VIII

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PDV Tobirama

Madara dort toujours, mais le faucon familial Senju arrive dans l'encadrement de la fenêtre. Je lui fais signe de venir sur mon doigt. Je lui dis de s'envoler dès que j'ai le papier en main.

Doucement je lis le contenu,je souris doucement, c'est vrai que c'est triste, aussi pathétique comme relation que moi et le grand alpha coucher sur tout mon torse.

Il se met à remuer.
Depuis une semaine nous dormons ensemble, mais ça ne va pas plus loin, dès qu'il se réveille il m'ignore toute la journée...

Il se redresse puis met un pantalon, la lettre cacher dans ma main, en petite boule. Mais il semble le remarquer, car il tend la main.

- donne.

- donner quoi?

Il me regarde avec le plus gros des ennuis de la terre.

- tu me prends pour un abrutis?

Je souffle et lui donne, ne voulant pas qu'il se mette en colère encore une fois, sachant bien ce qui se passe quand il est dans cet état.

Je l'entends sacré, une fois mon chandail, ce qui me fait frissonner.

- il ne raconte que de la merde.

Je sens ses phéromones de frustrations

Il jette le papier dans la poubelle, puis quitte la chambre. Je fais pareil à lui, une fois tout habillé et le papier récupéré. Je vais dans ma chambre où je entrepose le papier dans un bac où il y a des lettres de mon frère et des miennes.

PDV Izuna

Depuis ce matin je suis enfermé dans cette chambre, à ne rien faire. En parlant de ne rien faire, ça doit faire une quinzaine de minutes que je suis assis sur les toilettes. J'ai fait mes besoins et tout et tout... Mais je me sens tellement faible que je n'arrive même plus à marcher...

Je refais une tentative, histoire d'au moins atteindre la poignée de la porte. Mais à peine un pas de fait que je m'écroule sur le sol, le souffle court.

Ça ne prend même pas quelques secondes avant que je vois Hashirama dans le cadre de la porte, celle-ci s'étant faite enfoncer.

- Izuna!

Je ne me souviens pas de grands choses après ça, j'ai sans doute perdu connaissance.

Je me réveille, j'avais le chandail de l'alpha aux cheveux plats dans les mains, le maintenant proche de mon nez. Je lève les yeux dans un petit mouvement , les oreillers ont été positionnés dans une forme ovale, ou du moins la forme du lit. Si j'avais eu la force de bouger je crois que j'aurais tout mis sur le sol.
Mais pour le moment, prenons des forces pour le faire. Sans même bouger de position, je referma les yeux pour sombré de nouveau dans un profond sommeil réparateur.

Je me réveille de nouveau, cette fois il n'y a personne dans la chambre, ni au bureau, ni nulle part ailleurs.
Ma force dans les jambes étant revenue, je me fofila dans le couloir pour pouvoir atteindre ma chambre, mon sanctuaire de silence rien qu'à moi.

Lorsque j'atteigna la coulisse pour pouvoir entrer, on m'agrippa fermement le poignet et on me tira de force plus loin. Vu la douleur que je ressentais je ne remarqua pas de suite la personne qui exerçait la pression...

Lorsque je relève la tête mes yeux s'écarquillent les longs cheveux bruns ne laissent aucune place au doute. Lui si idiot et si gentil, peut avoir l'air si menaçant et sérieux? Ça me terrifis.

Il me lança sur le lit, ses phéromones de frustrations dans les narines, je savais que je ne devais rien dire, qu'il serait mieux pour moi.

- TU NE RETOURNERAS PAS DANS CETTE MAUDITE CHAMBRE!

Mes yeux commencent à verser des larmes, son ton, il est bien plus fort que tout les cris que je n'ai jamais attendue...

Ma colère à moi aussi est sur le bar d'éclatée et je ne l'arrêta pas, je me tourna Sharingan activés. Cependant, son aura était devenue si grande que je n'osais plus rien dire.

- tu resteras ici, tu m'entends?

- non...

- JE T'ORDONNE DE NE PLUS JAMAIS METTRE LE PIED DANS TA CHAMBRE, TU M'AS COMPRIS!?

Je déglutis avec mal, mon corps entier se soumet à lui, ma peur a gagné, sans que je ne le veuille, ma tête s'hocha et il alla s'enfermer dans la salle de bain...

Quant à moi, je me mis en boule sous les couvertures et pleura, encore et encore, sans jamais m'arrêter.

J'entends, malgré mes larmes, un vrai cri de rage et des pleurs à la fin, parvenir de la salle de bain. Cependant, ça ne chassa pas ma colère déjà à son apogée.

Les oreillers sont éparpillés partout, si ce n'est pas leur intérieur qui l'est. Les feuilles du bureau, déchiffrées et jetées. Même sous le coup de la frustration j'ai déchiré la chemise que je portais.

La porte s'ouvre que quelque instants suite à ma toute nouvelle nudité, pour laisser place un homme aux cheveux longs et plats se masser le haut du nez.

- écoute Izuna, je...

Son visage était désormais levé, et ses yeux, complètement ronds de stupeur.

- mais... Pourquoi es-tu?...

Mon visage tourna au rouge lorsque je baissa la tête sur mon propre corps, seul réflex que j'ai eu, me coucher sur le sol, ventre à plat et ramper sous le lit en lui crant dessus.

- vous êtes nu! Pourquoi!?

- je vous en pausr des questions? Donnez moi un quelque chose à me mettre!

Une longue chemise blanche se fait jeter sous le matelas, que j'enfile à la hâte, pour heureusement, sortir de là.

- tu n'as rien vu!

Je le défis des yeux, voulant absolument qu'il se taise sur les vues du jours. Pourtant, malgré tout... une bosse points le bout de son nez dans le pantalon du plus vieux.

Il part à la vitesse de l'éclair dans la petite pièce jointe, mes joues sont rouges, quand un déclic se fait.

Il va y être pour un moment, à moi d'en profiter!

Je quitte la pièce munie de l'unique vêtement que je porte sur le dos pour me rendre dans ma chambre.
Où dans celle-ci, j'ai pris des chandails de mon frère pour les cacher avec dans une seconde cachette, ne souhaitant pas être trouver par le grand alpha.

Je Ne Te Laisse Pas Le ChoixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant