SOUVIENS-TOI D'AIMER

18.

2015 – Galatée, Nekfeu

❝ KYA ❞
𝟩 𝖺𝗇𝗌 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝗍𝗈̂𝗍

    Mathieu m'a envoyé un message il y a quelques minutes pour me dire qu'il venait me récupérer dans une dizaine de minutes chez moi. Il ne m'a rien dit de plus, je ne sais pas du tout où l'on va, peut-être que l'on va aller voir les garçons de l'Entourage en studio ! Ça me ferait trop plaisir, la dernière après-midi que j'ai passé avec eux était vraiment trop cool et ils m'ont appris pleins de trucs, surtout sur les commandes des studios.

Je troque mon pantalon de pyjama pour un simple jeans. J'enfile un sweat sans capuche gris. Une paire de converses et ajoute à ma tenue, une veste en jeans. Je me place devant mon miroir pour brosser mes cheveux, mettre un peu de mascara et très légèrement du blush. Je récupère un bonnet noir que je place sur mes cheveux.

J'attrape mon téléphone qui vibre sur mon lit, Mathieu vient de m'envoyer un message pour me dire qu'il était déjà là. Je me précipite pour me parfumer et récupérer mon sac dans lequel je mets mon téléphone, je sors de ma chambre et me précipite vers la porte d'entrée. Juste derrière moi, j'entends les aboiements de bébé de Tokyo qui arrive comme une furie vers moi.

– Je n'ai pas le temps Tokyo.

Je m'abaisse juste devant lui pour caresser sa petite tête de bébé. Je récupère l'un de ses jouets qui traîne à ma gauche dans le hall et je lui montre, il a directement de l'intérêt pour ce dernier. Je le lance de l'autre côté du couloir, il s'enfuit et je fais exactement la même chose en profitant qu'il ne soit plus là.

Je referme la porte derrière moi en vitesse et me faufile en vitesse vers la voiture de Mathieu. J'entre à l'intérieur de cette dernière légèrement essoufflée et le faux blond à mes côtés se moque déjà de moi, je tourne la tête vers lui.

– Tu as fuis qui comme ça ?

– Tokyo.

– Ton petit chien d'appartement tout inoffensif là ? Dit-il tout en ricanant.

– Ne parle pas comme ça de Tokyo. C'est encore un petit bébé mais en grandissant il va s'affirmer.

– Personne n'a peur des bouledogues.

– Tu vas finir sur la liste des personnes que je vais lui demander de détester et on en reparlera.

Il ricane et je souris. Je regarde la route qui défile au niveau de ma fenêtre.

– Où est-ce que l'on va ? Je lui demande.

– Quelque part.

– C'est très explicatif de ta part...

– Tu verras.

Je presse mes lèvres entre elles et je décide de ne pas poser plus de questions. J'ai confiance en Mathieu et je sais qu'il ne m'emmènerait pas n'importe où. La route défile et ne suit pas les itinéraires que je connais déjà des endroits que nous avons déjà fréquentés ensemble. Il se gare dans une rue qui ne me donne pas plus d'indication, il me demande de descendre et de le suivre, chose que je fais.