Je Ne Te Laisse Pas Le Choix

III

PDV Madara

Dès que je suis de retour à la maison, on me prévient que l'oméga Senju est arrivé et est dans les appartements du quartier nord, ce qui ne m'étonne pas du tout, puisque c'est moi qui a dit le vouloir là plutôt qu'ailleurs.

En fait le quartier nord est le quartier le plus éloigné de mes appartements, histoire que je ne le tue pas lorsque je vais le voir.

- Madara, il faudra que tu le fasses tien d'ici une semaine, pas obligé de le mettre enceinte, mais tant que tu le fasses tien.

Je regarde mon père et lui lance un regard de dégoût, un regard qui lui dit bien d'aller se faire foutre pour ce qu'il nous a fait.

- mêle toi de ce qui te regarde.

Je le dévisagea avant de partir dans ma chambre. Passant par celle d'Izuna, je la regarde un petit moment avant de refermer la porte soigneusement et d'aller dans mon lit, après m'être changé.

Tout ça, je n'en voulais pas, tout ça, c'est de leur faute à eux...

Je les déteste.

Je finis par me lever de frustration, autant le faire maintenant et dégager après. Je ne leur devra plus rien. Pendant que je marche, des gens essaya de me parler de politique, des données sur les soldats de notre village, ou même encore, le simple oméga que je possède.

J'entre dans la pièce, l'homme devant moi avait les cheveux blanc/gris, comme un vieillard, mais il était plus petit que moi.

Je ne pris même pas la peine de le regarder, je savais rien qu'à l'odeur que c'était un Senju, je le retournai de force et le mordu pendant qu'il se débattait.

Je le jeta sur son lit, en larme, se touchant à peine la blessure, il doit avoir mal... Mais ce n'est pas mon problème, il est ici seulement parce qu'il voulait m'enlever Izuna.

- je te préviens, je ne suis pas un gentil alpha qui va prendre soin de toi, c'est clair, ici tu fais ce que les autres te disent, et si tu finis par entrer en chaleur, ne viens pas me voir, je te ferai rien, tout comme tout les gens ici, démerde toi.

Je me retourna et partis, voilà une bonne chose de faite et dont je n'aurai plus besoin de m'occuper désormais. Je n'avais toujours pas essuyer le sang autour de ma bouche quand mon père reviens me voir.

- Madara, je t'avais demandé de...

Il me regarde un moment, puis souris de toutes ses dents.

- finalement rien, tu n'as pas perdu de temps, je vais donc te laisser t'occuper de lui.

Je le regarde confus, de quoi parle-t-il? M'occuper de lui?

- hé bien oui, la morsure rends toujours l'oméga en chaleur, même si pour certains ça prend un peu plus de temps que d'autres.

- je m'en moque bien qu'il soit en chaleur, je l'ai mordu, voilà, c'est chose faite, maintenant ne me demandez plus rien en ce qui le concerne.

- tu ne vas pas quand-même pas le laisser en chaleur?

- il n'a qu'à se démerder, il n'est qu'ici que par sacrifice, je ne vois pas pourquoi je dois m'en occuper complètement.

Mon père est furieux, ça se voit.

- Tu trahis les valeurs de notre clan!

- et tu croyais qu'envoyer Izuna dans un clan ennemis, était une valeur de notre clan peut-être?

Mes bras ce croisèrent sur mon torse mon visage est fermé et mes yeux son rouge de colère.

- le clan Senju fait des enfants pour les alliances, ce que tu as fait avec nous. Le clan Uchiwa fait des enfants, pour le plaisir d'en avoir, par amour, pas par devoir, ça c'est nos valeurs, et le Senju qui est dans la chambre, je ne l'aime pas, et je ne l'aimerai jamais, tu m'entends?

- Madara...

- il restera ici, seul, c'était votre choix à la base non? Il est ici comme remplacement à Izuna, alors ne le traite pas autrement.

- IZUNA ÉTAIT MON FILS!

- UN FILS QUE TU AS REJETÉ!

Je partis, ne voulant pas faire quelque chose d'irréparable. Je m'arrêta devant la chambre de mon frère, j'ouvre la porte et la referma derrière moi. Je me laissa tomber contre un mur et commença à pleurer.

Izuna était une lune éclatante, qui brillait sans même l'aide d'un soleil. Il était poli, calme, instruit, obéissant, tout cela était vrai, mais dès que l'on parlait d'union arrangé, tout ses bons principes s'envolaient comme du vent. Lors des banquets, des conférences ou même des quelque bals que l'on arrivait à faire rentrer malgré la guerre, il ne parlait pas beaucoup, il regardait cependant. Ho oui, Izuna regardait vraiment beaucoup, puis une fois proche de moi, il me disait tout ce qu'il voyait, puis on rigolait, ensemble...

Ça... Je ne pourrai plus jamais le vivre, puisqu'il n'est plus là...

Je m'endors, épuisé par les larmes accoté au lit de mon petit frère chéri, auquel, je sentais encore son odeur.

***

Je me réveilla et tout en vérifiant que personne ne me voyait, je retourna dans ma chambre, où je remplissa des documents venant de mon paternel.