Ennemis pour toujours, même en amour !

Chapitre 9

Nos lèvres s'entremêlent. C'est la première fois que j'embrasse un garçon (enfin non plutôt la deuxième). Je vois aussi que Tyler aussi ferme les yeux et profite de ce moment même s'il pense que je suis bourrée.

Nous finissons notre baiser et, après avoir retrouvé ses esprits, il m'écarte de lui.

- Hannah ? Mais qu'est-ce que tu as fait ?

- Ce que j'ai fait ? Je t'ai embrassé. Et puis c'est quoi le problème ? Dis-je en me cramponnant à sa chemise pour ne pas tomber dans les pommes. Tu es aussi amoureux de moi ! Alors pourquoi on ne se met pas ensemble Tyler ?! Tu ne m'aimes pas ?

- Non ce n'est... ce n'est pas... Oui Hannah, je t'aime, je suis amoureux de toi...

- Alors pourquoi...

- Mais tu es bourrée ! Tu n'es pas dans ton état normal et tu te diras demain matin, « Mais qu'est-ce que j'ai fait ? Pourquoi l'ai-je embrassé ? »

- Ce n'est pas vrai ! Dis-je alors que ma tête me fait de plus en plus mal.

- On verra bien demain...

Ma tête commence à me faire super mal et mes pieds ne tiennent plus debout. Alors, sans que je ne m'en rende compte, je tombe en arrière.

Avant que ma tête ne heurte le sol, un bras s'enroule autour de ma taille et une main se positionne sur ma nuque. Je relève difficilement ma tête pour voir Tyler qui a un air affolé.

- Hannah ? Ça va ?

- Hum...

- C'en est trop, je te ramène chez toi.

Avant que je n'ai le temps de dire quelque chose, il me porte sur son dos.

Nous sortons tous les deux de sa villa. Je me sens tellement bien dans son dos et la tête sur son épaule malgré mon énorme mal de tête.

Il ne prend pas sa voiture pour je-ne-sais-pour-quelle-raison et décide de me ramener chez moi à pieds. Suis-je trop lourde pour lui ? C'est la question que je me pose tout le long du trajet avant de m'endormir sur son dos...

Je me réveille avec un énorme mal de crâne. Je regarde mon réveil qui n'arrête pas de sonner et je l'arrête. Je m'habille en vitesse même si je commence à dix heures les cours et qu'il est à peine neuf heures.

Je me rends à la cuisine où je prends un doliprane contre le mal de tête. Mon Dieu ! Mais qu'est-ce qui s'est passé hier soir putain ?! Je n'ai plus aucun souvenir de la veille. Et comment je suis rentrée chez moi ? Et à quelle heure ? Est-ce que maman m'a disputé ? Ces questions restent sans réponses.

J'attends quelques minutes devant la télé jusqu'à ce que mon mal de crâne disparaisse mais c'est tout le contraire, la douleur est de plus en plus forte. Je décide prendre la paquet de dolipranes et de le mettre dans mon sac au-cas-où. Je reçois un message de mes amies qui me disent qu'elles sont devant chez moi et qu'elles doivent me parler d'urgence. Urgence ? Pourquoi y'a-t-il une urgence ?

Je prends mon sac de cours ainsi que mes clés et sors puis ferme la porte à clé. Je vois à l'autre bout de la rue, mes amies en train de taper du pieds en me regardant avec colère. Oh, oh... je crains le pire...

Je traverse la rue pour arriver devant elles et d'un seul coup, avant que je n'ai le temps de les saluer, Stella annonce.

- Tu peux m'expliquer quelle idée t'est passée par la tête de faire ça ? Dit-elle d'un ton froid.