XIV

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PDV Madara

Je suis face à des personnes du clan depuis des heures maintenant, j'ai toujours l'avantage, mais je veux les quitter. Retourner près de Tobirama pour le protéger.

Pour le protéger?

Hein?

Ne voulant pas y penser, c'est pour cette raison que je suis resté aussi longtemps à la salle d'entraînement, cependant ça a fait tout l'effet inverse, je n'arrêtais pas d'y penser.

Je fais un signe de main à mes camarades d'entraînement pour ensuite me diriger vers mes appartements.

Au milieu du chemin des politiciens me parlaient encore des choses qui m'importe peu en cet instant, je veux juste mon oméga.

- Aller demandez à mon père, je suis pressé.

- Bien monsieur...

J'ouvre la porte, tout heureux... Il n'est pas là...
Malheur à moi...

Doucement je monte dans le nid et va dormir, son odeur est partout, je trouve donce sommeille rapidement.

- Madara, allé debout!

J'ouvre les yeux aux secousses du blanc,il semble énervé, qu'est-ce qui se passe?

- Quand tu finis l'entraînement, va prendre ta douche avant de te coucher, maintenant ça pu la sueur!

- Ha... Ho oui, désolé, j'avais tellement envie de te voir que je ne m'en suis même pas rendu compte.

- Envie de me voir?

Je me lève, l'agrippant par les hanches.

- Aller viens, on va prendre notre douche, comme ça on sera tout propre pour dormir.

Il ne riposta pas, à ma grande surprise, il fut content de ce que je vois, un grand sourire orne ses lèvres.

PDV Hashirama

Après avoir bien nettoyé la petite créature qui me sert d'oméga, je nous soulève pour nous sortir de l'eau, l'aigle sur mon épaule.

Je nous sèche bien avant de nous habiller, Izuna sur mes jambes pour qu'il ne gêne pas mes bras.

- Si elle vient, elle attaquera sûrement...

Dit la voix endormie de ma moitié sur mon torse, je ne m'en fais pas, après tout elle a pris soin de ce garçon que j'aime.

Je le pose sur le lit dans l'hideux nid toujours pas détruit.

Il met son pouce et l'index entre ses lèvres et siffle, j'ai cru que mes tympans allaient en prendre un coup, pourtant, rien de tout ça, on n'entendait rien du tout.

Enfin, il n'y avait aucun résultat jusqu'au moment où je me fais attaquer par un volaille.

Elle charge les serres en avant, si ce n'est pas pour m'arracher des cheveux.

- Luna...

J'attends qu'elle cesse mais rien y faire, elle me coupe un peu partout grâce à ses griffes aiguisées.

- Demande à ton oiseau d'attaquer, elle va riposter, mais si il est plus fort il pourra lui faire comprendre.

Je le regarde incrédule un moment, je ne suis pas convaincu, je crois plutôt qu'elle voudra engager un combat à mort et se suicidera par loyauté.

- Taiyo, vas-y.

L'aigle qui fait un quart de plus qu'elle s'en prend à son tour, je me demande pourquoi il n'est pas intervenu plus tôt...

Il l'éloigne rapidement au moment où elle fonce sur mes yeux pattes inférieur vers l'avant.

J'allais continuer de les regarder, mais ce ne fut pas le souhait de tout le monde, Izuna veut s'allonger, il veut mes bras autour de lui, il veut ma protection.

Du coin de l'œil, en nous plaçant dans le nid, je vois mon grand ami la maintenir contre le lit, il ne lui faisait pas mal, ils ne bougeaient même pas.

- Il est vraiment gentil.

J'y comprends rien, elle est censée s'apaiser pendant que l'autre la surplombe? C'est pas plutôt humiliant? Non je ne suis pas oiseau, je ne peux pas comprendre.

Le mâle arrivé vers nous, la femelle dans ses pattes, Izuna la prend contre lui pendant que Taiyo se couche proche d'eux.

PDV Tobirama

Les jours ont passé depuis le début de la reconstruction du nid, Madara revient de ses activités de la journée toujours très tôt, disant qu'il DEVAIT être à mes côtés.

Pour dire, ça m'apaise, alors je ne m'en plaindrai pas.

- Tobirama, je suis revenu, je vais à la douche.

- Vas-y.

La porte de la salle de bain se referme, et étonnamment, la porte de la chambre s'ouvre une seconde fois. Cette fois, sur le père de mon alpha.

- Tobirama! Salut!

Je ne m'y fais toujours pas, comment cet homme qui a l'air si doux, si gentil, si gaga, à réussi à détruire ce nid auquel son propre fils tenait plus que tout...

- Bonjour Tajima, comment vas-tu?

- Bien, depuis que je te vois.

Vile flatteur, il a toujours quelque chose de gentil à me dire à chaque fois que je le vois.

Madara revient de sa douche, sans rien dire, pendant que son père déblatérait ses longues réunions.
Il vient se placer dans mon dos, passe ses bras dans le bas de mon ventre et pose sa tête sur mon  épaule, son nez sur ma glande olfactive.

Tout les jours, c'est comme ça tout les jours, ils me tiennent compagnie en après-midi pendant deux heures avant de repartir et ensuite on se retrouve à l'heure du repas du soir pour finir, on va dans le jardin tout les trois, jusqu'à tard, si personne ne vient nous déranger.

Je Ne Te Laisse Pas Le ChoixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant