Part 13

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Isabelle — Son corps est introuvable ! Mais pourquoi ils n'ont pas fait ce qui était prévu ! Mike putain ça n'aurait jamais dû arriver. Tu ne comprends pas que c'est la merde sérieusement ?

Mike — Ce n'est pas en criant que tu vas trouver une solution, tu sais.

Isabelle regarda Mike droit dans les yeux.

Isabelle — Ne me parle pas comme à une de tes imbéciles de femmes. Et ne me dis pas ce que j'ai à faire. Tu dois faire ton travail quand il le faut. Je dois pouvoir te laisser le réaliser sans me faire du souci, tu le comprends ça !

Mike réajuste sa veste.

Mike — Il t'a dit quoi exactement Nicolas ?

Isabelle commença à marcher en rond dans la pièce.

Isabelle — Pour une raison que j'ignore, cette idiote de Dana a fait ouvrir le cercueil. Il recherche le corps de Polo, selon Nicolas le médecin légiste a pu faire une erreur. Donc ma question, c'est qui as-tu engagé pour faire l'autopsie ?

Isabelle était en colère. Une colère qui bouillonnait en elle et qui la ferait s'emporter sur qui se trouvait sur son chemin.

Isabelle — Répond à ma question Mike !

Mike — Eh bien oui, je l'avoue, je n'ai payé aucun médecin légiste. Celui qui a fait l'autopsie était certainement employé par l'État... J'étais occupé. Généralement le coup marche à chaque fois, je n'aurais pas pu me douter qu'il y aurait un problème...

Isabelle attrapa un vase et le jeta en direction de Mike. Il l'évita de justesse. Son regard se transforma, il n'y avait plus âme qui vive. Elle ferma les yeux, les ouvrit à nouveau et fit un sourire angélique.

Isabelle — On passe au plan B.

Mike resta perplexe.

Mike — Non... C'est bien trop tôt...

Isabelle — Pas notre plan B, le mien à moi seule. Donne-moi le dossier pour l'achat de la maison que tu es censé nous avoir trouvé.

Mike ne réagit pas.

Isabelle — Quoi, tu ne vas pas non plus me dire que tu n'as rien fait !

Mike fouilla un tiroir dans l'entrée.

Mike — Bien-sûr que je l'ai.

Isabelle regarda les photos et les croquis.

Isabelle — C'est parfait. Mike ressaisis-toi, je ne sais pas qui est ta nouvelle victime, mais je trouve qu'elle te fait tourner la tête ! Règle tes affaires, car demain, nous partons d'ici !

Mike — Qu'est-ce que tu vas faire de lui ?

Isabelle — J'en fais mon affaire.

Isabelle ouvrit doucement les rideaux de la chambre. Polo dormait à point fermé. Elle s'allongea à ses côtés et lui caressa le dos.

Isabelle — Mon amour, il est déjà midi, réveille-toi. J'ai une très bonne nouvelle.

Polo avait du mal à émerger.

Isabelle — Je t'ai déposé un verre d'eau avec de l'aspirine.

Après quelques minutes de somnolence et de jérémiades, Polo se leva du lit.

Polo — Cela fait longtemps que je n'avais pas fait la fête à ce point. Je me rends compte que je ne suis plus tout jeune.

Isabelle — Écoute-moi chéri. Mike...

Polo — Mike ?

Isabelle — Oui chéri, le promoteur immobilier que nous avons rencontré hier. Eh bien, il a appelé ce matin pour m'annoncer qu'il nous avait trouvé un bien qui nous correspondait.

Polo — C'est génial ça.

Isabelle — Je suis allée visiter la maison avec lui. C'est splendide.

Polo — Tu y es allée sans moi ?

Isabelle — Si tu t'étais réveillée, je t'aurais attendu, tu sais, mais bon. Comme il l'a dit, on ne peut pas laisser ce bien nous filer entre les mains.

Polo — Eh donc ?

Isabelle — J'ai à nouveau rendez-vous avec lui pour payer.

Polo — Quoi ? Mais moi, je n'ai rien vu, et le contrat, les conditions de ventes ?

Isabelle caressa du bout des doigts le visage de son compagnon.

Isabelle — Je l'ai fait pour nous Polo. J'ai fait le nécessaire mon cœur.

Elle se leva et tournoya sur elle-même.

Isabelle — Tu crois que je veux prendre le risque de ne pas avoir la maison de mes rêves. Mais c'est vrai que j'en ai marre de cet hôtel. Je veux notre chez-nous...

La jeune femme fit une mine boudeuse. Polo se leva et attira Isabelle dans le lit avec lui.

Polo — Tout ce qui te fera plaisir me fera également plaisir. Désormais, nous partageons tout. Mais il faut que je m'habille vite...

Elle se leva brusquement.

Isabelle — Non chéri, j'y vais seule. Tu as déjà tant fait pour moi, maintenant, c'est à moi de te montrer ma reconnaissance. Laisse-moi te prouver que tu as bien fait de rester à mes côtés. Je t'aime plus que tout au monde, laisse-moi te le montrer. Je te prépare une surprise à laquelle tu ne t'attends pas.

Il l'attira à nouveau dans le lit.

Polo — Il faut donc que je te montre comment s'ouvre la valise ? Notre valise de lingot d'or.

Ils s'embrassèrent et rirent.

Polo — Viens bébé.

Polo sorti une valise matelassée de l'armoire.

Polo — Ici, je range le liquide nécessaire qui ne dépasse pas le seuil légal. La valise s'ouvre avec mon empreinte ou avec un code digital. Le code représente les numéros de notre nouveau compte. Tu te rappelles qu'à notre arrivée, nous avons mis tout l'argent détourné de l'entreprise sur un compte ?

Isabelle — Évidemment Polo... Mais ne parle pas de détournement. Tout cet argent, tu l'as gagné à la sueur de ton front. Tu n'allais quand même pas le laisser à des inconnus !

Polo — Oui, bon si tu veux. De ce fait, c'est avec cet argent que tu paies le premier versement et les deux autres, nous les ferons quand nous aurons les clés, pas avant. Je sais qu'il a parlé d'argent comptant, mais tant qu'il n'y a pas les clés, nous ne payons rien en entier !

Isabelle attrapa quelques liasses de billets et embrassa son amant.

Isabelle — Ne t'inquiète pas chéri. Je te l'ai dit, je me charge de tout. Je t'aime.

Passion CinglanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant