tout dépendait de son humeur. Parfois, elle était absente. Parfois, elle était là. Avec un homme. Différent à chaque fois. Dans ces cas-là, j'étais l'esclave. J'ai toujours été l'esclave depuis le divorce.
Une Cendrillon. En pire.

J'avais sept ans....

Ça a continué. Ce malheur. Je ne faisais presque pas école. J'étais absente les trois quarts du mois. Quand j'y étais, c'était pour être le souffre douleur des profs et des élèves.
Aucune éducation, en soi. Absente ? Hôpital. Lieu que je connais le mieux.

J'avais huit ans...

La santé de Clarice se dégradait. Alcool et cigarette. Aucune nouvelle de William. Il devait avoir onze ans. Moi, j'avais neuf ans quand j'ai atterri dans la rue. Avec Clarice. Puis seule ou j'ai du me battre pour mon argent, ma nourriture (qu'on essayait de me voler) et contre plusieurs tentatives de viols.
Dix ans lorsque j'ai fait mon premier meurtre. Auto-défense. Sean Ambrose m'a aidé à le cacher. Mon premier ami et.... Mon premier ennemi. La première trahison.
Durant deux ans, il m'a aidé jusqu'à ce qu'il "déménagé". Perte de confiance.
Volé de nourriture ? Échoué. Volé d'argent ? Échoué. Tentative de viole ? Échoué. Tentative de combat ? Réussi.
Mon premier viole a eu lieu un soir d'Halloween. Ma plus grande peur s'est réalisé le soir des "cauchemars". Ironique...

Treize ans....

Deux ans chez un homme, Henry, qui me soignait, me nourrissait correctement. Souvent absent à cause de certaines missions qu'il avait à faire. 

Premier chasseur de prime rencontré.
Premier vrai ami.

Quatorze ans.

Je continuais tout de même à vivre dans la rue. Je le prenais, au malheur de plusieurs personnes qui me connaissaient depuis mes neuf ans, comme une punition.

Aucune nouvelle.

Inutile de vous dire que je ne savais plus, et je ne sais toujours pas, ma date de naissance. Ni aucune autre date importante. Je savais juste qu'à chaque année, je prenais un an. Et le bruit dans les rues ou les maisons me permettaient de savoir qu'on changeait d'année.

Ce qui m'a permis de savoir qu'à quinze ans, ma vie a littéralement changé grâce à deux personnes : Paul Vinter et Ilsa Faust

The IMF HuntressOù les histoires vivent. Découvrez maintenant