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𝐄𝐦𝐞𝐫𝐲

Suite à notre retour au château, mon père va me congédier à mes appartements. Sans rien avoir à redire là-dessus, je vais d'un pas presser m'y rendre, le cœur lourd, je craignais que le temps me manque avant que mon estomac ne me libère de mon déjeuner. Je vais de justesse pouvoir regagner mes appartements, en franchissant la lourde porte en chêne qui va se refermer immédiatement derrière moi, les odeurs d'encens et d'épices qui enveloppaient la pièce vont parvenir à calmer les caprices de mon ventre, à mon plus grand soulagement, je vais parvenir à garder ma dignité. 

Sans prendre la peine de me déchausser, je vais laisser mon corps s'étendre sur les draps en satin qui recouvrait ma couche. Malgré l'absence totale de bruit, il m'était impossible de parvenir à profiter su silence, trop lourds, trop pesant après le récent événement. Malgré les battements réguliers de mes paupières, je ne parviens pas à chasser la vision horrifique qui c'est trop longtemps offert à moi. Je sais en connaissance de causse qu'il me faut généralement une à deux heures avant de parvenir à regarder le ciel sans pensée au hurlement qui ont accompagné la naissance de l'aube. La chaleur du soleil entrait dans la pièce plus vite que je l'aurais crue, l'été commençais a gagner les premiers jours de cette nouvelle saison et de ma place, je ne pouvais que laisser ma peau profiter de la chaleur que ses rayons m'offrais. L'absence de grey me dérangeais, lui qui ne manque jamais à son devoir, je le sais sans doute dans la salle de trône à faire son rapport au pré de mon père. Hélas, l'envie de m'y présenter est bien moindre comparer à mon envie immédiate d'entendre ça vois. Aussi vais-je simplement m'armer de patience en attendant le retour de mon garde.

Plusieurs coups vont s'abattre sur la porte d'entrée de ma chambre m'arrachant à mon sommeil, dans un grognement d'insatisfaction, il va mettre possible d'articuler quelques mots. 

- Grey, je vous prierais de vous passer des formalités. 

Alors que je pensais m'adresser à Grey, il va mettre étonnant de ne pas voir la porte s'ouvrir. Réalisant qu'il pouvait être possible qu'il s'agisse d'une autre personne, je vais venir rétablir soigneusement mes boucles qui était jusqu'alors en bataille. Sans avoir le temps d'adresser l'ordre d'ouvrir la porte, cette dernière va s'ouvrir d'elle-même laissant quatre gardes au visage familier pénétrer dans mes appartements. 

- Chère Prince, votre père vous demande de toute urgence ! 

L'urgence ne semblait pourtant que trop absence dans sa voie, il s'agissait de Teron un des gardes les plus fidèle de mon père. Pourquoi avoir fait déplacer l'un de ses gardes plutôt que d'avoir envoyé Grey ? D'autant plus que la position du soleil me faisait savoir qu'il s'était écoulé suffisamment de temps depuis notre retour pour qu'il ait terminé son rapport. 

- Pourquoi avoir demandé votre déplacement plutôt que celui du commandant Lowrn.

Le nom de famille de Grey sonnait faux dans ma bouche, mais mes obligations me demandais de le nommer ainsi. Avant que la réponse ne me parvienne, je vais déceler l'agacement que cette dernière va susciter à l'égard d'un des gardes dont je ne reconnaissais pas l'identité. Ce dernier ne semblais pas suffisamment sur de lui pour une mission si simple, son jeune âge semblais m'indiquer qu'il devais sans doute avoir été recruter depuis peu. Je me souviens avoir entendu Grey me parler de ça participation lors du recrutement des volontaire pour la nouvelle armée de mon jeune frère. 

- Le commandant fut demandé pour de plus lourdes tâches. Veuillez nous suivre, je vous prie. 

Je ne vais pas avoir le temps de souligner quoi que ce soit que l'hostilité se fera dorénavant maîtresse de la pièce, j'ignore pour quelle raison le dernier des gardes va prendre la peine de refermer la porte derrière lui, mais je devine que cette initiative va à l'encontre du motif qui me fut présenté pour justifier leur présence. Une chance que je me sois réveillée à temps. 

Le sifflement du métal va briser l'air et aussi rapidement que l'épée du garde le plus proche fut sortie de son fourreau, une roulade sur le côté va m'épargner une belle entaille à l'épaule. Je sais pourquoi ils sont là, ce n'est pas la première fois que j'ai à me sortir de cette peine. Mais jamais l'absence de mon garde ou de témoin ne fut programmée par mon père. 

- Je doute que vous soyer réellement là pour me conduire aux prés de mon père. 

Dieux soient loués mon arme me fut à portée de main plus rapidement que prévue, avant qu'un second sifflement ne fende l'air, mon épée sera fixement tenue entre mes mains relever pour parer une attaque qui mourait valut pus qu'une simple égratignure. Le sérieux de la situation va soudainement me fouetter le visage, réalisant qu'il ne s'agissait pas d'un entraînement, je vais pivoter sur la cote et comme me l'a enseigner Grey, en un mouvement rapide mon premier adversaire verra son épée lui échapper des mains. Profitant de cette surprise qui traversait son regard, je vais plonger sur le côté afin de me défendre. La chaleur du sang va rependre en moi un dégoût dont je ne pouvais m'occuper, laissant le plus jeune des gardes tomber au sol, je vais d'un mouvement souple retirer ma lame de son flanc transpercé. Ses gémissement de douleur ne parvenais pas à me faire oublier ce qu'il était près à faire, et avant qu'un second garde ne fonde sur moi, la gorge du blesser va laisser jaillir un lourds filer de sang que je vais venir dessiner du bout de mon arme. Une pointe de compassion va me traverser pendant une courte durée, de son jeune âge il ne devait pas avoir connaissance des ordres dont il aurais l'obligation de participer. Grey fut chercher de son recrutement, il semblais bien le connaître, ce dernier était un gentil garçon et pourtant, le voila coucher au sol alors qu'il venais d'essayer de mettre fin à mes jours.

Sans me laisser le temps de reprendre mon équilibre, l'un des hommes va se ruer sur moi et si mon absence de réflexes ne fut pas entraînée, j'aurais sûrement pu perdre la tête sous la violence du coup. Au lieu de quoi, je vais ressentir une vive douleur parcourir mon avant-bras avant de sentir le liquide chaud tacher mon haut d'un rouge sombre qui ne finirais pas de couler. Le premier meuble qui me sera à portée de main va me permettre de ne pas m'étaler au sol. Alors que mon regard va aller d'un garde à un autre, ce dernier va se fixer sur Teron qui semblaient prêt à en découdre. C'est en croisant son regard que je vais me rendre compte qu'il s'agissait d'un des gardes à qui mon père avais lâcher quelque ordres silencieux lors de la mise à mort de la sorcière. Écoeuré je vais prendre conscience que mon père avais planifié mon assassinat alors même que je me tenais à ses côtés. Alors qu'il intimait au autre de le laisser se charger de moi, il flèche va laisser son sifflement terminer ça course dans la gorge du malheureux.

Grey ! Malgré son aire fatiguer et son souffle irrégulier il semblait prêt à faire la guerre. Voir le commandant abattre l'un des leur va laisser les deux survivant sans mots, pale comme du linge, ils vont l'un comme l'autre rester immobile pendant un temps. Quand le corps de Teron va s'effondrer au sol, rappelant a chacun de nous ce qui venait de se passer, le soldat au visage inconnu va s'effondrer au genou de Grey le suppliant de l'épargner tandis que le troisième chevalier va finir son mouvement pour abattre son épée dans le mur tout près de moi. Mes sens vont s'accélérer et après avoir paré deux tentatives ma jambe gauche va sentir la griffure de sa lame me brûler le mollet. Sans perdre mon équilibre, je vais pouvoir compter sur mon entraînement et mon sens de l'observation pour viser le point faible de mon adversaire. Déstabilisez par mon coup, je vais lui faire perdre le contrôle de son arme d'un mouvement qui se voulait fluide avant de lui trancher la gorge du bout de mon épée. Comme diable, peuvent ils croire que la vie du prince héritier se peut si facile à ôter ?

Alors que son corps va s'affaisser au sol, mes yeux vont ce détourner du tapis de sang dont la moquette s'imprégnait pour laisser le déjeuner que je retenais depuis l'aube sortir, dans un dernière raclement de gorge je vais croire que mes trips sortiront a leur tour. D'un revers de la main, le coin de ma bouche sera essuyé sur le tissu déjà salle de ma chemise. Aucun des quatre soldats n'était parvenue a rester en vie, le fuyard qui s'était agenouiller au pied de Grey fut contrait de connaître le même sort de teron, ça gorge baignais dans le sang tant disque son corps semblais encore s'attacher a cette lueur d'espoir. Grey essayais son arme, son regard froid et impassible me fessais froid dans le dos, mais rien ne pouvais plus me rappeler l'urgence de la situation que lui. Mon père venait d'attenter à ma vie, et sans grey, mon corps n'aurais peut être jamais été retrouver. 

Quelle foutre occupation a t'elle put te retenir si longtemps ? 

Les terres de feu et de sang.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant