Chapitre 12 : Électrique

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Heyyyyy les fruits,
Oui, j'ai été longue, très longue ( pas comme la queue de Lukas oupssssssss )
J'ai pas nécessairement d'excuse qui vous conviendra mais bon. Tout s'est enchaîné très vite et j'ai faillit être obligée d'arrêter l'histoire contre mon gré ( problèmes familiaux, études...). De plus, j'avais du mal à trouver les bons mots pour ce début de rencontre entre nos deux personnages principaux et je ne voulais pas vous décevoir donc j'ai pris tout le temps qu'il me fallait.
Aujourd'hui je suis fière de vous annoncer le retour de Blackbell et de tous ses personnages. Le post devrait à nouveau être régulier et si je prends vraiment de l'avance on pourrait passer à 2 chapitres par semaine au lieu d'un.
En espérant que cette pause ne vous a pas fait oublier tous nos amis.
Bonne lecture !
PS : le média c'est Lukas Karagiannis ( Gabriel/Lukas/Fantôme en fonction des moments de l'histoire)


PDV Evana :

Je venais de quitter l'entrepôt où était ma nouvelle recrue : Jack. Aussi étonnant que cela puisse paraître, je m'attendais à ce qu'il soit moins bon dans ce qu'il faisait.
Avec un simple numéro de téléphone il était parvenu à effectuer en avance chacune des tâches que j'avais prévu de lui donner.

Je me demandais pourquoi Lukas avait toujours refusé que l'on se mette à l'informatique. C'était pourtant pratique et il fallait se l'avouer, en accord avec notre temps. Les compétences de Jack auraient pu m'être utiles dans d'autres circonstances. Il allai falloir que j'en parle avec mon ancien bras droit quand je le reverrai.

Puisqu'il m'avait appelé depuis la Grèce j'en avais déduis qu'il était sauf mais occupé. Il reviendrait quand le temps le lui permettrait. Après tout, là-bas, il n'avait qu'à donner le nom de son père et tout le monde l'accueillait à bras ouverts.

J'avais désormais un autre problème à régler : la convention européenne. Un bien grand titre pour un simple rassemblement de crapules en tous genres. Proxénètes, dealers, revendeurs, tous assistaient à ce rassemblement au cours duquel nous tissions des alliances entre les différents réseaux.

Je devais m'y rendre en mon propre nom depuis que mon père m'avait laissé sa place, à contre-coeur admettons le.

Cela faisait 5 ans que je m'y rendais avec Lukas et nous n'avions jamais tissé de liens qu'avec les russes de KARTOV pour la drogue et les italiens des LANNISLAS pour les armes. Autant dire que ces alliances étaient gravées dans le marbre puisque mon père communiquait lui aussi avec les mêmes groupes.

En 5 ans je n'avais pas cherché à développer de nouveaux accords et traités. J'étais resté solitaire, à la merci des affaires de mon père. Une fois de plus c'était Lukas qui m'avait convaincue qu'au départ il ne servait à rien de se lancer dans des alliances et que l'on risquait de s'y faire avoir et d'y perdre plus que l'on y gagnerait jamais.

Je l'avais écouté, après tout, son père, avant sa mort, gérait lui aussi un cartel plutôt influent. Cette fois-ci, j'irai avec Sethis, mon second actuel, depuis que Lukas n'était plus là. Il avait une vision novatrice des choses et pourrait peut-être m'aider à déceler les menteurs des honnêtes trafiquants.

Ironique de les appeler honnêtes au vu de la branche de travail qu'ils ont choisi mais la majorité d'entre nous ne choisissent pas leur voie, c'est elle qui nous colle à la peau, et ce dès notre plus jeune âge. Croyez le j'en ai fait l'expérience.

Pour l'occasion, il fallait que je prépare un récapitulatif des ventes et achats de cette année ainsi que mes relevés de comptes si jamais nous devions faire face à l'huissier qui a étonnamment quelque chose contre moi. Après tout, je suis une femme, la seule.

En y repensant non, j'ai déjà vu d'autres femmes à ces rassemblements mais elles étaient généralement faibles, c'était des prostituées ou simplement les femmes d'hommes qui tiraient les ficelles.

Blackbell, au coeur des ombresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant