Son sang ne fit qu'un tour. Stiles s'assit à côté de Scott. Les yeux vitreux, il fixait le ciel d'encre dans lequel valsaient des nuages gris et tristes. Ce n'est qu'à ce moment que Stiles se rendit compte qu'il faisait froid. Il se recroquevilla pour se protéger de la brise glaciale qui soufflait, demeurant le seul bruit troublant le silence.
- Stiles...
L'interressé se releva et se tourna vers Scott.
- Personne ne mourra cette fois. Je ne le laisserai pas gagner.
Sur ce il s'enfonça dans l'obscurité, sa silhouette se fondant avec celles des arbres immenses dont les branches s'agitaient doucement.
- STILES !
Il ne se retourna pas.
- Tu ne le feras pas seul !
Le jeune homme s'arrêta. Immobile, pareil à un fantôme de la nuit.
- Qu'est ce que t'attends pour me suivre alors ?
Scott ne perdit pas plus une seconde, se levant, il rejoignit son ami en courant.
__________________________________________Il n'echangèrent pas un mot durant le trajet. Une fois la jeep garée devant la maison des Stilinsky, Stiles sauta à terre et se trouva devant la porte en moins d'une seconde. Il entoura la poignée de sa main. Son regard croisa celui de Scott, qui approuva avec des yeux. Stiles se précipita dans le couloir qui menait à sa chambre, renversant tout sur son passage. Heureusement que son père n'était pas à la maison ! La crise cardiaque qu'il aurait eu sinon ! Le jeune homme freina brutalement à la vue de sa chambre, il était à deux doigts de s'encastrer dans le mur. Scott arriva a sa hauteur, essouflé.
- Bha alors le loup ? Le cardio c'est pas ton truc...
- Ta gueule et va nous chercher cet échiquier.
Stiles se rembrunit, prenant conscience de la gravité de la situation. Il entra dans sa chambre et allait ouvrir l'armoire pour prendre le plateau de l'échiquier ainsi que ses pions, lorsqu'une boîte sur son lit retint son attention.
- C'est... ? demanda Scott qui hésitait à la prendre de peur qu'elle ne contienne une bombe.
- La boîte de l'échiquier.
Ils se tournèrent en même temps l'un vers l'autre. Scott, sourcils froncés, paraissait inquiet. Tandis que Stiles, comme à son habitude, était méfiant.
- Bon on l'ouvre cette boîte ?
Stiles déglutit.
- On sait pas ce qu'il y a à l'intérieur.
Scott caressa sa barbe inexistante.
- Je vais l'ouvrir parce que je peux guérir.
- Je vais me cacher sous le lit.
L'alpha acquiesça. - n'oublions pas que tout cela se passe à 3:00 du mat et quelques -.
Stiles roula sous son lit, se collant autant que possible contre le mur.
- J'ai pas fais la poussière depuis longtemps !
- Stiles on s'en fout !
- Nan mais c'est dégueulasse ! Fais vite !
Silence.
- C'est bonnn ?
Pas de réponses. Pas de bruits.
- Scott ?!
Prit de panique Stiles rampa aussi vite qu'il le put afin de quitter l'espace étroit où il était coincé.
- Scott t'es mort ?! hurla t- il en en s'extrayant de sous le lit.
Scott fixait la boîte. Il n'avait pas bougé d'un pouce.
- J'ai... j'ai pas osé.
Stiles se frappa le front contre le parquet.
- Merde, dit il en pressant sa tête avec sa main, ça fait mal.
Il mit debout et poussa Scott d'un coup d'épaule. Sans se laisser le temps d'avoir peur, il retira le couvercle. Le plateau était bien là, intact. Il secoua le tout sur le lit et les pions tombèrent en s'entrechoquant sur la couette. L'hyperactif les examina un à un avant de remarquer un trou noir dans celui du roi. Un petit truc blanc était coincé à l'intérieur. Il tapota le pion sur le sol et le petit papier se décoinça. Stiles le prit précautieunement pour ne pas le froisser puis le déroula. Ce qu'il lut, à nouveau, le glaça d'horreur.
Cette fois Peter est le roi.
655 mots.
Oui je vous l'accorde ce chapitre est aussi très court 🙄 Mais je vais me rattraper ! Ne vous inquiétez pas 😉
Alala ce nogitsune il commence à nous taper sur le système !
A demain les wattapadiens 😚
VOUS LISEZ
Qui es tu Stiles ? - STEREK
FanfictionCette histoire se déroule alors Scott et sa bande passent en dernière année. Le nogitsune revient hanter l'esprit de Stiles. L'hyperactif a toujours été l'humain " inutile" et "enfantin" de la meute qui ne trouve que des plans foireux. Mais il se t...