Chapitre 15 : Masquer de symphonie.

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Alia

Un dernier coup d'œil coordonnée, avant que les gardes ouvrent la double porte en grand, l'air chaud, les rires et parfums pénétrant dans mon organisme. Une bouffée dure et délicieuse à la fois, la salle bondée me donne envie de prendre fuite, mélangeant le stresse à l'adrénaline qui fuse dans mes veines. Les visages passent sous les radars de mon regard analyseur, creusant dans les gestes, sourire masquées, façon de se tenir, une hypothèse a leurs sujets, rien n'est laissé au dépourvu.

L'intérieur me coupe le souffle autant que l'extérieur, la hauteur du plafond me donne l'impression d'être une fourmille, se sentant écraser par une atmosphère qui n'est pas la mienne que je dois recopier.

Si tu foires, t'es morte.

—A quoi ressemble Caleb, chuchoté-je a l'oreille de Moona.

—Très grand, cheveux noir charbon, oh... détail important, un tatouage de serpent qui remonte vers sa mâchoire.

L'information entendu, on se sépare pour aller chacun a nos post, et le miens s'avère être plus compliqué qu'il ne parait, Les corps se bousculent, l'air se comprime considérer comme un animal que l'on malmène, je saisie chaque visage qui me passe devant, scannant les hommes qui ne sont pas celui que je recherche.

L'air en manque, marqué comme une vulgaire inconnue entre tous ces corps, la tête lourde, mes pieds s'emmêlent dans une valse titubante qui me mène au sol, mais avant que je ne le percute, la chaleur corporelle de bras m'entourent.

Les pieds de nouveaux ancré au sol, je repasse ma robe de mes doigts, soignant mon apparence face à l'homme qui vient de me sauver de cette chute.

Lentement, je lève mon regard dans les iris brune qui ne se détourne pas de mon visage, lui lançant cet air de demoiselle en détresse que les machos aiment ressentir pour gonfler leurs ego, ce qui n'a pas l'air de louper a l'appelle. La vue du tatouage attendu me donne satisfaction de mes talents, une scène qui paraissait si vrai, que son sauvetage vient étirer ses lèvres.

Je t'ai attiré dans mes filets gros poissons...

Quelques regards se stoppent sur notre contact, jalousie et admiratif de Caleb, tout pour glorifier cet homme qui sait façonner son image.

Un soupçon de ressemblance avec Jessy dans ses traits ferme, et sa taille qui est très similaire. En revanche, une flagrante différence se trouve dans ses pupilles, une douceur, lueur blanche qui pétille dégageant une bonté dont je ne m'attendais pas, ce qui diverge de Jessy, des pupilles qui se fondent a ses iris, noir qui aspire le gout de la mort, là ou j'aime me prélassé, plongeant dans cet abysses qui prévient la forme de dangerosité caché sous le déguisement d'un bel étalon.

—Sortez-vous d'un de mes rêves ma chère ? Se questionne-t-il doucement.

Tout droit de vos cauchemars, Monsieur Willard.

Rien de plus satisfaisant de voir à quel point son regard ne peut se détacher de moi, et de sentir son souffle s'alourdir, décontenancé par ma présence soudaine.

Ses bras sont toujours férocement attachés à mon corps ce qui me révulse, je me redresse alors, gardant ce contact visuel.

—Je ne pensais pas tomber sur un véritable prince charmant, roucoulé-je, tentante de faire chavirer son navire dans les vagues de mon regard qui roule sur les détails de son visage.

Un physique dur, qui contraste avec la douceur qui arpente ses yeux un peu plus clairs que le noir profond de Jessy.

L'illusion se met a transformé ses traits en celui de Jessy, insoutenable, les sourcils froncés dans une colère dévastatrice qui va bel et bien s'abattre un moment ou à un autre dans les prochains jours à venir. Le déni s'évapore en sentant mon cœur s'emballer lorsque le noir de mes paupières vient crée son image qui me suit de partout. Il me suit comme mon ombre, pèse et me chuchote des promesses menaçantes.

Burning Pleasures T1 [ Réécriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant