Chapitre 10

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Je me réveille lentement. Une lumière blanche m'éclaire. Suis-je au paradis ?

J'ouvre les yeux avec difficulté. Un plafond blanc apparaît. Je regarde autour de moi, suis-je à l'hôpital ?

Comment suis-je arrivée là ? Ah oui c'est vrai, je me suis évanouie en plein cours devant mon professeur et mes camarades.

Je me redresse et m'assoie sur le lit plutôt confortable. Un petit mal de tête apparaît tandis que je regarde autour de moi, je suis bel et bien à l'hôpital.

Soudain, j'entends la porte s'ouvrir.

Une infirmière entre dans ma chambre accompagnée de ma mère.

Quand elle me regarde, ses yeux s'illuminent et elle me serre dans ses bras en pleurant.

- Oh ma chérie ! Tu m'as tellement manqué ! Annonce ma mère. Quand ton professeur m'a appelé en urgence pour me prévenir que tu t'étais évanouie, je voulais t'emmener à l'hôpital mais quelqu'un l'a déjà fait avant moi...

Je la regarde, confuse.

- Avant toi ? Ce n'est pas toi qui m'y a emmenée ?

Ma mère me regarde en souriant.

- Ce garçon... Tyler... ton professeur m'a dit que quand tu as atterri au sol, il t'a porté dans ses bras et t'a emmené à l'hôpital.

- Qu-quoi ? Que- qu'est-ce que...

- Il était si inquiet pour toi, me coupe ma mère, il ne voulait pas quitter la chambre où tu logeais de peur qu'il t'arrive quelque chose. Il est resté jusqu'à ce matin et il est parti.

Je suis de plus en plus surprise à chaque mot. Ce n'est pas possible. Le Tyler que je connais n'est pas comme ça.

- Tu comprends Hannah ? Continue ma mère. Il tient vraiment à toi.

- Je... je ne sais pas quoi dire...

- Tu n'as rien à dire Hannah. Repose-toi maintenant.

- Et pour les cours ?

- Ne t'en fait pas, Emilia t'a déjà pris tous tes cours.

Elle se lève et commence à partir jusqu'à ce que je la retienne.

- Merci maman. D'avoir pu me rendre visite.

- Ne me remercie pas, mais plutôt Tyler. Je sais qu'il en sera heureux.

Je deviens toute rouge et baisse la tête.

- Que devrais-je faire pour le remercier ?

- Hum... Invite-le à la maison pour le dîner. J'aimerais que ce garçon étant le fils d'un millionnaire puisse goûter à ma cuisine.

- Heu... d'accord...

Puis, j'analyse la fin de sa phrase et je prends un air choqué.

- Attends ? Comment sais-tu qu'il est le fils d'un millionnaire ?

- Ah ! Ah ! Tu prends vraiment ta mère pour une idiote !

- Non pas du tout.

- Enfin bref ! Dire que ma fille va bientôt devenir sa petite-amie...

- M-mais non ! Pas... pas du tout ! Dis-je en sentant que je devenais rouge comme une tomate.

- C'est ce que l'on verra...

Ennemis pour toujours, même en amour !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant