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Très loin de là, dans un pays nommé Al Zabel, vit un roi du nom de Hamdan ben Khalifa. Passionné par les sports équestres, il est un cavalier émérite. De plus, il est un amateur de sports extrêmes tels que le parachutisme, le jet-ski et le motocross. En tant que roi, il incarne la figure principale du pays, ayant accédé au trône à la suite du décès de son père.

Le sheikh est largement reconnu pour son engagement en faveur de l'innovation, de l'éducation, du bien-être animal et de la durabilité. Il a lancé plusieurs initiatives et projets visant à promouvoir le développement durable et à améliorer le secteur de l'éducation. Sa vision progressiste et son dévouement envers le progrès jouent un rôle essentiel dans le développement et la modernisation d'Al Zabel.

Le sheikh possède de nombreuses qualités louables, mais il s'efforce de les dissimuler. Son éducation stricte et rigide l'a empêché d'être doux, compatissant ou faible. Depuis sa plus tendre enfance, il a été inculqué avec des valeurs de discipline, de devoir et d'excellence, afin de le préparer à diriger son royaume avec fermeté et compétence. Cependant, on a omis de lui enseigner l'importance de l'amour et de la compassion.

Hamdan est un roi redouté et méconnu de son peuple, ressentant un profond vide dans son cœur. Il est conscient qu'il manque quelque chose d'essentiel dans sa vie, mais il ne sait pas exactement quoi.

Cela est dû en grande partie à son père cruel, dont toutes les actions étaient motivées par le pouvoir. Pour lui, son héritier n'était qu'une extension de sa propre autorité.

En revanche, sa mère est toujours présente, mais se distingue par son manque flagrant d'affection envers son fils. Elle est aussi belle que glaciale. La seule personne qui a montré de l'affection envers Hamdan est son oncle Ali.

Cette soirée est assez spéciale, car pour la première fois, il a accepté de se rendre à l'une des soirées bizarres organisées par son "amie". Il reçoit des invitations pour cette soirée depuis longtemps, et ce soir, pour une raison quelconque, il a décidé d'y aller. Dans la voiture, en se rendant à la soirée, il se tenait au courant des dernières nouvelles.

- Comment se déroule la situation à Rizade ?

- Pour l'instant, les travaux d'extraction se déroulent bien et tout se passe comme prévu.

 - Je te demande de surveiller de près ce site d'extraction pétrolière, c'est assez particulier.

 - Cela sera fait, Votre Majesté.

- Donne-moi ton avis, Amire.

- Amire le regarde sans dire un mot.

- Je peux entendre tes pensées, Amire.

- je ne pense pas que ce soit une bonne idée d'assister à cette soirée.

- Qu'est-ce qui pourrait m'arriver ?

- Votre réputation pourrait en souffrir, ces soirées sont connues pour être inappropriées.

- Détends-toi, Amire. De plus, un peu d'interdit ne m'est pas étranger.

- Vous savez que Jobé a une mauvaise réputation, il est souvent décrit comme violent et sans scrupules. Faites attention à vos actions lorsque vous serez là-bas, évitez de vous faire prendre en photo avec lui.

- Je suis un adulte. Je suis un roi et j'ai le pouvoir de faire ce que je souhaite, Amire.

- Entendu, Votre Majesté.

- Dites aux gardes de m'attendre ici, je ne rentrerai qu'avec Djafar.

Amire, en tant que conseiller le plus proche du roi, sait quand il faut cesser de parler, car Hamdan est particulièrement doué pour être mauvais comme personne d'autre.

Aux premiers abors l'atmosphère est empreinte de raffinement et de luxe, avec une attention portée aux moindres détails.La salle de réception est somptueusement parée, avec des tissus chatoyants, des lustres scintillants et des arrangements floraux exotiques. Les invités arrivent vêtus de tenues impeccables, témoignant de leur statut social élevé et de leur raffinement. Tout le monde est curieux de savoir ce qui sera mis aux enchères, car pour l'instant, cela reste un mystère. On peut observer des voitures imposantes mises en valeur sur une scène imposante, laissant présager des offres alléchantes.

La vente aux enchères est accompagnée d'un service attentif, où des serveurs se déplacent discrètement parmi les invités, proposant des rafraîchissements exquis et des mets délicats issus de la cuisine locale et internationale. Les tables sont magnifiquement dressées, offrant un large éventail de mets gastronomiques, des hors-d'œuvre élaborés aux desserts somptueux.

Cependant, le sheikh trouve la soirée trop banale à son goût et son haut Jobé perçoit son ennui croissant. Anticipant que le sheikh prévoit de lui fausser bientôt rendez-vous, Jobé l'emmène discrètement vers une autre aile du bâtiment, plus discrète. Cette section est composée de boxes équipés de systèmes de sonorisation et entourés de vitres sans tain, permettant aux invités de ne pas se voir les uns les autres.

Dans un lieu soigneusement dissimulé aux yeux des autres invités de la soirée, le sheikh comprenait bientôt pourquoi. La mise de base était fixée à 4000€ et les enchères étaient sur le point de commencer.

Le sheikh restait stoïque, son regard fixé droit devant lui sur la scène ronde avec un escalier au bout. Une première femme monta sur l'estrade pendant qu'un écran dans la suite du roi s'alluma pour afficher une description détaillée de son âge, de son sexe, de ses compétences et de ses qualités.

Le sheikh ne broncha pas, peinant à croire ce qui se passait sous ses yeux à ce moment précis. Il gardait le silence alors que cette scène irréelle se déroulait devant lui. Les lumières s'allumaient et s'éteignaient : une lumière rouge signifiait qu'elle n'était pas vendue, tandis qu'une lumière verte indiquait qu'elle était vendue. C'est ainsi que cinq femmes défilèrent devant lui. Il était sur le point de se lever lorsque ses yeux se posèrent sur elle, la nouvelle attraction de cette vente. Cette femme était Ndeye Maty Ndiaye. Son résumé mentionnait : femme noire, sénégalaise, 23 ans, intelligente, championne de boxe amateur et fille de bourge.

Pour Maty, la vente était tendue, car tout le monde la voulait, c'était un euphémisme. Toutes les boîtes clignotaient, y compris celle du sheikh. Jobé, lui-même, n'en revenait pas. En réalité, même le sheikh lui-même ne comprenait pas son propre acte. La vente prenait du temps, et finalement, c'est le sheikh qui l'a eue. Elle lui a coûté cher, mais il l'a obtenue. Il ne sait même pas ce qu'il va faire d'elle, ni même pourquoi il l'a achetée.

Il était une fois, un princeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant