Je Ne Te Laisse Pas Le Choix

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PDV Hashirama

Je cherche le noireau depuis près de trois heures, il n'est nulle part, la peur commence à monter en moi quand je m'arrête devant la chambre de l'oméga. Faite qu'il n'y soit pas.

Je mets sa chambre sans dessus dessous et je le trouve à une seconde cachette, entouré des chandails de son frère.

Je le ramène une deuxième fois dans ma chambre et je fais encore plus vite chercher le médecin, enfin pas uniquement le médecin, toute sa troupe aussi.

- que s'est-il passé depuis ce matin?

- il s'est enfui...

Tous commencent à l'examiner, me forçant à reculer.

Les minutes passèrent, quand j'arrive à voir une parcelle du corps du plus jeune il est emballé dans les bandages.

- nous sommes arrivés sur un diagnostic...

J'agrippe doucement la main d'Izuna, tout pour qu'il aille bien.

- oui?

- c'est en dehors complet de nos principes, mais je ne crois plus que nous ayons le choix désormais.

Mes yeux s'ancrent dans ceux du médecin, pourquoi parle-t-il si tristement?

- finissez le traité monsieur, comme ça il ne cherchera pas à fuire, du moins pour le premier mois, il serait en sécurité...
Sa vie a frôlé de bien trop près la mort.

J'hoche de la tête, tout le monde part outre le docteur, figure témoin du marquage.

Je me penche en le redressant.

- mais ses chaleurs...

- elles ne se déclencheront pas, son propre corps sait qu'il ne peut pas se permettre d'y entrer dans son état. Pas d'inquiétude.

Je finalise le traité face à l'homme bêta, pour que ce dernier rapporte à père et aux hauts fonctionnaires que tout s'est déroulé dans l'ordre.

Il quitte la pièce après quelques informations sur le rétablissement du plus petit.

Au travers du lien entre mon cœur et le sien j'arrive à savoir qu'il m'appelle, qu'il me veut près de lui... J'arrive à savoir qu'il est désolé et qu'il avait mal.
Alors me couchant dans le lit à ses côtés je viens le prendre doucement dans mes bras, espérant ne rien faire de travers.

- cher Izuna, je suis désolé d'avoir sauté des étapes, mais sache que je te ferai comprendre tout les jours de la fin de notre existence je serai à tes côtés et que je t'aimerai.

L'embrassant sur le front, je suis heureux quand je sens le cœur de mon vis à vis apaisé de tout doute.

PDV Tobirama

Je me suis réveillé seul dans mon lit, Madara que j'avais si durement mis dans mon lit, avait quitté la chambre très tôt sans me prévenir.

Alors je m'étais mis en quête de le chercher pour le retrouver.

Je rencontre son père en chemin, se dernier en me voyant se précipite sur moi.

- bien dormi Tobirama?

- heu... Oui...

Il prend un de mes bras sur son avant bras, l'air heureux, bien différent que les rares fois que je l'ai vu.

- monsieur où m'amenez-vous?

- faire une promenade, je n'ai plus de travail, alors je souhaitais faire plus ample connaissance avec toi, j'étais même en marche pour ta chambre.

Il m'amène face à une porte, à sentir l'odeur qu'elle émane je peux être sûr que ce n'est pas l'extérieur de l'autre côté.

- aller entre nous n'en avons que pour un instant.

Je ne sais pas comment réagir, j'ai une impression de malaise, mais je ne sais pas si c'est la pièce où c'est l'alpha à mes côtés.

Me voyant ne pas bouger il entre en premier et allume une bougie pour se rendre de l'autre côté de la pièce et ouvrir les rideaux.

La pièce semble inutilisée depuis une éternité, pourtant aucune poussière ne trône nulle part.

- Entre voyons, tu ne vas quand même pas rester à l'extérieur?

J'obéis donc toujours sur mes gardes par contre.

- c'était la chambre de ma femme, tu sais, avant que l'on se lie, depuis sa mort on entrepose ses vêtements ici, car son odeur me fait toujours pleurer.

Je fais le tour de la pièce avec mes yeux, c'est donc pour ça qu'elle est bien entretenue...

- tout les vêtements dans cette garde robe sont désormais à toi, ils ne vont à personne.

Il me tend un kimono rouge comme mes yeux.

- je sors, enfile le, tu pourras mieux te mouvoir dedans.

Il suit donc ses propres paroles, me laissant m'habiller de ce vêtement tellement raffiné, il ne sent presque plus rien, mais si je me concentre assez, je peux sentir une douce odeur de prairie.

Je ressors mes anciens vêtements dans les bras.
L'alpha semble ravie, pourtant je peux voir que son regard est perdu dans une certaine nostalgie qui me fait regretter de l'avoir mis, le kimono.

- j'aurais tant aimé qu'elle te voit dans son habit, elle aurait été si heureuse de pouvoir les donner à son fils et le compagnon de son second fils.

Il récupère les vêtements délicatement comme si j'allais me briser, demandant à l'un des gardes du coin de les ramener dans la chambre de son fils.

L'après midi après ça n'a été que joie et de placotages, c'était un des meilleurs moment de ma vie.

- Monsieur, vous êtes demandé le plus vite possible à la résidence, un carrosse vous attend.

Après d'immenses excuses il me laisse seul dans la forêt pour courir avec son garde.

Je reprends alors, la recherche de mon compagnon pour faire mon but principal, m'excuser pour la veille.

- savez-vous où se trouve monsieur Madara?

- non, je suis désolée, mais je peux me renseigner si monsieur le désir.

- ho, non c'est à moi de m'excuser, je ne voulais pas vous déranger, ne vous en faites pas je vais poursuivre ma recherches.

Elle me sourit intensément en allant voir une seconde employée, elles sont serviables, mais ne savent vraiment pas être discrètes.

Je m'arrête devant la porte de notre chambre, épuisé de ma journée, il va bien finir par revenir.

Tout en entendant des pas de course, j'ouvre la porte de la chambre pour voir... Des objets détruits des feuilles déchirées et... Le nid qui m'a pris trois jours à faire, dans un état tellement bizarre que je me suis posé la question, étant: est-ce bien notre chambre.

Je tourne la tête pour voir Madara essoufflé.