Troubles

Chapitre 8 : Plan A

Après ce crime affreux, le groupe se révolta, ils devaient absolument établir un plan pour tuer ce malade. Ils se réunirent donc dans le réfectoire pour parler du plan, puis tout répéter au policier.
A midi, comme prévu, ils s'installèrent sur les tables du réfectoires.
Ils discutèrent de pièges durant plusieurs longues minutes :
Shampooing ? « On risquerait de glisser avec lui »
Hache ? « Ça va pas la tête »
Filet ? « Avec son couteau il est vite sorti ».

Que d'hypothèses non-réalisables avaient été évoqués, que de paroles inutiles.
Puis un miracle se passa dans la tête de Fabien, il avait trouvé une solution à ce dur problème, dans le réfectoire il y avait des poutres au plafond, ils pourraient donc aller sur les poutres, condamner le réfectoire en bloquant les portes, puis immobiliser le tueur avec le taser de John et ensuite l'emmener en prison en disant que c'est John qui l'a aperçu en sortant et qui l'a neutralisé.
C'était une idée de génie, tout le monde était gagnant, stop aux massacres et aux crimes affreux.

Après que Fabien expliqua sa brillante pensée, tout le monde ajouta des éléments pour féliciter le plan. Il ne manquait qu'une chose, l'accord de John, il fallait son taser ainsi que ses talents de policier, et s'il n'approuvait pas l'idée ce serait un retour à la case départ.
Après les cours, le jeune groupe d'amis demanda à John s'il était en accord avec ce plan. Il donna son accord et sa participation pour une unique raison : la mort de son ami.
Fabien était content, il éprouva un grand sentiment d'utilité.

Ils se donnèrent rendez-vous, devant l'établissement, la nuit vers 23h30.
Chacun mis en œuvre son plan de fugue et se rejoint comme prévu mais ils avaient tous oublier une chose, comment l'attirer !

Ils réfléchirent à un plan, ils décidèrent d'envoyer John et son expérience seul dans la rue sombre et silencieuse en attendant que le tueur essaye de se débarrasser de lui et le poursuive dans cette école. Pendant ce temps, le reste du groupe devait se rendre au réfectoire. 

Comme le plan l'avait indiqué, les amis se rendirent au réfectoire et mirent en place des pièges tel qu'un filet de manière visible pour faire croire que ce vulgaire piège ne servirait à rien pendant que l'un des amis se rend derrière lui discrètement et le neutralise.

Du côté de John, rien n'avançait, il était seul dans cette rue lugubre et attendait le tueur. Il était déjà minuit passé et il se rendit compte que ce plan était une perte de temps et de sommeil jusqu'à ce qu'il entendit un bruit désagréable : celui du tic-tac d'une horloge.
Il comprit immédiatement que le tueur était dans les parages, après tout, il les observait tout le temps et quelle belle occasion d'éventrer un policier lorsqu'il est seul et vulnérable dans une allé où le silence est si fort qu'on peut même entendre le bruit d'un minable insecte.

Pendant qu'il jouait la stupide victime clichée attendant sa dernière heure, le tueur, lui, avançait minutieusement.
Malgré l'expérience et la confiance acquise par le policier, il ne pouvait pas s'empêcher de repenser aux horribles crimes commis par l'homme qui s'approche discrètement de lui.
Le policier entendit un bruit et se douta que le tueur allait agir d'une seconde à l'autre, donc il pénétra dans l'école sinistre, et envahit par l'obscurité, évidemment suivi par le tueur au masque de docteur.

Pendant que John faisait le tour des couloirs stupidement, il entendit, en plus du bruit crispant de l'horloge, une canette et par réflexe et il sortit son arme et s'approcha rapidement du bruit.
Quel grave erreur...c'était en réalité un piège, le tueur connaissait toute la supercherie et sans s'en douter ils firent tous pris au piège.