XXI

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PDV Izuna

Pour qui m'a-t-il pris, un idiot? Nous partageons pratiquement nos pensées, alors s'il pense que je ne suis pas au courant de son stupide plan pour m'envoyer là-bas et de mis faire rester, qu'il se fourre le doigt dans l'œil bien profondément.

Au départ je m'étais fait une tonne de scénario où je lui faisais des crises, à la fois ici et dans mon clan. Cependant, j'ai fini par comprendre pourquoi il en est arrivé à ce résultat et depuis l'autre jour, il est totalement détruit de son plan, il ne veut pas, mais sait que pour moi c'est la meilleure option. Alors je me suis calmé. Je respecterai son choix...

Dans cette chambre où je ne sortais pratiquement plus, à cause d'une d'une peur immense de revoir le chef Senju, je finis les préparatifs pour notre départ imminent pour le clan Uchiwa.

- Izuna, je...

Je me tourne pour voir l'entrée de la chambre pour le voir complètement muet.

- Pourquoi si peu d'habits?

- C'est ma chambre je fais ce que je veux, donc si je veux m'y promener tout nu libre à moi. Tu as quelque chose contre ça.

Il entre pour refermer la porte dans son dos.

- Je suis convoqué à une conférence qui peut s'éterniser, c'était pour te prévenir.

- Hum, m'en moque.

Il allait partir quand je l'arrêta avec ma voix, il se retourna à demi.

- Oui?

- Ce soir, quand tu rentreras, on baisera, d'accord? J'ai envie de toi.

Des rougeurs apparaissent sous ses yeux, me faisant presque rire, j'adore ses expressions!

- D'accord, oui, comme tu veux Izu.

Il revient sur ses pas pour venir m'embrasser, ses mains glissant avidement sur mes hanches dévêtues de tout tissu.

- À ce soir, Izuchou.

- Va-t-en, alpha stupide.

Il s'en va tout content pendant que moi je vais au bain totalement lasse de sa bonne humeur constante.

***

Je suis en train de fondre sous ses coups de bassin , mon plaisir est à son maximum, je suis déjà venu deux fois, quand il vient en moi, au même moment qu'un obèse oiseaux noir se pose sur son épaule. Il récupère le papier à bout de souffle pendant que j'allume une bougies en me nettoyant avec une serviette savonnée.

Hashirama est sous le choc et heureux, c'est l'heure! Sans même se parler on se nettoie rapidement, s'habillant avec une tenue hideuse des Senju et on part en carrosse dans les minutes qui suivent, pour faire bonne impression.

Il vient de perdre les eaux, ce n'est plus qu'une question de temps.

- Nous allons aller dans la chambre de nos frères.

- Ha oui? Étonnant...

- C'est comment chez les Senju?

- Les oméga sont amenés chez le médecin où c'est ce dernier qui fait la sortie, puis nous rentrons chez nous.

- Bizarre.

Un moment de silence, avant que je me  décide à me tourner vers lui.

- Hashi, si je peux te donner mon avis, ne t'en vas pas ce soir, pendant que je dors, pars au minimum trois jours après notre arrivée, histoire que je me réhabitue.

Ses yeux sont gros comme des balles, sa bouche est ouverte de surprise, il ne s'y attendait pas.

- Tu croyais pouvoir me le cacher? Alpha stupide?

- Je croyais...

En ouvrant la porte je lui souffle.

- Et bien tu croyais faux.

Je lui pris la main sans même laisser le temps aux gardes de nous expliquer quoique ce soit que nous sommes dans le bâtiment, courant au travers des corridors en direction des chambres à coucher de la famille du chef.

- Izuna!

Une grosse masse de cheveux corbeaux nous fait un mouvement du bras, bon sang qu'elle m'avait manqué cette grosse masse de cheveux.

Mon grand frère, Madara.

- Enfin chez toi, je te présente, Tobirama, mon oméga.

Je le dévisage un moment, me souvenant de son journal, puis je me suis ressaisi, je ne dois pas laisser ma rancoeur gâcher un moment aussi important.

À genoux sur le sol, le visage rouge, je viens le saluer d'une étreinte familiale.

- Je suis Izuna, bonjour, beau-frère.

Il s'accroche à moi de toutes ses forces, je ne lui en veux pas, je l'encourage même à le faire, papa est dans la pièce aussi, regardant de loin ses yeux remplis de larmes de joie.

Ça faisait longtemps.

- Tobi... Tobirama...

- Oui, respire, tu t'en sors super bien, mais tu dois respirer.

Avec une main sereine, je suis la bonne sortie du nourrisson, il entre presque ses ongles dans mes épaules, mais ce n'est pas grave.

Quand le bambin sort complètement il me relâche moi qui tient son bébé pour tomber dans les bras de son alpha qui s'était placé derrière lui.

Avec une dent je viens lui couper le cordon ombilical, n'ayant pas de matériel avec moi, on fait avec les moyens du bord! Tout ça avant que je ne lui donne, évidemment.

- Il est beau, félicitation!

Le blanc me regarde un instant comme dans les vapes, mais heureusement il semble peu à peu reprendre connaissance.

Madara est aux anges, il pleure, c'est normal quand on aime. Le brun avance vers moi, la manche de son kimono vers l'avant pour m'essuyer le visage.

- Tu as été formidable Izuna.

- Ta gueule, on ne félicite que la mère, chez nous.

Il est étonnamment calme face à mon insulte si sec, comparativement aux autres de la pièce qui nous regardent tous comme si j'allais mourir.

- Tu ne dis rien, Hashirama?

Un silence s'installe durant lequel je sens émaner de lui une inconfort vis à vis les intrus à notre couple.

- Il... Ce... Il n'est pas en colère...

Quoi? C'est tout ce qu'il trouve a dire pour se défendre, je le plains...

- Hein?

Je me retourne pour juger mon père, lui aussi est sans voix, j'y crois pas, dans cette pièce il n'y a que Madara qui est normal, il s'est même mis à rire de bon cœur!

C'est d'une absurdité!

Je Ne Te Laisse Pas Le ChoixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant