Burning Pleasures T1 [ Réécriture ]

Chapitre 4 : Confrontation

Alia, une semaine plus tard.

Après une semaine chargée de nouvelle sensation, venant totalement bouleverser mes habitudes, enchainant les sorties et la découverte d'une ville qui me donne cette forte impression que je lui appartiens, j'arrive à apaiser ses crises qui était fréquente avant que je ne rencontre Moona. Même si cela n'est qu'un petit pas qui me parait géant, je suis fière de mon évolution.

Le temps parait si long lorsque la journée est vide d'activités. Il est 22 heures est j'ai ce ressentit que le temps s'est arrêté une éternité durant quelques instants.

Mon intention se multiplie à cause de la sonnerie de mon téléphone qui vibre sur la table basse, je le ramasse et répond sans attendre une seconde a Moona.

—Coucou, comment tu vas Alia ?

Je hausse les sourcils comme surprise par cette question banale, a vrai dire, on ne m'appelle jamais pour avoir de mes nouvelles, enfin à part ma famille je n'ai jamais eu cette opportunité d'être importante au point de se demander si je vais bien.

Mon sourire se coince entre la joie et la peur, je ne devrais pas m'habitué à toute cette gentillesse, cela n'est peut-être qu'éphémère.

—oh, euh, je vais très bien et toi ?

Dire que je vais bien est pour être honnête surement le pire mensonge que je peux faire, mais un mensonge si simple d'accès que je me sens obligé de l'utiliser inconsciemment, mais qui pourrait se douter que c'est faux ? Personne ne me connait assez bien pour le remarqué, même pas mon propre frère.

—J'ai une proposition à te faire, bien sûr tu es dans tes droits de refuser mais y a un poste en tant que secrétaire qui se libère dans l'entreprise de mon cousin, tu travailleras à domicile, chez nous, ça te dit ?

Je fronce les sourcils, suspicieuse de cette demande, elle a l'air inoffensive, mais je ne suis pas à l'aise de me retrouver dans un endroit que je ne connais, encore moins avec un homme inconnu. Mais je suis trop sur mes gardes, j'ai dû lui parler de ma recherche d'emploi et elle m'a trouvé quelques choses par gentillesse, et puis vu que je la connais, ce n'est pas totalement de la nouveauté.

A vrai dire, je ne sais même pas ce qu'est le métier secrétaire ni le salaire que cela offre.

—Tu sais il serait de combien mon salaire ?

Je l'entends ricaner derrière son téléphone et pour je ne sais quelle raison, le stresse monte, l'appréhension et les doutes s'emparent de moi.

Est-ce que je suis assez intelligente pour travailler dans une aussi grosse entreprise ? Ce n'est surement pas si simple que ça, je n'ai peut-être pas ce qu'il faut, je ne vais pas réussir...

—Le métier que je te propose Alia, n'est pas considéré aux yeux de l'État, si tu veux on appelle sa au black, mais tu n'auras aucun problème je te rassure. En ce qui concerne le salaire, dit moi ce dont tu as besoin par mois.

Je travaille au black ? Et je choisi mon salaire ? Je ne sais pas dans quoi je m'embarque mais a vu d'œil, rien de légale, et comme si cette pensée était bonne, je suis prise d'une excitation méconnue, mon cœur bat à toute allure de savoir que cela n'est pas réglo.

Qu'est ce qui ne va pas chez toi Alia, tu choisis toujours les mauvais chemins et tu aimes ça en plus ?

—J'aurais besoin de, deux milles cinq-cents dollars, sa serait suffisant pour payer mon loyer et le reste, déclaré-je.

—C'est noté, un chauffeur t'attendra à neuf heures en bas de ton immeuble, et il te redéposerait lorsque tu auras fini tes taches de la journée que Jessy te donnera au préalable dans la matinée, oh et j'oubliais, tu devras t'occuper de ses fichiers en grande partie, je ne sais pas ce qu'il garde à l'intérieur mais il te dira toutes les instructions que tu devras savoir.