Ce chapitre est pour notre chère Minata2007
Le temps s'écoulait rapidement, et il ne restait plus qu'une semaine avant que nos deux tourtereaux ne se retrouvent. Pendant cette attente, Maty essayait de rattraper le temps perdu en passant du temps avec les personnes qu'elle aimait, notamment son grand-père, ses amis, voire même ses oncles. À chaque rencontre avec un membre de la famille ou un ami, elle devait inlassablement raconter l'histoire de son enlèvement, un récit qu'elle avait bien affiné et tourné à l'avantage de Hamdan. D'ailleurs, elle se devait de s'entendre avec lui sur une seule et unique version.Aujourd'hui était un jour de congé pour Maty, elle se reposait car sa journée d'hier avait été chargée. Elle s'était rendue au ministère pour revoir son projet avec l'hôpital, appréhendant un peu la rencontre. Cependant, elle avait été chaleureusement accueillie et avait eu un entretien avec le ministre, qui était très fier de ses croquis. Il lui avait remis un chèque, une dette qu'il avait envers elle depuis un moment. Bien sûr, son nom figurerait parmi les réalisateurs de cette nouvelle construction.
Pour Hamdan, le temps commençait à sembler interminable. Il accomplissait inlassablement les mêmes activités : se réveiller très tôt, effectuer sa prière, faire du sport, s'occuper des affaires de l'État, visiter ses écuries, revenir aux affaires de l'État. Entre deux ou trois dossiers, il prenait des cours de wolof, souhaitant communiquer avec les membres de la famille de sa femme. Le soir venu, il montait dans ses appartements, lisait le Coran et s'endormait. Il se sentait plutôt seul chez lui, car Amire était absent pour quelques jours, laissant sa secrétaire s'occuper de certains détails du travail d'Amire.
Maty lui manquait plus que tout. S'il se laissait aller, il ferait un aller-retour Al Zabel - Sénégal chaque matin pour voir sa bien-aimée. Le moment le plus difficile était le matin, quand il se rendait compte qu'il allait passer une journée sans elle. Bien qu'ils se parlent souvent au téléphone, Hamdan avait l'impression de suffoquer à chaque fois qu'il raccrochait, son cœur se serrant.
En ce moment, il vivait une gamme complexe d'émotions. Chaque jour, une ombre insidieuse obscurcissait le bonheur qu'il avait connu avec Maty. La peur, un sentiment autrefois inconnu pour lui, persistait dans son cœur depuis l'arrivée de sa magnifique sorcière. Il se faisait peur tout seul, perdait de plus en plus confiance, même si Maty faisait tout pour le rassurer sans connaître ses sentiments.
Les nuits devenaient des épreuves, peuplées d'insomnies où des pensées sombres tissaient un réseau inextricable dans son esprit. Il avait commencé à reprendre espoir lorsque Maty lui avait proposé de rencontrer son grand-père. Si le grand-père acceptait de le voir, cela signifierait qu'il y avait de l'espoir pour eux et surtout que Maty n'avait pas dit la vérité à ses proches. Est-ce une bonne chose ? De toute façon, tout ce qui concernait leur rencontre devait être mis de côté.
Il avait un sommet important, car Al Zabel était l'hôte, et il devait patienter deux semaines avant de voir Maty. Le sommet à finit trois jours avant le jour son voyage au Sénégal.
Il avait décidé de mettre de côté les affaires d'État, mais en tant que roi, il ne pouvait se permettre une telle négligence. Ainsi, il avait opté pour la visite de quelques orphelinats, car il affectionnait particulièrement les enfants. Son téléphone personnel, dans sa poche, était déchargé et éteint, le rendant uniquement joignable sur son téléphone professionnel.
Ce matin-là, après les audiences royales, les stratégies et la gestion du royaume en prévision de ses prochains jours d'absence (bien qu'il ne s'inquiétait pas trop, Amine serait de retour ce soir), son assistante remplaçante l'informa :- Votre Majesté, la dernière délégation étrangère est sur le départ. Il serait préférable que vous soyez dehors pour les saluer avant leur départ.- Très bien.- Certaines personnes de la noblesse semblent agitées, à propos de votre épouse, ajouta-t-elle avec assurance.- Je m'occuperai des nobles, répliqua-t-il sèchement.- Bien, Votre Altesse.- Votre visite à l'orphelinat est prévue dans 1 heure. Combien de temps allons-nous y rester ?
Mais pour qui se prenait-elle vraiment, se demandait-il. Il avait l'intention de se débarrasser d'elle dès le retour d'Amine, mais pour le moment, il n'avait tout simplement pas le temps de lui fournir une réponse. Il se leva calmement et la dépassa. La femme comprit et se dit qu'il valait mieux pour elle de se taire.
Après les salutations chaleureuses avec la délégation sur le départ, Hamdan prit le chemin de l'orphelinat. L'arrivée devant l'établissement lui arracha un sourire, conscient qu'il allait passer une agréable journée loin des intrigues de la cour. Accompagné de sa garde rapprochée et de son assistante, le strict minimum requis, bien que Hamdan ait une réputation de roi sévère voire parfois sadique, personne ne pouvait nier son amour pour son peuple. L'orphelinat était magnifique et bien entretenu, les personnes en charge étant scrupuleusement surveillées pour veiller à la santé physique et mentale des enfants.
Dès son arrivée, il serra quelques mains, mais sa priorité restait les enfants. Si des préoccupations devaient être exprimées, cela se ferait après. Il participa à des activités ludiques, partageant des moments de joie et de rires avec les jeunes résidents. Ne venant pas les mains vides, ses gardes distribuèrent des cadeaux et des fournitures scolaires. Passant la journée avec eux, l'après-midi, le roi prit le temps de discuter avec le personnel de l'orphelinat pour comprendre leurs besoins et les défis auxquels ils faisaient face. Il écouta attentivement leurs préoccupations et promit son soutien pour améliorer les conditions de vie des enfants.
Au moment de partir, Hamdan rassembla les enfants, les isolant des adultes, leur demandant de parler librement. Un silence pesant s'installa, puis timidement, un jeune garçon leva la main. D'une voix hésitante, il partagea la manière dégradante et humiliante dont deux membres du personnel les traitaient. Une onde de colère et de tristesse traversa Hamdan. Il confirma les faits auprès des autres enfants, qui timidement les lui confirmèrent. Remerciant le garçon pour sa franchise, le roi promit des mesures immédiates pour remédier à la situation.Dès sa sortie de la grande salle, il fit arrêter les personnes concerner en pus deux responsables des lieux, car pour lui, quelqu'un avait fermé les yeux sur cette situation. Il fit installer des caméras de surveillance partout, dans tous les orphelinats du pays, voulant envoyer un message fort. La visite du roi à l'orphelinat prit ainsi une tournure inattendue, le poussant à agir fermement pour protéger les droits et le bien-être des enfants de son royaume.
Plus tôt dans la journée, alors que Hamdan était occupé et heureux avec les enfants, Maty essayait désespérément de le joindre. Malheureusement, sans succès, rappeller vous, son téléphone était éteint dans sa poche. Maty connaissait le protocole : si elle ne pouvait pas le joindre sur son téléphone personnel, elle devait appeler le téléphone professionnel que garde Amire. C'est ce qu'elle fit, s'attendant à ce qu'Amine réponde. Cependant, quelle ne fut pas sa surprise quand une femme décrocha.Parlons un peu de l'assistante. Elle est exceptionnellement en contact direct avec le roi, donc elle s'est dit que c'était sa chance, son objectif ! Coucher avec le roi et devenir sa deuxième femme.
"COÛT du téléphone""Bonjour Amire, désolée de te déranger", dit Maty avant même que l'autre interlocutrice dise Allo."C'est ne pas Amire. Qui êtes-vous?" Elle savait très bien qui elle était, son nom était enregistré, sous prioritaire. Cependant, cette femme faisait partie de ses détracteurs et pensait que Maty était juste un passage dans la vie du sheikh. Si il le voulait il pouvait bien baiser avec une noire, c'est l'avantage d'être un roi
"Je suis Maty, l'épouse du cheikh. Puis-je lui parler ?" demanda poliment Maty, balayant d'une main ce sentiment désagréable qu'elle avait envers la tonalité de cette femme.
"Il n'est pas disponible", lui répondit l'assistante d'une voix particulièrement sèche.
"D'accord, dites-lui..."
"Écoutez, je n'ai pas le temps, je n'ai pas que ça à faire, si il ne vous répond pas il y a une raison", le coupa-t-elle, en raccrochant.
PARDON !!! Maty, décontenancée, le téléphone toujours à l'oreille, n'en revenait toujours pas.
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Il était une fois, un prince
Roman d'amourSa passion intellectuelle est la poésie, c'est aussi un athelete, un militaire et beaucoup d'autre chose. Au yeux du monde, il coule de belles jours, il a la belle vie. Mais pour dire vrai cette homme ou ce prince est au bord du gouffre, mais un obj...