Burning Pleasures T1 [ Réécriture ]

Chapitre 5 : Mis en marche

Alia

Je grince des dents en me réveillant petit à petit, j'aperçois une horloge qui m'informe qu'il est bientôt 10 heures, je me fais surprendre par un mal de tête qui vient me compresser au niveau des tempes, je pose deux doigts sur celle-ci et masse tentant d'apaiser la douleur en vain.

Mais lorsque je reprends pleinement conscience, je me rends compte que je ne suis pas chez moi, même si la décoration est similaire à la mienne. Mon cœur se met à palpiter fortement dans ma cage thoracique avant que je ne remarque un nouveau détail, ce que je porte, d'où vient ce t-shirt ?

Je prends une grande respiration et grimace en sentant l'odeur de gerbe, merci Moona pour ce merveilleux parfum.

J'ouvre la porte qui se trouve dans la chambre et trouve une douche, parfait, je la ferme à clef et me lave rapidement afin de faire partir cette odeur immonde de mes cheveux.

La serviette autour de ma poitrine, je marche dans la chambre pour essayer de trouver des vêtements dans la chambre en vain. Je me mets à ventiler le ventre encombrer d'une lourde boule de stresse avant qu'une voix parviennent à atteindre mon esprit.

—Alia ! Tu es réveillé ? Demande Moon derrière la porte de la chambre.

J'ouvre celle-ci et la voit, je soupir de soulagement.

—Moona, tu me sauves, t'aurais des vêtements à me prêter ?

Je la vois grimacer, pitié dite moi qu'elle a ce qu'il faut.

—Je t'apporte ce que j'ai à ta taille, pendant ce temps, tu peux prendre un t-shirt dans la chambre de Jessy, elle est juste en face de la tienne.

Elle est folle ? Elle ne va pas me laisser aller dans la chambre de son cousin qui dort encore ?

—D-d'accord.

Je ne sais pas ce qui m'a pris d'accepter, mais je ne me vois pas dire non, tout s'embrouille dans ma tête, merde...

Elle part dans le couloir s'éloignant petit a petit de moi en remarquant que la superficie est immense, je n'ai jamais mis les pieds dans une maison de ce genre, depuis aujourd'hui.

Lentement, je m'approche de la porte et empoigne celle-ci. Les baies vitrées immense font refléter le soleil dans l'intégrale de la pièce. Lorsque mon regard se focalise sur l'homme allongé sur le ventre, le dos totalement nu, caché par un drap fin qui ne bronche pas à la lumière du jour.

Je déglutis et avance vers la grande armoire incruster au mur, je marche sur la pointe des pieds jusqu'à celle-ci et me surprend à travers le miroir a moitié nu dans la chambre d'un homme qui dans mes souvenirs est un sacré connard. J'ouvre vite l'armoire et analyse l'intérieur. Des costards de qualité, des chemises repassées, mais ou son passé les t-shirts ?

—T'es tout le temps à poils toi, ce n'est pas possible, grogne une voix masculine derrière moi.

Un frisson s'imprègne le long de ma colonne vertébrale et pivote lentement ma tête, gêner d'être dans cette chambre. Il me dévisage, redresser dans son lit tout en fronçant les sourcils une main tentant de coiffer ses cheveux presque noirs.

—Écoute, je veux juste t'empreinte un t-shirt, mais si cela te dérange, je peux toujours me balader sans cette serviette.

Jouons la carte de l'audace, de toute façon il ne compte surement pas me voir nu et d'ailleurs moi non plus.

—J'aimerais voir ça, sourit-il malicieusement.

Je hausse les sourcils et ne prête plus attention à lui partant de nouveau à la recherche d'un maudit t-shirt qui me met dans cette situation plus qu'embarrassante.