PDV Hashirama
Une semaine est passée depuis qu'Izuna m'a dit de partir pour pouvoir faire sa crise de mal de chez lui.
Je me demande combien de temps ça prendra, combien de temps nous mettrons avant que l'on ne se connaisse vraiment avant de pouvoir traiter.Je cogne à sa porte, sans réponse, je cogne de nouveau, inquiet de ne pas avoir de réponse. J'ouvre le petit armoire où je sais qu'il a pris refuge... Et c'est là que je le vois, des larmes sur les joues, plein de plaques rouges sur toute les parcelles de peau visible et de la mousse blanche sortir de ses lèvres.
Mon sang n'a fait qu'un tour dans mes veines que je le sortie de son nid et l'apporta dans ma chambre, le médecin a été appelé, puis quelques instants plus tard, il est arrivé.
Je faisais les cent pas pendant qu'il l'examinait avec une attention particulière.
- monsieur Hashirama, je vais vous demander de sortir de la pièce, je dois faire des examens plus poussés, qui requiert la nudité.
Je le regarde sérieusement, dans les yeux. En temps normal je m'aurais excusé et je serais sorti sans faire de scène.
- non, non je ne sortirai pas de cette pièce, s'il est dans cet état désormais c'est de ma faute, je n'ai pas vu les signes qu'il était tombé malade ou je ne sais quoi qu'il a. Alors non, je resterai jusqu'à la fin.
- bien... Mais je vous demanderai au moins de vous retourner, le traité n'ayant pas été conclu, je ne peux vous autorisez de ne serait-ce que le voir aussi...
- bien!
Je me retourne, mon ongle de pouce dans ma bouche, j'étais inquiète en même temps qu'être en colère. En colère contre moi-même, en colère parce qu'en voulant le faire sentir à l'aise, j'ai fait tout ce qu'il me disait, quand bien même je me faisais passer pour un idiot certaines fois.
Pour lui, il semblait plus facile de me détester que de m'aimer, alors j'ai joué le jeu...- où suis-je?
La petite voix du noireau me fait me retourner, au diable les bonnes manières, j'acours à ses côtés, lui prends la main et en lui flattant les cheveux doucement.
- monsieur, puis-je vous demander de me montrer où vis le malade?
Je me relève d'un coup, et dis à Izuna que je revenais vite, puis après lui avoir placé un drap dessus, je guide le médecin.
Il vérifie l'endroit où Izuna est tout le temps, soit le garde robe à rangement.
- bien qu'il me reste peu d'analyse à faire, je suis presque convaincu qu'il est allergique au parfum qui plane dans la pièce.
- au parfum? Mais il en met dans l'air pour pouvoir se sentir bien, se sentir chez lui...
- monsieur, s'il continue ne serait-ce que de continuer à en respirer, son état va aller de pire en pire jusqu'à la mort, il doit arrêter, sa vie est en danger. Je suis sûr que vous comprenez...
J'hoche de la tête, mon dieu... Pauvre Izuna... Comment je vais lui dire que le parfum de son frère va finir par le tuer? Comment vais-je faire pour ne pas qu'il se suicide avec? Mon dieu, que dois-je faire?...
Je retourne auprès de lui, allongé dans mon lit, le regard sévère.
Dois-je lui dire maintenant? Ou devrais-je attendre un peu?
Je m'assois sur une chaise que j'ai placée à côté de mon lit.
- la chambre à côté de la mienne, à qui appartient-elle?
- laquelle?
- non laisse tomber... Pourquoi suis-je dans ta chambre?
- je t'ai trouvé dans un mauvais état lorsque je te rendais visite ce matin, je t'ai donc amené ici pour que l'on t'examine.
Je l'entend grogner de mécontentement.
- tu vas rester ici un moment, histoire que je vois comment évolue ton état.
Il me fixa avec un regard de tueur, ça ne lui plaît pas du tout, à ce que je vois.
- je ne te laisse pas le choix.
Son Sharingan s'éveille et il essaye de se redresser.
- ton, je ne te laisse pas le choix, je vais te le faire bouffer tu vas voir.
Je l'entend gémir de douleur avant qui ne retombe dans les oreillers.
- repose-toi s'il te plaît... Dit le moi si tu as besoin de quoi que ce soit, tant que ça ne se trouve pas dans ta chambre.
- pourquoi?
Je ne répondis rien et fis un sourire triste, il ne renchérit pas pour autant, ce qu'il me laisse souffler un peu.
Je me mets à mon bureau où je remplis des documents, dossiers, formulaires, à en voir la pile, je vais en avoir pour un moment.
Je crois bien que deux heures sont passées depuis que j'ai arrêté de lui parler.
- je veux quelque chose pour m'habiller.
Ça m'a pris un moment avant de me rendre compte qu'il avait dit quelque chose, je referma le dossier d'une vingtaine de pages, puis me leva pour aller dans mon armoire.
Je lui ai sorti un kimono que je lui donne.
- non. Je veux un chandail à moi.
Mon regard s'assombrit un peu plus. Je retourne à l'armoire pour en sortir un chandail à moi.
- qu'est-ce que tu comprends pas dans: à moi, t'es con ou tu le fais par exprès?
- je te le donne, il est désormais à toi.
J'entends un nouveau grognement venant du tréfonds de sa colère.
Je le vois prendre de grandes respirations,sans doute pour calmer le surplus de colère qui vient de le gagner.
- je ne veux pas te quitter des yeux pour le moment.
- comme si j'en avais quelque chose à foutre. Tu vas venir aux toilettes avec moi aussi?
- non, elles sont là, tu ne crains pas de te perdre.
Il m'arrache le chandail des mains et l'enfile à la va vite puis part claquer la porte de la salle de bain.
Je retourne à mon bureau, où je commence à écrire à mon frère.
Je suis bien content que tout se passe bien de ton côté, pour ma part je ne pourrai pas dire de même. Izuna me fait la misère, il ne veut jamais me voir, pas même parler ne serait-ce que pour discuter.
Il y a à peine quelques heures un malheur s'est produit, on m'a informé que Izuna était allergique au parfum de son frère. Mais je ne sais pas comment le lui expliquer, pour l'instant je le garde enfermé dans ma chambre...
À vrai dire, je ne crois pas que cela marchera entre nous... Pour tout dire, je sais bien que ça ne mènera à rien, d'après moi, je vais traiter l'union et ça arrêtera là... Le connaissant il va tout faire pour tout subir seul et on ne se reverra plus...
Enfin bon, s'il y a de l'espoir, je n'y renoncerai pas... Mais je doute qu'il y en ait...
Hashirama Senju
J'appelle le faucon de la famille, puis le fait s'envoler une fois le papier dans sa bouche.
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Je Ne Te Laisse Pas Le Choix
Fiksi PenggemarPour une paix souhaitée, deux unions seront célébrées, bien qu'au détriment de quatres jeunes concernés. Madara Uchiwa Izuna Uchiwa Hashirama Senju Tobirama Senju Sans toi, je ne suis plus rien, sans toi... Je ne veux même pas penser qu'un seul jou...