"Au pire, on meurt" est un thriller sur fond de criminalité, où deux âmes perdues cherchent la vérité dans un monde impitoyable.
Dalibor, ancien militaire et fin stratège à l'allure de pirate, va faire la connaissance de Kristina, une traductrice à...
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Je me réveille en plein cauchemar. Isaak venait encore me perturber au milieu de l'armée de mexicains sous tequila qui jouent des maracas dans ma tête.
Mes yeux se posent avec dégoût sur la bouteille de rhum vide qui trône sur la table de chevet.
Il va vraiment falloir que j'arrête d'utiliser ça pour dormir, pensé-je avant de me diriger vers la salle de bain.
Après une douche, serviette nouée à la taille, je me bats 3min contre celui que je vois dans le miroir avant de devenir celui que je prétends être. Aujourd'hui j'ai rendez-vous avec César.
La semaine est passée en un claquement de doigts et si Tony ne m'avait pas téléphoné pour me le rappeler je ne m'en serais pas souvenu.
Je retrouve donc l'Empereur au dernier étage de son hôtel à midi pile. Le fait qu'il soit tout seul dans son bureau sans gardes ni témoins pour assister à cet échange me fait immédiatement comprendre l'importance que cela représente pour lui.
- J'ai une épine dans le pied qui m'empêche de dormir sur mes deux oreilles, et ce n'est pas pour tes talents de médecin que je fais appel à toi, mais pour tes autres talents... commence-t-il pas me flatter.
Sentant le plan casse-gueule, d'emblée j'allais refuser, mais je me demande où il veut en venir.
Je suis quelqu'un de curieux, quand je ne comprends pas exactement quelque chose j'ai besoin de savoir, alors je le laisse espérer et l'invite à dérouler son plan.
- Je vais confier une malle à quelqu'un, et disons que j'ai pas envie qu'il se fasse la malle avec. C'est vraiment un gros paquet de pognon et dans sa tête il peut se passer plein de choses. Il peut se dire : un dixième en moins ça ne se remarquera pas...
- Je fais pas ça, l'arrêté-je prêt à me relever. Vous avez le personnel nécessaire pour éliminer ceux qui veulent vous escroquer.
- Non bien sûr, nous sommes civilisés ! S'exclame-t-il offensé. Si j'avais voulu le descendre j'aurais envoyé Kenan, souri-t-il mesquin.
Dans le milieu chacun a ses références, références qui sont jugée à l'action. Kenan lui c'est celui qui élimine les problèmes.
Alors si ce n'est pas pour tuer, ni pour soigner, qu'est-ce que César pouvait bien me demander.
- Cardini, tu es un bon observateur, tu sais analyser les situations et déceler quand ça sent l'embrouille. Vrai ?
J'hoche la tête m'abstenant de prendre ses hypocrites compliments pour des raisons valables de tomber dans son piège.
- T'y vas avec Tony, tu observes et si le type veut négocier tu comptes combien y a au départ et combien y a à l'arrivée, le reste on s'en charge, déroule-t-il avec une grande légèreté.