CHAPITRE 25

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Plus je la repousse, plus elle me provoque.

Sa manière de m' effleurer, de se baisser juste au moment où je la regarde. Tout son corps n'est qu'une putain de distraction, de tentation.
Je veux la tenir la plus éloignée parce qu’il s' agit de la sœur de mon pote et qu' au vu de la manière dont il la protège, je ne serai pas le bon pour elle.

Elle détient déjà ses propres démons, je ne me permettrai pas d’en ajouter davantage.

Ses cauchemars qui s' additionnent à sa peur de la violence sont des séquelles d' un traumatisme. Cela ne laisse pas de doute.

Je m'y connais en séquelles, j' ai fait recouvrir mon corps pour les cacher, pour dissimuler, les marques, les cicatrices, et à la place j' y ai laissé de l’encre noir. A l’époque, c’était ma seule thérapie, c’était le seul moyen pour moi d’oublier pendant de courtes secondes qu'on m'a foutu sur la gueule durant toute mon enfance et mon adolescence.

Elle a les mêmes réflexes que moi à mes 15 ans, après qu' il ait quitté la maison.

Je n 'arrête pas d'y réfléchir et je trouve ça étrange que Raph soit aussi protecteur avec elle. Même s'il est fortement probablement que ça soit son père qui lui ai cause ces traumatismes je trouve ça étrange que ça ne tourne qu'autour d'elle. Peut-être que ce n'est pas son père au final.

Mais ce qui est sûr,c'est que quelqu'un lui a fait du mal, et ça me déchire le cœur. Cette fille si pétillante et rayonnante… je ne comprends pas comment on ait pu avoir envie de lui faire du mal.

Raphaël mise à part être bouffé par la culpabilité ne paraît pas avoir vécu la même chose. J’en viens carrément à me demander si ce n’est pas lui qui lui a fait du mal quand ils étaient gosses. Elle serait capable de lui pardonner ce qu’il s’est produit parce qu’elle l’aime et qu’elle n’a plus que lui et sa mère sur qui compter.

Ou bien Raphaël a ramené un ami à lui chez eux et ce type s’en ai pris à elle, ça pourrait expliquer la raison pour laquelle il tient à ce point que je reste loin d’elle.

Cette seconde version semble plus réelle que la première.
Je vois mal Raphaël s’en prendre à sa sœur. Il l’aime tellement.

Rester loin d’elle hein…
Plus facile à dire qu’à faire…, surtout quand c’est elle qui me donne l’envie d'aller à ce boulot de merde parce que je sais qu'elle sera là. Et même si je l'ignore, cela n' empêche que j'ai qu'une hâte chaque jour, c' est de me rendre au taf, parce que j' aime sa présence, j' aime ce qu'elle dégage, j’aime sa manière de me provoquer. Parce que la façon qu’elle a de me toucher, de me regarder. ça me fauchent littéralement sur place.
Elle sait que je joue un rôle et elle en joue. Elle est maligne.

Ashley.... ce prénom que je feins ne plus pouvoir entendre. A chaque fois que son frère aborde son sujet, je dois faire semblant qu’elle m’insupporte, et que je ne peux plus me la voir... Alors que, ce qui me vient en tête c' est à quel point j' ai envie de l'embrasser, de la sentir contre moi et de ne plus voir ces gros pervers l' approcher comme si elle leur appartenait. Comme s'il s'agissait d 'un putain d objet.

Les mains baladeuses qui touchent son cul je les vois et bon nombre de fois, en le voyant partir, j’ai prétexté prendre ma pause. je les ai attendus à la sortie et sans leur demander leur reste, je leur ai foutue la raclée de leur vie.

Ils n'ont aucun respect, ce sont des porcs, c’est tout ce qu’ils méritent.
Elle a vu l' état de mes mains s' empirer mais elle n'a rien dit et moi non plus parce que son frère semble l horripiller de la protéger de tout et de tout le monde, alors si elle apprend que je m' y mets…

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