Le Professeur

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Les rayons du soleil me tirent de mon sommeil profond. Je dois admettre que cela faisait une éternité que je n'avais pas passé une nuit aussi agréable. Et que j'avais pris un pied pareil soit dit en passant.

Je me redresse, encore somnolente et tends les mains vers le ciel pour m’étirer. Je prends quelques instants pour observer la pièce inconnue dans laquelle je me trouve et j’assimile lentement les événements de la soirée d'hier.

Liam. Ses baisers. Nos corps en fusion.

Cette nuit était décidément incroyable. L'envie d'entamer un troisième round de si bon matin m’effleure l'esprit.

Je tourne ma tête sur le côté, prête à faire face au corps musclé de mon partenaire de la veille mais je ne trouve que des draps froids et froissés.

Je me lève à la hâte, incrédule.

Il n'y a aucune trace de Liam. Si bien, que je me demande si je n'ai pas rêvé l'homme avec lequel j'ai passé l'une de mes nuits les plus torrides de ma vie.

Mais les courbatures qui me tirent chacun de mes muscles et les traces de suçons sur mon corps me montrent que mon plaisir charnel était bien réel.

Je m'aventure dans la pièce et remarque que Liam a pris toutes ses affaires avant de prendre ses jambes à son cou.

C'est impossible. Il ne m'aurait quand même pas laissé ici, toute seule, dans sa chambre?

Il m'a avoué la veille qu'il m'aimait bien. On ne s'enfuit pas après avoir dit à une fille qu'on l'aimait bien, non? Enfin, pas à trente ans.

Il doit forcément y avoir une explication, comme une urgence qui l'a contraint à partir tôt dans la matinée.

Mon regard se pose sur un tabouret à côté du lit. Il s'est même donné la peine de plier mes vêtements et de les laisser sur celui-ci.

Je grimace, on peut donc écarter la possibilité d'une urgence.

Je pars à la recherche d'un mot ou d'une simple note avec son numéro qu'il aurait glissé près de mes affaires pour que je puisse le recontacter mais rien.

Espèce de connard lâche sans scrupule.

Je ne m'étais jamais sentie aussi humiliée de toute ma vie