Les terres de feu et de sang.

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𝐄𝐦𝐞𝐫𝐲

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Un ciel lumineux et ensoleillé regagnait l'horizon depuis le lever du soleil à l'aube. Les premiers goélands volaient dans les air accompagnant le champ des vagues maritimes de leur petit crie strident qui sonnait l'annonce que la terre n'était plus très loin. Debout, appuyer sur les rambardes qui me protégeaient du vide, j'admirais les premiers navires de pèche qui ce dessiner au bord du port bientôt visible. Le bois humide du navire laissait encore un aperçu de la tempête dont on était parvenue à s'extirper la veille. Quelque nuage timide parvenir à laisser quelque trace blanchâtre dans le ciel dont je ne parvenais pas à détourner le regard, sa noirceur de la veille me saisissait encore la poitrine quand je repensais à la violence qui s'était déchainé sur nous. Fort heureusement, aucun blesser ne fût à déplorer parmi les marins qui se tuaient à la tâche pour préparer l'embarcation de la Minerva. 

- Nous pourrons poser pieds à terre dans peu de temps.

Le ton pressé et sérieux de mon garde vont me rappeler l'importance de la situation dans laquelle on se trouvait ainsi que les enjeux de ce voyage pour mon peuple. La légèreté des précédentes journées était parvenue à me faire oublier le déséquilibre de ma position et l'importance capital qui reposait sur mes prochaines décisions. À mesure que l'ont ce rapprochai du port, le poids de mes responsabilités et l'insécurité qui s'offrait à moi me comprimer l'intérieur de l'estomac. Le voyage fut une épreuve simple à traverser mais à mon grand regret le reste ne s'annonce pas aussi simple et précis. 

- Mon prince, ne vaut-il pas mieux que l'on fasse en sorte de paraître moins reconnaissable avant que cela arrive. 

- Tu as sans doute raison. Et cesse donc de m'appeler ainsi. C'est un ordre. 

Personne ne risquait de nous entendre, malgré tout, cette appellation ce devait d'être muet jusqu'à ce que cette insécurité ce dissipe. Jusqu'à aujourd'hui il ne me fut jamais présenter l'occasion de frôler le sol des terres du sud de mon oncle, jamais mon visage ne fut révéler au peuple de ses terres, toutefois, je ne porte aucun doute sur le fait que l'information de mon départ de mes terres natal soit parvenu jusqu'ici. À la suite d'un second soupir, mon corps va quitter sa place pour suivre celui du bond, disparaissant dû pond nous allons tous deux disparaitre des regard le temps de troquer nos tenues actuelles pour des vêtements plus typiques du sud. Ainsi, pourront nous nous mélanger plus facilement au peuple de mon oncle. Je fus surpris de constater la légèreté des tissus qui cachait nos peaux, les vêtements d'ici étaient plus légers et plus colorer que ceux au qu'elle je fus habituer au sein du palais.

*

Nos adieux furent d'une courte durée, l'attachement étant un luxe que je ne pouvais pas m'offrir en ses temps obscurs. De simple remercîment auprès du capitaine pour ses services et sa discrétion fut suffisant. L'embarquement du navire se fera dans le brouhaha ambiant du port, les tonneaux roulaient de la soute au pond pour finir entre les bras des marins qui s'occupais de leur faire quitter le navire. Les voient des hommes et des enfants qui occupaient le ponton qui accueillait les navires se mélangeaient au martèlement de nos pas qui quittaient eux aussi le navire. 

Je n'aurais jamais cru que la terre puisse ainsi me manquer, et pourtant, au moment où mes pas vont frôler les paver de la capitale, je vais percevoir à quel point y est bon d'être sur la terre ferme. Quelque éclat de conversation vont me parvenir quand les aux revoir de l'équipage se feront étouffer, me révélant un accent bien différent et bien plus prononcé que le mien. Notre langue et nos coutumes ne sont pas si différentes d'ici, toutefois je pus craindre que leur accent puisse nous causer problème révélant ainsi nos origines du nord.