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Lorsqu'il sortit de la suite qui avait autrefois appartenu à ses parents, Hamdan, dans toute sa froide splendeur et sa puissance, ne savait pas quoi faire de cette jeune femme. Pourtant, il n'était pas du genre à discriminer ou à juger les gens en fonction de leur race ou de leur sexe, mais la vérité était là. "J'aurais dû écouter Amire et faire demi-tour", pensa-t-il.

Derrière ce masque d'autorité se cachait un vide émotionnel glacial. Il avait acheté Maty sans raison apparente, sans même réaliser que c'était mal. Il ne lui venait même pas à l'esprit qu'une personne ne devrait pas être achetée, que c'était un crime aux yeux de Dieu et des hommes. Il emprisonnait une femme et pourtant, aucun remords ne le tourmentait, aucun sentiment d'empathie ne se manifestait en lui.

Il observait Maty à travers les caméras de surveillance, recroquevillée sur elle-même, sans la moindre once d'humanité dans son regard. Il ne voyait en elle qu'un objet à sa volonté, un jouet à manipuler selon ses caprices. Il ne savait pas encore quels caprices il aurait, mais cela viendrait. Son cœur était endurci, imperméable à toute compassion ou compréhension. Il était détaché de la souffrance qu'il infligeait, ignorant les conséquences de ses actes.

De son côté, Maty fut enfermée seule dans la suite, et cela était bien plus terrifiant que lorsqu'il était là. Car cette fois-ci, elle se rendait compte que ce qui se passait était réel. C'était un cauchemar éveillé. Les lumières étaient éteintes et la lune éclairait faiblement la pièce. Maty, vêtue de la même robe, était ligotée, entravée, la douleur physique était omniprésente, mais ce n'était rien comparé à l'angoisse mentale qui l'étreignait. Ses yeux reflétaient la détresse, le désespoir et la volonté de survivre. La nuit s'écoulait lentement. Maty n'était soumise à aucun sévice physique, mais psychologiquement, oui. Sa dignité était déchirée par chaque acte abominable. Les cris étouffés, les pleurs étouffés, les prières désespérées, tout cela se mêlait dans l'air vicié de la pièce.

Elle n'avait pas fermé l'œil de la nuit, par peur. Au-delà des murs du palais, une aube lointaine se profilait à l'horizon. Se demandant ce que ce nouveau jour apporterait, Maty ignorait encore quel destin l'attendait, mais elle était prête à affronter l'inconnu avec une force nouvelle qui avait été forgée dans l'adversité.

Entre-temps, Maty réfléchissait à comment sortir de cette situation compliquée. Selon sa logique, si elle était là, c'était parce que le sheikh la trouvait attirante. Pour échapper à un probable viol, elle devait endommager la marchandise. Elle devait donc se procurer une arme, peu importe laquelle.

Au petit matin, Maty entendait des pas dans le couloir. Cela dura des heures, jusqu'à ce que la porte s'ouvre sur Hamdan. Maty réalisa qu'elle n'avait jamais détesté quelqu'un autant auparavant. Elle le haïssait tellement que rien qu'en le voyant, son cœur voulait s'échapper de sa poitrine. Elle était frustrée et en colère, mais pour l'instant, elle ne pouvait rien faire. Elle était entravée et épuisée, elle avait besoin de repos et d'une douche.

- Es-tu calmé? 

- aller vous faire voir!

- je reviendrai demain pour voir!

Hamdan lui toutne dos pour partir, c'est dans ce moment de desepoire que Maty eu une lucidité rapide 

- je suis calmé 

Hamdan reste sans bouger quelques minutes et se retourne

- tu es sure? 

- oui!

 - je vais te liberer de tes chaines tu pourras aller et venir librement dans la piece ta nouriture te sera ramener mais n'aura pas acces au balcon! As-tu compris? 

