Alia, Le lendemain, 16h
—J'ai envie de fumé ! Tu ne comprends pas quoi dans ma phrase ? Crié-je en le fusillant du regard.
—Ferme ta gueule et arrête de hurler, ou je vais tous les allumés et les mettre dans ta gorge, me menace-t-il avec son regard embrasé.
Non mais je rêve, il m'interdit de fumer la ? Ce type est un enfoiré je l'ai bien remarqué, mais me séparer de ce qui m'apaise ne va pas faciliter ma gentillesse, il veut me pousser à bout ? Pas de problème, mais évitons de foutre le feu a ce merveilleux bureau.
—Laisse-moi un peu tranquille, me nargue-t-il.
Il prend une cigarette dans mon paquet qu'il m'a pris des mains précédemment, et la met entre ses lèvres en l'allumant, il tire une lente latte puis recrache la fumer sur mon visage, son sourire narquois scotché aux lèvres.
—T'es vraiment qu'un chien, craché-je en me rasseyant mais celui-ci me prend par le bras, me tirant contre lui.
Je sens son cœur battre en cohésion avec le miens, ils se sont coordonnés depuis que ma poitrine s'est entrechoquée à son torse, mon corps frissonne dans son entièreté, dans l'incapacité de faire un mouvement.
Ses doigts s'emparent de la cigarette soufflant la fumer qui pénètre lentement mes narines frustrant mon organisme. Soudain, sa main attrape mon cou, il me soulève d'une main et scrute mon visage. Je sens mes nerfs montés, mais je suis dans l'incapacité de me battre actuellement, pas de gadget insensé et la musculature escompté. Seulement mon regard qui s'imprègne des billes noires qui me font face, ne détournant pas une seconde le regard, quitte à mourir ainsi.
—La mort ne m'effraie pas, articulé-je malgré tout.
Sans m'attendre, mon bras s'indolorise, je serre mes lèvres pour ne pas lui trouver satisfaction à travers mes cries de souffrance continuant de le fusillé du regard éloignant a tout prix cette douleur qui vient lentement engourdir l'entièreté de mon corps.
Je sens ma peau fondre sous la brulure intense qui ne cesse de grossir un peu plus chaque seconde jusqu'à ce que l'air vienne se frotter à la brulure en rajoutant une couche.
Ses sourcils se froncent et sa main me relâche violement au sol. J'essui une larme vagabonde et me relève la tête haute. Des douleurs similaires j'en ai vécu, et je les revis chaque nuit plus forte par moment, un connard de plus ou de moins dans une vie comme la mienne n'a rien de choquant, cela me rappelle juste ce que fait la haine qui brule ton cerveau pouvant faire n'importe quoi, comme tuer un homme.
—Tu es plus résistante que ce que je ne pensais.
Je ricane la main par-dessus la brulure levant mes pupilles vers les siennes.
—L'enfer, je l'ai vécu, laisse-moi te le montrer.
Mon poing s'écrase contre sa mâchoire en déployant toute ma puissance dans le coup et secoue ma main qui n'est pas sortie indemne.
La folie s'abrite bien dans cet homme qui sourit, la tête tournée par le geste violent.
Je sursaute au son de la porte qui s'ouvre dans mon dos et me tourne instinctivement, Nelson, tu tombes bien.
Il me sourit alors que lentement je place mon bras dans mon dos pour qu'aucun doute ne se fasse sous le regard moqueur de Jessy qui observe attentivement tous mes moindres faits et gestes.
—Comment tu vas Alia ?
Mon bras me donne une forte sensation de picotement, mais à part ce détail, tout va pour le mieux.
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Burning Pleasures T1 [ Réécriture ]
RomanceAlia tourmenté par son passé, va prendre une décision radicale en quittant sa ville. Faisant la rencontre de Moona, une jeune femme énigmatique aux secrets multiples lui fera découvrir son monde en devenant la secrétaire de l'homme qui détient le p...