Les terres de feu et de sang.

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A𝐥𝐞𝐬𝐲𝐚

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La lourdeur de mon corps m'empêchait de faire le moindre mouvement tandis que la raison me revenait, comme tirée d'un mauvais rêve il va m'être difficile de sortir de ma torpeur. Après de nombreux battements de cils il va mètre possible de distinguée les voit, les mouvements et les silhouette qui m'entouraient. Les souvenir de la veille me revenait en mémoire comme des images floues. Mon mal de tête va m'empêcher de me concentrer le temps qu'il ne vienne à s'estomper, me permettant ensuite de voir que je semblais toujours à bord de la Minerva, cette fois-ci dans sa calle humide et sombre. Toute sorte d'information vont me parcourir l'esprit créant en moi un sentiment qui va m'obliger à redresser.

- La tempête ! Est-ce que j'ai réussi, comment va l'équipage ?

Mes mains vont aussi tôt ce refermer sur mes lèvres, la présence de Mira ne m'inquiétait pas face à mes paroles, toutefois, celle d'Arolde si. Malgré son côté chaleureux et l'affection que je lui portais j'avais un doute sur le fait qu'il puisse accepter ma nature. Mon regard semblait d'ailleurs me trahir car le concerner semblait amuser de ma réaction, quant à Mira, elle va s'empresser de me rassurer avant que je ne viennent paniquer d'avantage.

- Ne t'en fais pas tout va bien, Arolde l'avait deviné bien avant moi. Quant à la Minerva elle à vaincu la tempête et nous avons embarqué à bon port.

Un sentiment de soulagement va soudainement me parcourir en même temps que mes muscles vont me laisser rebasculer en arrière. A la suite de mon réveille Mira va congédier le brun afin qu'il puisse annoncer au médecin de bord que nous pouvions maintenant quitter la calle. Coucher sur le dos je ne vais pas la quitter des yeux, il m'était difficile de ne pas m'inquiète sur ce qu'il allait advenir de moi maintenant que nous sommes arrivé à bord. Une pointe de regret va également me transpercer le cœur en réalisant qu'il s'agit peut-être de ma dernière journée en leur compagnie à tout les deux. Je ne vais pas parvenir à dire quoi que ce soit de crainte que ma vois ne me trahisse plus davantage que mon regard. 

- Ambrose va nous rejoindre avant la tomber du soleil. Tout ira bien soit en assurer.

Ses paroles avaient effectivement pour effets de me rassurer, il m'était moins difficile d'appréhendé les jours prochain. Quant à notre voyage, le retour d'Arolde va en signer la fin. En revanche, la présence de Laurent à ses côtés me laissait perplexe quant à sa signification. 

*

Retrouver la stabilité de la terre ferme ne sera pour moi qu'un grand plaisir, tout comme l'aire parfumée de la ville qui remplaçais l'odeur marine. Debout sur le ponton, je vais laisser mes deux compagnons faire leurs adieux au reste des membres de l'équipage même si quelque chose dans leur attitude me laissait croire qu'il n'en serait pas ainsi. Le rouquin va me saluer de loin et je vais me sentir peiner de ne pas voir Mathias à ses côtés pour en faire de même. Leur duo risque à eu aussi risque de me manquer tout comme leur histoire rocambolesque au quelle je m'était habituer. 

Mira et Arolde vont enfin revenir vers moi, c'est en quittant le tonneau sur lequel je m'étais installé que je vais remarquer le second aux cheveux mielleux qui les accompagnaient. Non pas que sa présence ne me dérange, je m'interrogeais seulement sur les raisons qui l'avait pousser a quitter le navire. Je vais les suivre du regard jusqu'à ce qu'ils finissent par se dresser devant moi, face à mon étonnement, c'est Mira qui va se charger de répondre aux questions fulminant dans ma tête.

- Notre chère amie se dévoue pour nous tenir compagnie jusqu'à ce que nous trouvions la taverne le temps que l'équipage reste au port.

Le beau blond va m'adresser un sourire des plus tendres ce qui ne manquera pas de me faire rougir. Pivotant sur moi-même je vais m'empresser de leur tourner le dos avant que mes joues ne s'embourbent de trop. Marchant à l'avant du petit groupe, je vais observer les rues d'Efernyl qui sont bien plusieurs chaleureuses et agréables à l'œil que je me l'étais imaginé, les couleurs y étaient plus chaudes et sa population me paraissait bien plus pétillante que ce quoi je fus habitué. Ma sœur aurait à coup sur apprécier cette ville. Mes yeux allaient de gauche à droite tandis que mes compagnons discutaient de choses que je n'entendait pas distinctement. Trop occuper par ce que je regardais, c'est uniquement la voix d'Arolde qui m'appelait qui va m'avertir que je ne m'étais pas arrêté assez tôt, rebroussant chemin c'est en me dépêchant que je vais les rejoindre face à la taverne devant laquelle j'étais visiblement passé. 

*

Le vent faisait bouger l'enceinte de la baptise dans laquelle nous allions entrer, je vais me faufiler aux côtés de Mira tandis que Laurent va fermer la porte derrière nous. La chaleur de la taverne va m'obliger à abandonner mon manteau avant même que l'on s'installe à notre table et l'odeur du pain chaud va accentuer les gémissements de mon estomac. La taverne était occupée par une faible quantité de personnes ce qui ne m'était pas déplaisant, moi qui m'étais imaginer une foule et un brouhaha insupportable je fus satisfaite de ne voir que quelques tables à peine occuper.

L'homme qui c'était occupée de nous accueil va revenir à notre table les mains chargées, ce dernier va y déposer trois chopes de bière, un verre d'eau accompagnée d'un plateau de fruits que je vais dévorer des yeux. Mes trois compagnons vont rapidement entamer une discussion sur la ville que nous venions de rejoindre, n'ayant rien à y ajouter je vais me contenter de les écouter tout en dévorant le plateau de fruits jusqu'à ce qu'il ne reste plus que quelque grappe de raisin. Faisant la moue, un sourire va éclairer mon visage en voyant Laurent déposer deux pièces à côté de moi avant de me designer le comptoir d'un mouvement de tête. Discrètement, c'est alors que je vais le remercier avant de quitter ma place affin de commander un second de ses plateaux.

Mes deux pièces posées sur le comptoir, je ne vais pas avoir besoin d'attendre trop longtemps avant de voir arriver la pile de fruit qui sera déposé devant moi. Je vais être surprise en voyant un garçon de mon âge me confier le plateau, sans doute doit-il s'agit du fils du gérant, un aire de ressemblance ne pouvait être ignorer. Un sourire au coin des lèvres, je vais le remercier avant de tourner les talons pour regagner ma place.

Mes mains chargée, je vais me déplacer en faisant attention à ne rien renverser. Malheureusement je ne vais pas avoir le temps d'aller bien loin qu'un obstacle va me freiner dans mon élan. Accompagner d'un mouvement de reculer, je vais être surprise de constater que rien n'était tombé de mon plateau mise a part deux petit grain de raisin. En relevant les yeux je vais pouvoir distinguer la silhouette dans laquelle je venais de me heurter, je vais d'abord avoir le sentiment que plus rien ne sa passe autour de moi avant de me sentir soulager de voir un visage familier plutôt qu'un inconnu. 

- He bien Mademoiselle, il faut croire que nos chemins n'ont pas fini de se croiser.

- Je ne m'attendais pas à vous revoir ici, les autres sont assis le bas. Et arrêter de m'appeler ainsi je vous prie. 

Malgré leur changement de tenues, leur allure plus propre et leurs cheveux fraichement raser, il ne m'était pas compliquer de reconnaître nos compagnons de cartes. Il va me paraître normal de les inviter à nous rejoindre, après ce que nous avons vécue et partagé lors de la traverser un dernier repas en leur compagnie serait un bon moyen de garder de bon souvenir. 

 Accompagner des deux garçons, je vais pouvoir regagner ma place sans plus d'obstacle. Les deux premières groseilles vont pouvoir satisfaire mon appétit, la conversation n'ayant pas changé de sujet je vais continuer de me contenter de les écouter. C'est en sentant la présence de Grey à mes côtés que je vais enfouir mes mains dans mon petit sac, posé à mes pieds. Au bout de quelque second à me tortiller dans tous les sens, je vais pouvoir me redresser affin de tendre a l'attention de beau blond le paquet de carte que je n'avais pas eu le temps de lui rendre auparavant. 

- Je n'ai pas eut l'occasion de vous le rendre sur la Minerva.

- Délicate attention je vous remercie. Alesya. 

Je me sentais en sécurité pour la première fois depuis longtemps et me dire que je risquais de bientôt les quitter me forçais à profiter davantage du moment. Alors que je savourais la fraicheur de l'eau au gout sucrée des fruits, je vais apercevoir du coin de l'oeil que Laurent mélangeais ses cartes avant de les distribuer à chacun d'entre nous. Les cartes sont lancer, assise au chaud je n'avais que la victoire en tête.