- oui

- dés que tu le pourra tu enlevera cest tresse sur tatete, ne traine pas trop.  J'aime pas ça 

Maty sourie interieurement car elle en avait rien a faire qu'il aime pas au contraire ca l'arrengeait. Non mais serieusement qui a le temps de s'occuper de ses cheuveux dans des situations pareils. Hamdan quita la piece et referma a clé derrier lui. A sa sortie Maty se rua dans la salle bain. Qui au passage etait magnifique se disait-elle. En y repensant elle voulait un sheikh qui ferai d'elle une femme au foyer millionaire et bien voila ma belle tu es servie 

" mais ce n'est pas de cette maniere que je le voulait"

- me voila devenue folle je me parle toute seule

Maty se déshabille lentement, se débarrassant de ses vêtements sales et inconfortables. Elle se tient devant un grand miroir, observant son reflet fatigué. Puis, elle s'approche de la douche.

La cabine de douche est vaste Maty a grandi dan le luxe mais ca c'etait de l'oppulence , dotée de parois en verre transparent qui laissent entrer la lumière naturelle. Le sol est recouvert de carreaux chauffés, procurant une sensation agréable sous les pieds de Maty. Elle actionne les contrôles de la douche, ajustant la température et le débit de l'eau à sa préférence.

Lorsque les premières gouttes d'eau chaude touchent sa peau, Maty sent un soulagement instantané. L'eau ruisselle sur son corps, emportant avec elle la saleté et les soucis accumulés au fil des jours. Elle laisse échapper un soupir de satisfaction tandis que la chaleur de l'eau pénètre profondément dans ses muscles fatigués, les détendant peu à peu.

Maty se saisit d'un savon parfumé, sa mousse onctueuse se formant rapidement au contact de l'eau. Elle l'applique avec douceur sur sa peau, massant chaque centimètre avec soin. Ses gestes deviennent de plus en plus assurés, tandis qu'elle se laisse emporter par la sensation revigorante de l'eau et du savon qui nettoient et rafraîchissent son corps.

Elle prend le temps de laver ses cheveux également, massant délicatement son cuir chevelu avec du shampoing. L'eau mousseuse s'écoule le long de sa chevelure, laissant derrière elle une agréable fragrance.


Après avoir soigneusement rincé tout le savon de son corps, Maty coupe l'eau et sort de la douche. Elle s'enveloppe ensuite dans une serviette douce et moelleuse, éprouvant une agréable sensation de fraîcheur et de propreté. Sa peau est ravivée, ses cheveux sont propres et brillants.

Une fois sortie de la douche, Maty retourne dans sa chambre où elle trouve un ensemble de pyjama, composé d'un pantalon et d'un haut, posé sur le lit. Elle s'habille tandis que Hamdan l'observe attentivement à travers la caméra. Soudain, il ressent un fort intérêt pour la jeune femme, la trouvant très belle. Il souligne son aura de confiance et de grâce, ainsi que sa peau d'un teint riche et éclatant, d'une texture douce et lumineuse, avec une nuance de chocolat foncé. Il n'avait jamais vu une femme noire d'aussi près. Son visage est harmonieux et symétrique, son regard est insolent mais pétillant, extrêmement expressif, le laissant sans voix. Il a hâte de voir son visage sans aucun obstacle, souhaitant enlever les tresses qu'elle a sur la tête pour pouvoir l'admirer pleinement. Ses lèvres sont pleines et sensuelles, attirant indéniablement l'attention. Le corps de Maty est élégant et gracieux, sa silhouette respire la féminité, avec des formes harmonieuses.

Pendant qu'elle était sous la douche, un plateau-repas avait été apporté dans sa chambre. Sur celui-ci, on pouvait trouver une viande tendre et fondante, mais malheureusement pour Maty, il s'agissait de mouton, qu'elle n'appréciait pas en raison de son goût prononcé. Par conséquent, elle se contenta de manger la salade qui accompagnait l'entrée, ainsi que les légumes qui accompagnaient le plat principal. Elle profita également des fruits frais et du dessert qui l'accompagnait, une délicieuse crème glacée, la meilleure qu'elle ait jamais dégustée.

Apres avoir manger elle s'est simplement endormie. 

Il était une fois, un princeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant