Je Ne Te Laisse Pas Le Choix

IV

PDV Izuna

Le brunâtre a essayé de se rapprocher de moi, on dînait ensemble, on marchait ensemble, mais franchement, ce n'est pas avec lui que je veux être.

Son odeur de fleur me pique le nez en plus de ça...

Ça doit faire une semaine que je suis ici, et au fils du temps, j'ai appris des tas de choses en observant attentivement les gens que je croisent souvent.

Les gardequi garde ma chambre sont deux bêta qui aiment beaucoup les grosse poitrine, aux conversations que j'entendais, ils avaient des vues sur les femmes qui venaient m'habiller quasiment tout les matins, elles aussi sont des bêta.

Le père Senju accorde encore moins d'attention à son fils que mon grand-père avec Madara.

Hashirama prend beaucoup de place, il aime avoir beaucoup d'attention en plus d'être très tactile, ce que moi je ne suis pas, ça cause beaucoup de soucie de ne pas être à l'aise avec lui.

Enfin bon...

En se moment je suis dans le garde robe dans lequel j'ai mis domicile, le premier jour dans cette maison. Hashirama à pris en considération que c'est mon endroit personnel, il pense plutôt que c'est mon nid, même si je lui ai dit que non. Il n'a pas le droit de m'y enlever de force ou de rentrer dedans sans ma permission, ce que jamais je ne lui donnerai. J'ai asperger du parfum de Madara dans tout les coins, pour m'y sentir à l'aise. Je me suis même surpris en train de commencer un nid plusieurs fois à l'intérieur, que j'ai détruit aussitôt que je m'en suis aperçu, ne voulant pas trop m'attacher à un autre endroit.

- Izuna! Tu viens? On va aller dans le jardin prendre l'air.

Je ne réponds rien, mais il vient quand même ouvrir la porte de mon petit sanctuaire.

- Izuna, tu m'entends?

- oui, je t'entends...

- alors tu ne m'as pas répondu?

- non, je t'ignorais, pourquoi?

- aller vient avec moi!

- non.

- j'ai fais quelque chose qui t'a déplu?

- oui, voilà c'est ça, maintenant dégage, je ne veux plus te voir.

Je sens une odeur de tristesse émaner de lui, pendant qu'il refermait les portes derrière lui.
Depuis que je suis là, Hashirama s'efforce d'être très présent pour moi, ne jamais me laisser seul longtemps, quand bien même il a beaucoup de travail...

Je soupire et sors de mon sanctuaire, puis ensuite, de ma chambre, je comptais aller le retrouver, le chercher pour que j'aille finalement avec lui, mais je suis tombé sur cette pièce, une percée dont la porte était entrouverte, alors j'y suis entré.

La pièce n'est pas très loin de ma chambre, elle est bien rangée et rien ne traîne inutilement. Je m'approche du grand meuble à rangement au milieu de la pièce, où trônait sur le dessus trois cadres.
Sur ceux-ci se trouvait un garçon aux cheveux blancs et aux yeux rouges, presqu'aussi rouge que nos Sharingan, mais sans le deuxième cercle à l'intérieur, il était avec un Hashirama de tout âge, du plus petit au plus vieux.

- ici dois être la chambre de son frère, celui qui a pris ma place dans mon clan.

Sur un bureau, à l'opposé de la chambre, il y a un journal, placé pour qu'il soit discret. Sans tarder davantage, je l'ouvre à la dernière page.

«Demain sera mon dernier jour ici, à partir de maintenant, je vivrai au sein de la famille Uchiwa. Même si je m'étais porté volontaire pour y aller, je ne pensais pas que les adieux pouvait autant faire souffrir.»

Mon regard devient rouge, comment a-t-il osé se plaindre!? Moi j'y fut imposé par mon père, je n'ai pas eu le choix, lui il a le droit de refuser et oses quand même se plaindre, il a un honteux culot.

Je remets le carnet à sa place, moi qui étais décidé à aller dans le jardin pour faire plaisir au brun, j'ai finalement changer d'avis... Je retourne m'enfermer à double tour dans ma chambre, histoire que personne ne vienne me déranger dans mon énervement.

Tout ici m'énerve! Ce maudit Tobirama, qu'il se trouve face à moi pour voir qui a eu une vie heureuse!

Tu verras que tu le regrettera bien vite.

***

Je me réveilla, je ne sais pas quand on est, ni le jour, ni l'heure. Ce que je sais, c'est que je viens d'entrer en chaleur...

Ici... Dans le territoire hostile à un Uchiwa, je suis désormais sans défense, et soumis aux premiers phéromones que je sentirai.

Je me lève avec toute la difficultés du monde et alla fermer tous les rideaux, puis lorsque j'allais vérifier que la porte était toujours bien fermé à double tour. J'entends les pas précipiter de l'alpha de tout les jours.

- Izuna! Est-ce que aujourd'hui tu es d'humeur à venir te promener avec moi?

Je fais plusieurs tests avant de parler pour de vrai, certain que ma voix allait flancher dès le début.

- heu... Non, pas aujourd'hui, je ne pense pas que je sortirais de ma chambre cette semaine.

- ha bon pourquoi?

- je prévois de tomber dans un lourd mal du pays.

- vraiment? Mais si ce n'est que ça, je peux te montrer plein d'endroits chouette du clan Senju pour te remonter le moral.

- NON! MAINTENANT VA-T-EN, JE NE VEUX VOIR PERSONNE! Ce que je veux, c'est pouvoir m'apitoyer sur mon sort.

- je vois, je reviendrai la semaine prochaine alors, et je te ferai amener ton plateau repas devant ta porte.

- oui, fait ça.

En retournant dans ma petite pièce, je ne put m'empêcher de penser que cet alpha est beaucoup trop naïf et qu'il était aussi un très grand imbécile, il a quand même cru possible de prévoir un mal de pays et dans le pire des cas, je ne crois pas que ça dur une semaine pour tout dire.