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A𝐥𝐞𝐬𝐲𝐚

La foule s'était ressemblé depuis que le soleil était levé, le clocher de l'église laissait depuis peu ses rayons s'y refléter que la plupart des paysans de Hyvernel c'était groupé autour de la place du village. Les gardes, armé et habillé de leur armure fraichement poli avaient du mal à contenir le peuple et leur avidité de justice sans avoir à faire usage de la force.

Les hommes, les femmes et même les enfants les plus jeunes qui devaient être à peine plus âgée que moi c'était laisser guider ici par cette soif de spectacle, un spectacle dont j'étais moi-même témoin bien que mon cœur mit hurler à maintes reprises de quitter cette ville avant que l'horreur ne s'ancre en mois. Je fus déjà témoin à plusieurs reprises de cette sentence que le peuple trouvait juste à l'égard de mes semblables, mais jamais il n'avait été question d'un membre de m famille dont je partageai le sang et la destinée.

Mais malgré tout, malgré le fait que je sache pertinent à quelle atrocité j'allais faire face, je ne parvenais pas à tourner les talons ni même à faire en sorte que mes yeux se détournent de la potence à là qu'elle m'a sœur s'y était retrouvés attachés, tout comme ma mère avant elle il y a de cela des mois. Mais cette fois-ci, je n'avais aucune main à serrer, personne pour me murmure que tout irait bien, pour me dire que je ne finirais pas seul car maintenant j'étais seul et sa mort allais me condamner à le rester jusqu'à ce que je prenne sa place. C'est ainsi que la vie des gens que l'on appelait sorcière ou encore chimères étaient destinées à ce terminé, et malheureusement, je ne pouvais me mentir a moi-même. Je suis l'une dès leur depuis la naissance, et plutôt que de chérir ce dont des dieux ont m'avais appris à la refoulée et la craindre.

Les hurlements se faisaient de plus en plus fort alors que les habitants se bousculaient avec force dans l'espoir d'avoir la meilleure vue sur ce qui se passait plus loin. J'avais du mal à rester, à tenir sur mes deux pieds alors que des hommes ne cessaient de me rentrer dedans sans se demander quel obstacle il percute. Chétif, mon petit corps ne pouvait que se laisser guider par les vagues d'habitants qui me poussaient dans toutes les directions jusqu'à ce que mes genoux finissent par heurter le sol de pierre. Il m'était difficile de respirer, de trouver l'aire dont mes poumons manquaient à chaque fois que les tambours résonnaient par-dessus ce brouhaha infernal qui était maintenant derrière moi. Devant moi s'offrait le pire des spectacles que tous acclamer d'essieux les uns comme les autres d'en voir la fin.

Au-delà de cette foule de gueux, se trouvais en première loge la famille royale, le roi, sa femme et leurs trois fils qui les accompagner. Furent un temps ou mon allégeances était pour eux. Maintenant qui était là devant moi, tous accompagnés d'un visage satisfait et fière, je ne pouvais que les haïr d'avoir ainsi mit fin à mon monde. A cette vie qu'il mettait difficilement parvenue à construire.

Bientôt mes mains vont venir se plaquer sur mes oreilles. Une première inspiration, une seconde, et avant même que la troisième n'est le temps de s'achever. Le silence se fera maître du temps. Tout semblait ralentir, tous affichait un visage plaisant et heureux. Ma sœur, si belle et sur d'elle ne laissait ce sourire rayonnant quitter son visage, elle était belle, comme elle la toujours été. La mort ne pouvait rien contre cela, et pourtant, dernière cette image je ne pouvais que reconnaître la peur et l'angoisse qui devait lui poignarder le cœur alors que ses yeux d'azur rencontraient les miens. Je savais que ma place n'était pas ici, qu'elle me l'avait interdit, mais j'aimais je n'aurais pu continuer de vivre en la sachant parti avec seul réconfort la beauté éclatante du ciel qui nous gouvernait.

Les tambours devenaient de plus en plus fort quand tout à coup plus rien. Plus de hurlements, plus d'exclamation, plus de sifflement et d'insultes condescendantes à son égard. Elle qui avait pourtant appris les bonnes manières et les codes de bonne conduite. Une putain entendait je siffler à côté de moi attirant soudainement mon attention avant de voir chacun des paysans ce dissiper. Je réalisai peu à peu qu'en quittant ma sœur des yeux, je l'avais abandonné durant les dernières secondes de sa vie, durant les qu'elle elle devais sans doute avoir le plus besoin de moi. Sa sœur. L'unique visage dans cette foule qui criait pas à la mort de cette sorcière.

Je savais à ce moment que c'était la fin, tout était fini, et les hommes commençaient peu à peu à regagné leur foyer, leur occupation matinal, me laissait seul au milieu de cette immense place où seul mon corps tremblant demeurait sur le sol, tout comme la tête de ma sœur qui venait de lui être retiré gisant maintenant à quelque mettre de moi dans une flaque de sang dont je n'avais pas le courage d'y détourner le regard. Il était difficile de voir à quelle vitesse ça beauté semblait fané, une jolie fleure qu'on venais de retirée à ce monde. L'horreur qui s'offrait à moi était-elle qu'il m'était impossible de bouger, je sentais déjà mon estomac ce nouer et rien ne pourrait m'empêcher de vomir mes trips.

Avec elle, sa vie, nos rêves et mon unique famille venaient de s'évanouir. Laissant place à un vide douloureux dans le fond de mon être que je ne serai comblé que pas la vengeance. Une vengeance qui allait à l'encontre de tous ses paysans qui n'avaient que faire de notre sort, à ses hommes qui avaient décider pour elle de qu'elle manière ça vie devais prendre fin et qui désireront pour moi quand mon secret ne pourra plus être caché de tous.

Les terres de feu et de sang.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant