Burning Pleasures T1 [ Réécriture ]

Chapitre 13 : Désobéissance.

Alia

Chris se tient debout, la porte entre ses doigts ouverte en grand prêt à nous accueillir pour faire une viré qui s'avère pour ma part pétillante. Je sens mes mains moites se frotter entre elle pour enlever cette sensation désagréable.

A l'intérieur, l'air se brouille avec l'odeur du cuir véritable. La roue qui surmonte le gravier grisaille dans mes oreilles alors qu'on part en direction des boutiques.

La viré que l'on s'apprête à faire vient déstabiliser mon monde interne bien plus fort que ce que j'imaginé, je parviens à voir une mince partie de ma conscience criée que de fuir n'est pas trop tard, celle qui aime me chuchoter au creux de l'oreille mon incapacité dans chaque circonstance, chercher à percer avec ferveur le couteau aiguisé qui arrache mon abdomen. Une lutte constante entre ma bravoure et la peur de l'échec, un murmure constant sur la dégradation de ma personne sans arrêt, comme un bourdonnement sourd qui affaiblis mon estime de soi.

Les battements de cœur se faisaient plus fort et lourd dans ma poitrine, une résonance qui détient tous mes sens, cherchant une façon de nuire cette excitation qui perdure dans ce combat, une vague de sueur froide s'éparpille me donnant un tournis avide tout prêt de flancher.

—Alors ?

Dès que sa voix fu captiver par mon ouïe, mon état de transe disparait, rien de ce que je ressentais n'étais réel, poussé seulement de l'illusion d'une manipulation de cette version qui divise brutalement mes envies et mes forcent pour les réduirais à néants.

J'ai l'impression d'avoir attendu ce moment toute ma vie, sous les décombres de ma conscience qui se rompt au moindre instant, la sensation d'excitation persiste et m'emplit suffisamment pour que je me hâte du moment.

—Faite que le temps passe vite ! M'impatienté-je.

Son rire éclate suivant du miens, on perçoit facilement que mon excitation est partagée avec Moona qui elle aussi a l'air d'avoir attendu ce moment depuis des années, ramenant une touche d'étincelle a ses missions sans saveur.

—Une explication de ce qui t'attend est bien mérité, souffle-t-elle, en entrant dans son penthouse, moi je vais rejoindre notre taupe, il me confiera une clef qui ouvre l'un des tiroirs dans le bureau de Caleb, un simple échange de document ni vu ni connu, s'esclaffe-t-elle et s'arrête soudainement, mimant une fermeture qui se ferme au niveau de ses lèvres.

Concentré par ses mots, impressionné par les maitres détenant le pouvoir, se fondant dans la masse pour mieux piquer lorsque les barrières sont lever. Un jeu ou la manipulation, se servant de ce masque à tout faire qui se moule dans n'importe qu'elle portrait le rendant plus authentique que le vrai.

Mon sourire trahis les palpitations qui rende un semblant de vrai à mes imaginations qui me porte dans ce tournant d'évènements que je compte bien confronter et opérer de la meilleure des façons.

La pression sur les épaules équivaut à la mort certaine si je fais un pas de travers, que ça soit sur le lieux dits, ou bien sous les assauts de Jessy.

—Ton travail est de trouvé Caleb, essaye d'accaparer son intention le temps que je me faufile comme une petite souris.

Un coup d'œil rapide se dirige vers Chris qui entend notre conversation, les iris livides sur la route, comme un sourd qui se force à ne rien entendre, renfermé dans un mutisme mortuaire, par respect, ou hypocrisie, sautant à la première occasion vers son boss pour raconter le moindre détail. Un robot lisant nos mots, pour mieux les enregistré afin de ne pas décevoir Jessy, fidèle et loyale comme un chien de garde.